[Digital Business Africa] – La quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est tenue à Douala, au Cameroun, du 4 au 5 avril 2019. Au terme de cette rencontre, plusieurs résolutions ont été prises par les régulateurs télécoms.
Parmi ces résolutions, celle entérinant Jose Eko Owono Mangue, le nouveau directeur général de l’ORTEL (Organe de régulation des télécommunications de la Guinée équatoriale), comme président exécutif de l’ARTAC.
L’on se rappelle que son compatriote Don Hermogenes Nzang Esono, ex DG de l’ORTEL, avait été élu président de l’ARTAC au terme de première session extraordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale(ARTAC) qui s’était tenue du 06 au 07 août 2018 à Malabo en Guinée équatoriale.
Depuis, par décret présidentiel, Jose Eko Owono Mangue a remplacé Don Hermogenes Nzang Esono à la tête de l’ORTEL. C’est donc, tout naturellement que les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont pris une résolution entérinant Jose Eko Owono Mangue, comme nouveau président de leur organisation sous-régionale.
Résolutions et recommandations
D’autres résolutions ont été prises pour le bon fonctionnement de l’ARTAC. On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice 2018 pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle portant adoption du plan d’actions et de budget 2019 de l’ARTAC ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ; celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la mise en place du groupe de travail de préparation de la CMR-19.
Exceptionnellement, les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont fixé le délai limite des contributions pour les arriérés de cotisations statutaires de 2018 au 31 mai 2019.
L’anglais comme seconde langue de l’ARTAC?
Des recommandations ont également été formulées par les membres de l’ARTAC. Le secrétariat permanent de l’ARTAC dirigé par Aladji Ali de l’ART Cameroun par exemple est chargé de mettre en place un groupe de réflexion sur le suivi et l’harmonisation des cahiers de charges des opérateurs en vue de l’inscription du sujet à l’ordre du jour de la prochaine Conférence des Régulateurs.
Dans les divers, le régulateur Equato-guinéen a proposé d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail de l’ARTAC. Au terme des discussions, il a été convenu que la question soit étudiée par le Secrétariat Permanent en vue de sa soumission à la prochaine session de la Conférence des Régulateurs. En attendant, il est sollicité du Régulateur camerounais la traduction des documents en anglais au profit de membres équato-guinéens qui n’ont pas en partage le français dans leur pays comme les autres pays de la Cémac.
Aussi, la Conférence des Régulateurs a pris bonne note de la communication de la Représentation de l’UIT Zone Afrique Centrale qui s’est dit prête à apporter son soutien à l’ARTAC pour l’harmonisation des textes réglementaires sur la QoS à l’instar des autres Associations des Régulateurs des Communautés Economiques Régionales (CER) comme le WATRA à la CEDEAO et le CRASA à la SADC.
La prochaine Conférence des Régulateurs se tiendra à Bangui en République Centrafricaine en décembre 2019.
Par DIGITAL Business Africa