Pour d’autres outils nettement moins connus à l’instar du tableur Framacalc, la plateforme de partage d’images Framapic, l’outil d’édition de sites Framasite, d’agrégation d’actualités Framanews ou le moteur de recherche Framabee -, un échéancier a été publié menant à leur disparition programmée à l’horizon 2021. Framasoft devra encore se prononcer sur l’avenir de certains outils, notamment si ceux-ci seront fermés ou restreints. Plus d’infos ici.
Après environ cinq ans de parcours depuis son lancement en 2014, Framasoft revendique aujourd’hui quelques 500 000 utilisateurs par mois. L’association compte parmi son personnel 9 salariés dont un administrateur système et 3 développeurs. Seulement, l’aventure doit prendre fin, vu que Framasoft affirme ne plus être en mesure de faire face aux charges d’exploitation trop importantes. Ce qui la rend dans l’incapacité de mettre à jour certains services techniquement dépassés ou assurer ses obligations de modération ou de lutte contre les utilisations malveillantes.
« Si nous voulons garder notre identité sans nous épuiser à la tâche (…), et si nous voulons continuer d’expérimenter de nouvelles choses, il faut que nous réduisions la charge qui pèse sur nos épaules« , explique Pouhiou Noénaute, responsable de la communication de l’association.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE