Ils suivent une formation depuis hier à l’école des Postes à Yaoundé.
«Ce séminaire de formation vise à doter les gestionnaires et les agents des télécentres communautaires polyvalents et les points d’accès numériques, de connaissances appropriées pour la gestion administrative, technique et financière des structures dont ils ont la charge.» A fait savoir le responsable de cette formation,
M. Raphaël Nlend, par ailleurs directeur de la Recherche, de la Planification et du Développement au ministère des Postes et Télécommunications, hier lors de la cérémonie d’ouverture dudit séminaire à l’Ecole nationale supérieure des postes et télécommunications à Yaoundé. C’est dans cet intérêt que la formation s’articule autour de trois modules : «Management, comptabilité et techniques de vente. Services internet et bureautique. Et maintenance, sécurité et réseaux.»
Pour le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) , Jean Pierre Biyiti bi Essam, le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication tient le rôle de locomotive, l’une des plus puissantes, qui tire le développement, au sein des sociétés contemporaines. «Il faut donc désenclaver numériquement notre pays pour qu’il soit le Cameroun des technologies de l’information et de la communication.» Le Minpostel ajoute : «Le Cameroun a besoin d’un accès généralisé à l’internet.»
Pendant deux semaines donc, du 19 octobre 2011 au 3 janvier 2012, les 151 gestionnaires et exploitants des télécentres communautaires polyvalents et des points d’accès numérique venus des dix régions du pays, vont acquérir des compétences, grâces aux enseignants compétents, pour mettre à la disposition des Camerounais de l’arrière pays, le téléphone et la télécopie, l’internet, la bureautique et l’hébergement des pages web etc. Afin que tout le monde ait le droit de téléphoner ou de recevoir un coup de fil. Que le paysan puisse savoir le prix du kilo de café sur le marché de Londres en temps réel. Et que chacun puisse faire des E-mails ou recevoir un mandat électronique, a affirmé M. Biyiti bi Essam.
Source : Mutations