Dans son discours d’une vingtaine de minutes, il a commencé avec une référence à la célèbre assistante numérique Alexa : « Alexa fera semblant d’être à vos ordres, mais elle vous surveillera, claquera de la langue et tapera du pied« . Il s’en est ensuite pris à l’hyper connexion des villes, « pleines de détecteurs, formant un environnement urbain aussi aseptisé qu’une pharmacie zurichoise« .
« Nous ne savons pas qui décidera comment utiliser ces données, si on pourra confier à ces algorithmes nos vies et nos espoirs. Les machines devront-elles décider, et décider seules, si nous sommes éligibles pour un prêt immobilier, une assurance, une opération chirurgicale?« , s’est-il interrogé, suscitant des rires et l’étonnement de son auditoire. Dans un style tout aussi comique, le premier ministre britannique s’est aussi demandé si la biologie de synthèse pourrait restaurer des tissus « tel un formidable remède anti-cuite » ou « apporter des poulets sans pattes terrifiants dans nos assiettes« .
Pour finir, Boris Johnson a refusé de passer pour un anti-science, rappellant que les nouvelles technologies peuvent apporter « le bien comme le mal ». Dans ce sillage, il s’est positionné comme un homme de progrès, et s’est dit « profondément optimiste » que les technologies puissent avoir un effet « libérateur » dans la vie de tous les jours.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE