[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.
« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un
concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies
nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à
explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone
mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie »,
explique Tecno dans un communiqué.
Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.
A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations
stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec
la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22
février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de
Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).
Alain Nono a expliqué au cours de
cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique
centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en
matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent
d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous
présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono
Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette
personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet
argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant
et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix
de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.
Après un certain temps, si
l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de
compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».
Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019
consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les
Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à
l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4
Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ».
L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre
entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du
numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de
proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation
numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux
entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[DIGITAL Business Africa] – La digitalisation du service public et la modernisation de l’administration devraient être la première emière manifestation de la stratégie du New Deal technologique. Le gouvernement sénégalais en a bien conscience. Il faut donc passer à l’action. Et maintenant ! Le ministre de la Communication et de l’ Economie numérique, Alioune Sall, et Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme des Institutions, ont procédé, ce 18 avril 2025, au lancement de la phase pilote d’une plateforme interministérielle et interopérable d’échange de données.
La création de cette plateforme, selon les MCEN, a vocation à renforcer les compétences numériques des agents publics. C’est ce qui ressort de la séance de travail ayant réuni les représentants des ministères, dont Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme des Institutions, ses équipes techniques et des représentants des structures parapubliques.
Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Alioune Sall, n’a pas manqué de saluer la conjugaison des efforts entre son ministère et celui de la Fonction publique pour une administration moderne.
« Je tiens à remercier chaleureusement le ministre Olivier Boucal pour cette initiative constructive, qui témoigne de la proximité et de la synergie entre nos deux ministères, ainsi que de notre engagement commun à bâtir une administration performante, inclusive et résolument tournée vers les citoyens ».
Les échanges ont porté sur quelques points. Notamment :
– Vision cohérente et intégrée du numérique, articulée autour des trois couches du New Deal technologique : infrastructures, plateformes et services digitaux, pour garantir une approche harmonisée à l’échelle de l’État.
– simplification radicale des procédures administratives – comme le dossier de retraite, qui nécessite aujourd’hui près de 14 documents éparpillés entre plusieurs services – pour offrir aux usagers une expérience fluide, transparente et entièrement dématérialisée.
– Renforcement des compétences numériques des agents publics, afin d’accompagner cette transformation en profondeur.
– Déploiement d’infrastructures mutualisées (espaces Sénégal Services, centres d’appels unifiés) pour rapprocher le service public des citoyens, partout sur le territoire.
Au cours de cette séance de travail, certains point phares ont été identifiés : la mise sur pied d’un guichet unique et le réseau d’espaces de proximité pour un accès simplifié aux services publics, la dématérialisation complète des processus internes et des démarches usagers (citoyens, entreprises, partenaires), une plateforme e-learning nationale pour la formation continue des agents de l’État.
Les prochaines étapes sont connues. Il s’agira maintenant de mettre en place des groupes de travail conjoints pour opérationnaliser les priorités identifiées. Les deux différentes parties prenantes devront aussi procéder au cadrage mutuel des feuilles de route, avec un focus sur le guichet unique, l’interopérabilité et l’expérience usager. Sans oublier la tenue des ateliers techniques dès mai 2025 pour concrétiser les premiers chantiers.
[DIGITAL Business Africa] – L’ouvrage Les technologies numériques, nouvel allié de la couverture santé universelle au Cameroun, coécrit par le Dr Denis NGAE et le Dr Chevalier de Dieu KUTCHE TAMGHE, a été dédicacé ce 3 avril 2025 à Yaoundé.
Technologies numérique Dédicace
Membre de la Société camerounaise d’informatique médicale, enseignant d’informatique médicale et chercheur au Centre de recherches d’études diplomatiques internationales et stratégiques et à Savoirs & Développement, le Dr Denis NGA a accepté de présenter ce livre et quelques solutions de santé numérique aux internautes de Digital Business Africa.
Dr Denis NGA
Celui qui est par ailleurs chef de la division des projets, des études et de la prospective au ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et passionné de leadership en santé numérique pense qu’il est temps de cartographier le rôle actuel et futur des technologies numériques dans la réalisation de la CSU au Cameroun.
Interview.
Digital Business Africa : Vous avez récemment procédé à la dédicace de votre livre Les technologies numériques, nouvel allié de la couverture santé universelle au Cameroun. Comment est né ce projet éditorial ?
Dr Denis NGAE : Ce projet éditorial est né d’une conviction profonde et d’une observation du terrain. En tant que professionnel du MINPOSTEL, j’ai été témoin du potentiel immense des technologies numériques pour transformer divers secteurs, et la santé ne fait pas exception. Parallèlement, ma sensibilité aux défis de la couverture santé universelle (CSU) au Cameroun, où l’accès aux soins reste inégalitaire, a nourri une interrogation : comment ces outils numériques peuvent-ils devenir de puissants leviers pour rendre la santé plus accessible, plus équitable et plus efficace pour tous les Camerounais ?
Ce livre est donc le fruit d’une recherche passionnée, d’une analyse des initiatives existantes, des obstacles rencontrés et des opportunités inexploitées. Il s’agit d’une tentative de cartographier le rôle actuel et futur des technologies numériques dans la réalisation de la CSU au Cameroun, en offrant des pistes de réflexion et des propositions concrètes.
TEchnologies numériques
Digital Business Africa : Quels sont les exemples de technologies numériques utilisées dans la CSU au Cameroun que vous relayez dans votre livre ?
Dr Denis NGAE : Mon livre met en lumière plusieurs exemples concrets de technologies numériques déjà à l’œuvre, ou avec un fort potentiel, dans le contexte de la CSU au Cameroun. Bien que le Cameroun soit en phase de développement de ces initiatives à l’échelle nationale, il est instructif de regarder des exemples réussis ailleurs qui pourraient inspirer et éclairer la voie. Dans mon livre, je m’appuie sur des cas comme :
Les applications mobiles de santé (mSanté) : À l’instar du programme mTOMADY à Madagascar, qui utilise la messagerie SMS pour le suivi de la santé maternelle et infantile, ou du projet GiftedMom ici au Cameroun, qui offre des informations et un suivi de grossesse via mobile, les applications mobiles peuvent fournir des informations de santé, des rappels de traitement et faciliter la communication entre patients et professionnels de santé.
Les systèmes d’information sanitaire numériques : Des plateformes robustes pour la collecte et l’analyse de données de santé, similaires au programme DHIS2 en Tanzanie, sont cruciales pour une prise de décision éclairée et un suivi épidémiologique efficace au Cameroun.
La télémédecine : bien que moins répandue à grande échelle au Cameroun, le concept de connecter des patients éloignés avec des spécialistes rappelle des initiatives comme Babylon Health au Royaume-Uni ou Ada Health en Allemagne, qui offrent des consultations médicales à distance.
Les systèmes d’alerte et d’information : des programmes comme RapidSMS au Rwanda, utilisé pour la diffusion d’informations de santé publique et le suivi des épidémies par SMS, pourraient être adaptés au contexte camerounais.
Les solutions de lutte contre la contrefaçon de médicaments :
le projet mPedigree au Ghana, qui utilise des codes pour vérifier l’authenticité des médicaments via mobile, est un exemple pertinent pour garantir la qualité des soins au Cameroun.
L’utilisation de drones pour la distribution de médicaments :
le projet Zipline au Rwanda illustre le potentiel de l’acheminement rapide de fournitures médicales essentielles, y compris dans les zones difficiles d’accès au Cameroun.
Bien que les contextes nationaux varient, ces exemples – allant des initiatives africaines comme Jamii au Kenya (assurance santé numérique) aux programmes mondiaux comme Be He@lthy, Be Mobile (promotion de la santé par mobile, initié en Suisse) et aux systèmes d’assurance comme Seguro Popular au Mexique (qui pourrait intégrer des outils numériques pour l’enregistrement et le suivi des bénéficiaires) ou les plateformes de prise de rendez-vous comme DocPlanner en Pologne – offrent des leçons précieuses pour le développement et le déploiement de solutions numériques adaptées aux défis spécifiques de la CSU au Cameroun.
Le livre explore comment ces technologies et les enseignements tirés de ces expériences internationales peuvent être contextualisés et mis en œuvre pour renforcer la couverture santé universelle au Cameroun.
Digital Business Africa : Quelles sont vos propositions pour une meilleure utilisation des technologies numériques dans le secteur de la santé au Cameroun ?
Dr Denis NGAE : Pour une meilleure intégration et utilisation des technologies numériques dans le secteur de la santé au Cameroun, je propose plusieurs axes stratégiques dans mon livre :
L’élaboration d’une stratégie nationale de e-santé claire et inclusive : Un cadre global définissant les priorités, les normes d’interopérabilité, les questions de sécurité et de protection des données, et impliquant tous les acteurs (MINSANTE, MINPOSTEL, secteur privé, société civile).
Le renforcement des infrastructures numériques : Un accès internet fiable et abordable, ainsi qu’une couverture réseau étendue, sont des prérequis essentiels pour le déploiement à grande échelle des solutions numériques en santé.
Le développement des compétences numériques des professionnels de santé et de la population : Des programmes de formation adaptés sont nécessaires pour garantir l’adoption et l’utilisation efficace des outils numériques.
L’encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat local : soutenir les startups technologiques camerounaises spécialisées dans la santé à travers des incubateurs, des financements et un environnement réglementaire favorable.
La promotion de l’interopérabilité des systèmes d’information sanitaire : Assurer que les différentes plateformes et applications peuvent communiquer entre elles pour un meilleur suivi des patients et une vision globale du système de santé.
La mise en place de mécanismes de financement durables : explorer des modèles économiques viables pour assurer la pérennité des initiatives de e-santé.
L’implication active des communautés : adapter les solutions numériques aux contextes locaux et aux besoins spécifiques des populations.
Digital Business Africa : Le Minpostel et le Minsanté n’ont pas encore de cadre commun de concertation et de développement pour faciliter l’essor des startups technologiques camerounaises spécialisées dans le secteur de la santé. Vous qui êtes en service au Minpostel, quelles sont vos actions pour la mise sur pied et l’opérationnalisation de ce cadre de concertation et d’accompagnement ?
Dr Denis NGAE : Votre observation est pertinente et souligne un défi important. Conscient de cette nécessité, et dans le cadre de mes fonctions à la division des projets, des études et de la prospective au MINPOSTEL, j’ai entrepris plusieurs actions et continue de plaider en faveur de la mise en place d’un tel cadre :
Sensibilisation et plaidoyer interne : J’ai initié des discussions au sein du MINPOSTEL pour souligner l’urgence et le potentiel d’une collaboration structurée avec le MINSANTE afin de stimuler l’écosystème de la e-santé au Cameroun.
Identification des points de convergence et des synergies potentielles : J’ai contribué à des analyses préliminaires pour identifier les domaines où une collaboration entre les deux ministères serait la plus fructueuse (par exemple, la normalisation des données de santé numériques, la sécurité des systèmes, l’interopérabilité).
Proposition de mécanismes de concertation : J’ai participé à l’élaboration de propositions concrètes pour la mise en place d’un comité de pilotage interministériel, de groupes de travail thématiques et de plateformes d’échange régulières entre le MINPOSTEL, le MINSANTE et les startups de la e-santé.
Soutien aux initiatives existantes : je m’efforce de soutenir et de mettre en lumière les initiatives prometteuses de startups camerounaises dans le domaine de la santé numérique, afin de démontrer leur potentiel aux décideurs.
Plaidoyer pour un environnement réglementaire favorable : je contribue aux réflexions sur la nécessité d’adapter le cadre réglementaire pour encourager l’innovation dans l’e-santé, tout en garantissant la sécurité et la protection des données des patients.
La mise en place d’un cadre formel demande du temps et l’engagement de toutes les parties prenantes. Cependant, je reste optimiste et déterminé à continuer mes efforts pour que cette collaboration devienne une réalité au bénéfice du secteur de la santé et de l’écosystème numérique camerounais.
Digital Business Africa : Qui est le Dr Denis Ngae et qui est le Dr Chevalier de Dieu Kutche Tamghe ?
Dr Denis NGAE :Denis Ngae, docteur PhD en gestion des systèmes d’information, est avant tout un professionnel passionné par le potentiel des technologies numériques au service du développement, et plus particulièrement dans le secteur de la santé. Je suis actuellement chef de la division des projets, des études et de la prospective au ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) du Cameroun. Mon parcours académique et professionnel m’a permis d’acquérir une expertise dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, et je suis convaincu que ces outils peuvent jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité de vie des populations. La publication de cet ouvrage est une manifestation de cet engagement.
Chevalier de Dieu KUTCHE TAMGHE, docteur PhD en sciences appliquées du développement, est pour sa part une figure majeure du secteur académique et managérial au Cameroun. Avec plus de 15 ans d’expérience, il est actuellement directeur adjoint des affaires académiques à l’ISTAMA/INUBIL, où il aide à transformer l’institut en université. Chercheur actif, ses travaux portent sur les dynamiques organisationnelles et la performance dans divers secteurs. Il a occupé des postes de direction, y compris directeur commercial et marketing chez Yavascular Africa. Son expertise en gestion et stratégie pédagogique en fait un acteur clé du développement institutionnel.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam veut sortir les CTD des sentiers battus. Le MINDDEVEL a organisé l’Atelier national sur la Modernisation des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) au Palais des Congrès de Yaoundé du 22 au 23 avril 2025. Les travaux se sont tenus sous le thème « Réussir la transformation numérique pour une modernisation effective des collectivités territoriales décentralisées ».
Occasion pour les Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) de présenter leur stratégie pour l’accélération de la transformation numérique des villes unies et communes du Cameroun.
Augustin Tamba, président des Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC), a rappelé que « le numérique revêt plus que jamais un certain nombre d’enjeux et de défis pour la transformation structurelle de l’administration communale ».
Selon le président, ces travaux apporteront une plus-value substantielle dans la gouvernance communale du Cameroun.
Dans sa note inaugurale, Bernard Messengue Avom, universitaire et homme politique, a présenté la digitalisation comme une panacée au problème de la gouvernance au niveau local.
« La digitalisation apparaît comme la réponse structurante et systématique à plusieurs faiblesses identifiées dans la gestion des administrations locales, en l’occurrence l’inefficacité de l’action administrative au niveau local, la fragmentation des systèmes d’informations, la faible traçabilité des données, l’opacité de certaines pratiques de gestion financière.
En s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les communes peuvent améliorer la coordination des services, mutualiser les données intersectorielles, autoriser les processus administratifs répétitifs, garantir la sécurité des transactions de tout genre ».
Bernard Messengue Avom ajoute que « la digitalisation jouera un rôle crucial dans la mise en place des outils de pilotage et de planification des collectivités territoriales décentralisées ».
La plénière d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, représentant du chef de l’État S.E Paul Biya.
Etaient conviés à ces travaux, les présidents des conseils régionaux, les maires et les différents partenaires qui accompagnent la décentralisation, des membres du gouvernement, entre autres invités.
[DIGITAL Business Africa] – L’un des banquets de l’innovation technologique en Afrique est ouvert à Alger. Les travaux du ICT Africa Summit 2025 ont débuté ce lundi 21 avril 2025 au Palais des expositions. Placé sous le thème « Unlocking Digital Horizons », l’événement devrait accueillir plus de 150 exposants, des leaders de l’industrie numérique et des startups innovantes jusqu’au 23 avril 2025.
En marge du ICT Africa Summit, une conférence sur la protection des données à caractère personnel a été organisée, le 18 avril 2025. Le thème était intitulé « Loi 18-07 : comment se conformer ? ».
La loi 18-07, promulguée en 2018, vise à protéger les données personnelles des individus en Algérie. Elle s’applique à tous les organismes publics et privés établis en Algérie ou ciblant directement des résidents algériens.
Les données personnelles en question ici sont le nom, le prénom, le numéro de téléphone, l’adresse IP, ainsi que des informations sensibles sur la santé, l’origine sociale ou ethnique, et d’autres caractéristiques similaires qui sont protégées par cette loi.
Avec cette loi, les entreprises algériennes sont tenues d’ assurer la confidentialité des données individuelles de leurs clients et partenaires. Cela, en leur garantissant la confidentialité, l’intégrité et la sécurité des informations personnelles, tout en respectant les droits des individus concernés.
En d’autres termes, la loi 18-07 définit clairement les responsabilités des entités concernées en matière de collecte, de traitement et d’utilisation des données personnelles.
Cette loi est entrée en vigueur le 10 août 2023. L’Autorité nationale de la protection des données à Caractère Personnel (ANPDP) veille au respect de cette loi. En cas de manquement, des sanctions pénales lourdes sont prévues.
l’ANPDP peut parfois sanctionner lourdement les entités traitant des données personnelles ne respectant pas les directives. Les peines représentent des emprisonnements allant de deux mois (02) à cinq (05) ans et des amendes comprises entre 20 000 et 1 000 000 DA. La personne morale est pénalement responsable conformément aux règles prévues par le code pénal.
Solutions de sécurité
Pour assurer aux clients une sécurité des données à caractère personnel, de nombreuses solutions de sécurité sont envisageables. Il s’agit du :
1. Chiffrement des Données : L’intégration du chiffrement des données dans un environnement d’hébergement localisé en Algérie offre une couche supplémentaire de sécurité. Les Certificats SSL sont des outils standard pour sécuriser les transmissions de données, et leur utilisation est cruciale pour protéger la confidentialité des informations échangées.
2. Contrôle d’Accès et Gestion des Identités : Les services de serveurs virtuels privés (VPS) et dédiés permettent une gestion fine des accès, renforçant la protection des données en restreignant l’accès uniquement aux utilisateurs autorisés.
3. Systèmes de Détection des Intrusions (IDS) : L’intégration de systèmes de détection des intrusions offre une surveillance constante des activités réseau, permettant une détection précoce des anomalies et des menaces potentielles.
4. Data Backup (Sauvegarde des données) : Les données d’une entreprise ont beau être soigneusement stockées et structurées, un accident matériel est vite arrivé et disposer d’un plan B est une excellente option pour se parer. Mettre en place un système de backup en externe permet de restaurer ses données lors d’une perte.
5. Pare-feu (Firewall) : Des pare-feu bien configurés sont essentiels pour filtrer le trafic réseau, limitant ainsi les risques d’accès non autorisés et renforçant la sécurité des données stockées.
6. Gestion des Vulnérabilités : La sauvegarde régulière des données contribue à la résilience face aux incidents. La gestion proactive des vulnérabilités garantit une protection continue en identifiant et en corrigeant rapidement les faiblesses potentielles.
7. Solutions de Gestion des Logs : Une gestion efficace des logs facilite la traçabilité des opérations, améliorant ainsi la détection précoce des incidents de sécurité.
8. Protection contre les Logiciels Malveillants : L’utilisation de solutions antivirus et antimalwares sur des serveurs dédiés constitue une mesure standard pour prévenir les infections et protéger les données.
9. Gestion des Patches : La gestion rigoureuse des correctifs logiciels est cruciale pour maintenir un environnement sécurisé, minimisant les risques liés à des vulnérabilités connues.
10. Solutions de Confidentialité des Emails : L’intégration de fonctionnalités de chiffrement des emails dans une infrastructure de messagerie sécurisée renforce la confidentialité des communications électroniques et des données échangées.
[DIGITAL Business Africa] – Le Programme des Nations Unies pour le Développement affiche son objectif : façonner un avenir numérique prospère et durable pour tous. Le Tchad compte saisir cette occasion. Le ministre des Télécommunications, de l’ Économie numérique et de la Digitalisation Michel Boukar et Francis James, représentant résident du PNUD se sont entretenus ce 17 avril 2025 de l’intelligence artificielle. 2025, année de moisson grâce à l’ IA. Les deux parties, lors de cette audience, ont examiné les fruits de la technologie.
« Le Tchad ne peut rester en marge de cette révolution numérique mondiale. L’intelligence artificielle doit être un levier de développement et un outil de lutte contre la pauvreté », a indiqué le ministre Dr Michel Boukar.
A l’issue de cette concertation, le ministre Michel Boukar et Francis James, représentant résident du PNUD ont convenu de l’organisation d’un Forum sur l’intelligence artificielle au Tchad dans les mois à venir.
Le ministre des Télécommunications de l’ Economie numérique et de la Digitalisation Michel Boukar a sollicité l’accompagnement du PNUD. L’organisation onusienne conduit la colaboration à l’échelle mondiale en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable, au premier rang de laquelle se trouve l’IA. Ce Forum permettra de tracer les contours de cette technologie innovante au Tchad. En faisant de l’ IA un outil de lutte contre la pauvreté.
Selon le PNUD, l’intelligence artificielle a un potentiel énorme qui peut être utile aux pays en voie de développement.
» L’intelligence artificielle (IA) a la capacité de transformer les sociétés et de favoriser un développement durable pour tous. Des recherches récentes montrent que les technologies numériques, y compris l’IA, peuvent bénéficier directement à 70 % des Objectifs de développement durable (ODD) fixés pour 2030″.
En dehors de cet immense potentiel, il reste que l’IA connaît aujourd’hui un essor inégal. Ce que décrie le PNUD.
» Seuls 2 % des centres de données dans le monde se trouvent en Afrique, et seulement 5 % des innovateurs africains dans le domaine de l’IA ont accès à la puissance de calcul dont ils ont besoin. Dans le monde, une personne sur trois n’a pas accès à internet. En 2023, 67,2 milliards de dollars ont été investis dans le secteur de l’IA aux États-Unis, contre seulement 15 millions au Kenya et 2,9 millions au Nigéria.
L’IA au centre de la politique générale du gouvernement tchadien
Lors de sa déclaration de la politique générale le 25 février 2025 devant le Parlement, le Premier ministre tchadien, Allah-Maye Halina, a mis en avant une vision résolument tournée vers l’innovation. Parmi les grandes orientations de son gouvernement, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur agricole figure comme un levier stratégique pour moderniser et rentabiliser l’agriculture nationale. Plusieurs solutions basées sur l’IA seront progressivement mises en place :
• L’usage des drones agricoles pour surveiller les cultures, détecter les maladies et optimiser l’irrigation.
• L’installation de capteurs intelligents capables de mesurer l’humidité du sol et la température afin d’ajuster automatiquement l’arrosage.
• Le développement de systèmes intelligents d’irrigation contrôlés par IA pour une gestion optimale des ressources en eau et la réduction du gaspillage.
Cette approche technologique vise à rendre l’agriculture plus résiliente face aux changements climatiques et aux aléas naturels qui impactent régulièrement les récoltes.
[DIGITAL Business Africa] – Le compte X du président Paul Biya s’apparente à une cathédrale. Assez spacieux pour contenir les critiques constructives. Tolérant envers les brebis égarées. Sur les réseaux sociaux, on se tout permis. Même de tutoyer le chef de la magistrature suprême d’un pays. Celui qui incarne la constitution du pays. S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun, n’a aucune chance d’échapper à cette réalité.
Depuis le 1er avril 2025, le chef de l’État a décidé de descendre dans l’arène. Sur son compte, est postée une pensée (en anglais et en français) traduisant sa vision pour le Cameroun. Comme une profession de foi qui se construit progressivement. Les messages sont relativement clairs et élaborés. Les jeunes se sentent plus touchés par cette communication digitale.
Les réseaux sociaux étant le théâtre de la liberté d’expression, chaque post peut soit vous adouber soit vous débouter. Joël le Leviatan (@joelLeviatan) semble épouser les idées du président Paul Biya. Et il est favorable à la candidature de celui-ci pour briguer un autre mandat. Il ne s’en cache pas.
« M. le Président, vous êtes une fierté pour ce pays. Vous êtes un modèle pour cette Afrique. Octobre 2025, on est ensemble ».
Leaticia Yaptie (@LeaticiaYaptie) semble séduite par la communication adoptée par Paul Biya ces derniers temps. Elle aussi pense à l’élection présidentielle d’octobre.
« J’ai hâte de connaître quel sera le slogan de la campagne électorale de M. le Président S.E. Paul Biya. Il a une équipe de communication très inspirée. J’ai hâte de savoir ce qu’ils vont créer cette fois-ci pour l’élection 2025, même si rien n’est fait après ».
Si Leaticia Yaptie (@LeaticiaYaptie) a hâte de connaître le slogan de campagne, en face, il y a les haters (un rageux adepte d’attaques purement gratuites) du président. Cerruty Zogo (@cerruty_zg) le prévient.
« Le père, les gars de Santa Barbara arrivent pour t’insulter. Mais même s’ils viennent en lot de 10-10, tu vas les plier comme les formats A4 ».
Pas besoin d’en arriver là, cher Cerruty Zogo. On a dit liberté d’expression. Et donc liberté d’exprimer son ressenti. Djoumbissi Yvan( @DjoumbissiYvan) est pour le vivre-ensemble. Mais:
« Il faut aussi promouvoir le manger ensemble. « On est ensemble » ne suffit pas, monsieur le Pr ».
Parti républicain chrétien cameroun ( @PartiChretienCm) abonde dans la même direction que @DjoumbissiYvan
« On est ensemble, mais nous ne mangeons pas ensemble. On est ensemble, mais nous ne sommes pas ensemble dans l’injustice. Notre rêve est d’être ensemble dans l’égalité des chances pour tous ».
Paul Biya, dans son post de ce 18 avril 2025, dénonce le tribalisme, le clanisme ainsi que le régionalisme qui effilochent le tissu social. Le président de la République poste:
Le compte Back to Africa ( @nkwengoua_yna) exhorte le chef de l’ Etat à la rigueur .
« Mr le président Paul Biya, faites simplement appliquer la loi sur ces questions, elles valent mieux que des posts sur X ».
La loi N° 2019/020 du 24 DEC 2019, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal, stipule en son article 241- :
« Est puni d’un emprisonnement de 1 à 2 ans et d’une amende de 300.000 à 3 millions de FCFA, celui, qui par quelque moyen que ce soit, tient des discours de haine ou procède aux incitations à la violence contre les personnes en raison de leur appartenance tribale ou ethnique ».
En famille le linge sale se lave, dit-on. Certains comptes émettent des critiques les plus acerbes sans en être inquiétés (pour le moment). D’autres profèrent des injures à l’encontre du chef de l’État plutôt que de poser leurs doléances. L’article 305.– Diffamation de la loi n° 93/013 du 22 décembre 1993 est pourtant clair :
« (1) Est puni d’un emprisonnement de six jours à six mois et d’une amende de 5 000 à 2 millions de francs ou de l’une de ces deux peines seulement celui qui, par l’un des moyens prévus à l’article 152, porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne en lui imputant directement ou non des faits dont il ne peut rapporter la preuve ».
Alors, méfiance ! Le gendarme de l’internet au Cameroun, l’ Agence national des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) patrouille.
Patrick Benon, DG d'Orange Cameroun, sur le terrain
[DIGITAL Business Africa] – Le groupe français Orange a annoncé ce 17 avril 2025 avoir déployé, pour la première fois et simultanément dans ses 17 filiales en Afrique et au Moyen-Orient, l’initiative “My Customer, My Boss”.
Cette opération constitue une première à l’échelle du continent pour une entreprise de cette envergure. Elle vise à renforcer l’écoute client à tous les niveaux de l’organisation, en mobilisant, le même jour, plus de 10 000 collaborateurs de toutes les fonctions, pour aller directement à la rencontre de 15 000 clients situés dans 120 villes et villages.
Les retours recueillis sur le terrain seront analysés en utilisant les technologies les plus récentes de l’intelligence artificielle et transformés en actions concrètes lors de hackathons internes organisés dans chaque pays.
Inspirée d’une initiative lancée avec succès en Sierra Leone, cette démarche marque une nouvelle étape dans la culture managériale d’Orange Afrique et Moyen-Orient : faire de chaque salarié un acteur de la satisfaction client, quel que soit son rôle dans l’entreprise. Dans les grandes villes comme dans les zones plus reculées, les équipes ont échangé avec les clients grand public, les entreprises, les utilisateurs d’Orange Money et les partenaires, afin de mieux comprendre leurs attentes et leurs usages.
Cette initiative, appelée à devenir un rendez-vous annuel, s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de l’expérience client afin d’évaluer leur satisfaction, comprendre leurs attentes et continuer d’améliorer les services qui leurs sont destinés. Les retours recueillis sur le terrain seront analysés en utilisant les technologies les plus récentes de l’intelligence artificielle et transformés en actions concrètes lors de hackathons internes organisés dans chaque pays.
Pour faciliter la collecte des données, une application mobile a été développée par Gofiled, une startup issue de l’Orange Digital Center de Tunisie. Cette collaboration illustre la volonté d’Orange de conjuguer innovation locale, impact sociétal et performance business, en mobilisant son écosystème entrepreneurial pour répondre aux besoins du terrain.
Pour Brelotte Ba, Directeur Général Adjoint Orange Afrique et Moyen-Orient, « l’expérience client est l’affaire de tous, chaque salarié, sans exception, s’engage à répondre aux attentes de nos clients avec excellence. Avec My Customer, My Boss, nous démontrons que notre engagement à servir est collectif, concret et tourné vers l’avenir en organisant pour la première fois, à l’échelle du continent, une mobilisation collective de cette ampleur. Je tiens à remercier l’ensemble des collaborateurs qui se sont portés volontaires pour aller à la rencontre de nos clients et partenaires avec professionnalisme, écoute et enthousiasme. »
À travers “My Customer, My Boss”, Orange fait de la proximité, de l’écoute et de l’engagement collectif des piliers majeurs de son approche client sur le continent.
Le groupe Orange :
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 40,3 milliards d’euros en 2024 et 127 000 salariés au 31 décembre 2024, dont 71 000 en France. Le Groupe servait 291 millions de clients au 31 décembre 2024, dont 253 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Ces chiffres tiennent compte de la déconsolidation de certaines activités en Espagne liées à la création de la co-entreprise MASORANGE. Le Groupe est présent dans 26 pays (y compris les pays non consolidés).
Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business. En février 2023, le Groupe a présenté son plan stratégique « Lead the Future », construit sur un nouveau modèle d’entreprise et guidé par la responsabilité et l’efficacité. « Lead the Future » capitalise sur l’excellence des réseaux afin de renforcer le leadership d’Orange dans la qualité de service.
Orange est coté sur Euronext Paris (symbole ORA).
Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) :
OMEA est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen Orient et compte plus de 161 millions de clients au 31 décembre 2024. Avec 7,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, Orange MEA est la première zone de croissance du groupe Orange.
Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers, est disponible dans 17 pays et compte plus de 100 millions de clients. Orange, opérateur multi-services, partenaire de référence de la transformation digitale apporte son expertise pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
[DIGITAL Business Africa] – Internet Society Togo en passe d’effectuer un travail structurel d’internet. ISOC-Togo a organisé une formation à l’École Polytechnique de Lomé (EPL), le mercredi 16 avril 2025, autour du concept d’acceptation universelle des noms de domaine à l’École Polytechnique de Lomé (EPL). L’objectif est de promouvoir l’intégration des langues nationales dans le système mondial de nommage sur internet, encore largement dominé par le script latin (système d’écriture basé sur les lettres de l’alphabet latin classique, dérivé d’une forme de l’alphabet grec).
L’événement, organisé en partenariat avec l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), rassemble ainsi plus de 850 étudiants, dont 300 en présentiel, autour d’enjeux liés à l’infrastructure, à la gouvernance, à l’IA, ou encore à la cybersécurité.
Pour Vitus Emmanuel Agbenowossi, président d’ISOC-Togo, cette initiative vise à « rendre nos langues visibles sur Internet et garantir à tous un accès équitable aux ressources numériques, dans leur propre langue ».
Renforcer l’infrastructure internet dans les pays en développement
ISOC ne fait pas que promouvoir les langues locales sur internet. L’organisation s’emploie aussi à renforcer l’infrastructure internet, à créer un environnement politique favorable et à accélérer l’accès à un internet fiable et abordable dans les régions en développement. C’est ainsi qu’ ISOC a lancé le Programme de bourses de peering à l’adresse des personnes motivées, prêtes à défendre un meilleur internet dans leurs pays. Les bénéficiaires pourront participer à un événement international, de recevoir une formation poussée et de collaborer avec des experts du monde entier.
Objectifs du programme
Le Programme de bourses de peering de l’Internet Society 2025 est une opportunité vise à renforcer l’infrastructure Internet locale, à créer un environnement politique favorable et à accélérer l’accès à un internet fiable et abordable dans les régions en développement.
Le programme veut :
• Former 15 boursiers venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie-Pacifique.
• Renforcer les compétences en peering, interconnexion, routage, IXP et politiques Internet.
• Offrir un espace de collaboration mondiale via des forums et événements.
• Encourager l’impact local en soutenant des projets dans les pays d’origine.
Les femmes, les jeunes, les participants des pays les moins avancés et des petits États insulaires sont les cibles principales du programme.
[DIGITAL Business Africa] – La rumeur concernant l’entrée sur le marché des médias sociaux d’OpenAI enfle. Alors que le monde de la technologie attend la naissance de GPT-5 (avec des fonctionnalités avancées, telles que la reconnaissance vocale, un canevas interactif et une recherche approfondie), l’entreprise américaine serait prête à lancer le réseau social du Futur.
Le site theverge.com rapporte cette semaine qu’OpenAI souhaite s’inspirer de la stratégie d’Elon Musk, qui a fusionné son IA Grok et son réseau social X. Et ce, en vue d’obtenir de plus grands volumes de données en temps réel pour entraîner ses modèles, mais également d’accéder à la génération de revenus publicitaires. Ce qui ferait d’OpenAI un concurrent sérieux de Meta.
La maison mère de Facebook déploie actuellement sa propre intelligence artificielle dans Facebook Messenger, Instagram et WhatsApp. Il faut souligner au passage que ChatGPT dépassait les 400 millions d’utilisateurs chaque semaine en février 2025, selon 01net.com.
Si le réseau social d’OpenAI est finalement lancé, l’entreprise pourrait passer à une autre dimension, si l’on en croit les avantages qui sont vantés. Notamment :
• Le prototype Interne Dévoilé : Des sources de The Verge révèlent qu’un prototype de fil d’actualité, mettant en avant les prouesses créatives de ChatGPT, est en phase de test chez OpenAI.
• le feedback Exclusif : Le PDG Sam Altman explore actuellement les réactions d’experts extérieurs pour peaufiner ce concept disruptif, visant à offrir une expérience utilisateur inédite.
• La stratégie de Données Révolutionnaire : En récoltant des données en temps réel grâce aux interactions sur ce potentiel réseau social, OpenAI pourrait propulser ses modèles d’IA à des niveaux encore inexplorés.
•Un pari Risqué mais Audacieux : Alors que le projet demeure encore secret et que son format final (application autonome ou intégration à ChatGPT) reste indéfini, la simple rumeur de cette initiative a déjà fait chavirer l’imaginaire collectif.
Par Jean Materne Zambo, sources : theverge.com, 01net.com, lesnumeriques.com
[DIGITAL Business Africa] – Oligui Nguema a faim de changement comme une panthère placée à la diète. Le nouveau président élu du Gabon nourrit de solides appétits pour transformer le pays qu’il dirige. Avec 90,35 % des suffrages récoltés à l’issue du scrutin du 13 avril 2025, selon les chiffres provisoires du ministère de l’Intérieur, Brice Clotaire Oligui mise sur la révolution numérique.
En effet, le numérique dans le programme politique de Brice Oligui Nguema constitue le troisième pilier. Le chef de l’État compte doubler la contribution du numérique au PIB (actuellement à 5 %) et accélérer la modernisation de l’administration. En matière d’e-gouvernement, le Gabon occupe la 15e place en Afrique, avec un indice de développement de l’administration numérique de 0,5741, selon les évaluations des Nations unies
Des projets sont annoncés, pour que le Gabon soit ce hub technologique de la sous-sous-région Afrique centrale tant souhaité. Il s’agit notamment de la construction de datacenters pour la souveraineté numérique (projet confié à l’indien Shapoorji-Pallonji). Ces centres de données devraient soutenir en principe le développement d’un écosystème numérique dynamique et performant.
Autre projet annoncé, la création de pôles d’innovation, incubateurs, espaces de coworking pour stimuler l’entrepreneuriat tech, la dématérialisation des services publics, avec une plateforme dédiée dès le 1er semestre 2025. Ces structures auront pour mission d’accompagner les jeunes entreprises (start-up) dans leur phase de croissance et de développement.
L’accès au financement, aux marchés publics et aux opportunités d’affaires sera facilité pour ces jeunes pousses innovantes. La création d’espaces de coworking modernes est aussi envisagée. Cela, pour stimuler l’innovation et favoriser les échanges et les collaborations entre les différents acteurs de l’écosystème technologique gabonais.
Concernant ce dernier volet, le chef de l’État projette de moderniser les infrastructures existantes et de garantir un accès équitable à internet pour tous les Gabonais. Brice Clotaire Oligui Nguema résout également d’accélérer le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire national. Il en fait d’ailleurs une priorité absolue.
L’objectif principal est de généraliser la couverture haut débit, en particulier dans les zones rurales qui sont actuellement mal desservies. Cette initiative vise à réduire significativement la fracture numérique qui persiste dans le pays. Selon les mots du gouvernement, « la connectivité est perçue comme un droit fondamental », assurant que chaque citoyen, administration et entreprise puisse bénéficier d’une connexion internet rapide, fiable et abordable.
Selon les données de DataReportal, le Gabon comptait au début de l’année 2025 déjà 1,84 million d’internautes, ce qui représente un taux de pénétration de 71,9 %. Le gouvernement ambitionne d’atteindre un taux de 100 %, ce qui nécessitera un renforcement considérable des infrastructures et une accessibilité accrue aux services numériques dans l’ensemble du pays. Toutes ces données consacrent au Gabon un indice TIC de 74,7/100.
À titre de rappel, le Gabon a lancé le programme « Gabon-Digital » le 5 novembre 2025. L’initiative bénéficie d’un financement de 44 milliards FCFA de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
Le programme s’articule autour de trois axes majeurs :
– La modernisation des services publics numériques
– La dématérialisation des procédures administratives
– Le renforcement de l’interconnexion des administrations
Ce programme vise à intégrer le numérique au cœur de notre administration pour atteindre l’efficacité et la transparence. L’Agence nationale des Infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF) est chargée d’assurer la coordination technique de ce programme structurant pour l’avenir du service public gabonais.
[DIGITAL Business Africa] – Le coup d’envoi du Gitex Africa 2025 a aussi connu un moment fort: la signature d’un protocole d’accord entre Ericsson et le gouvernement marocain. Le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le géant suédois des télécoms Ericsson se sont engagés ce 14 avril 2025 à promouvoir l’inclusion numérique au Maroc. En clair, les deux parties s’engagent à explorer différents domaines dont les entrepreneurs et petites entreprises au Maroc pourront tirer parti.
Ce partenariat permettra aux entrepreneurs et hommes d’affaires d’acquérir des compétences numériques essentielles du 21e siècle, contribuant à l’emploi durable et à l’innovation dans tous les secteurs. Il s’inscrit pleinement dans la vision du ministère en matière de promotion de l’inclusion économique et de soutien aux petites entreprises.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que ce protocole d’accord vise à accélérer l’inclusion numérique au Maroc, notant que ce partenariat contribuera à enrichir l’écosystème entrepreneurial national.
De son côté, Majda Lahlou Kassi, présidente d’Ericsson Maroc et vice-présidente d’Ericsson Afrique de l’Ouest et Australe, a relevé que cet accord permettra à l’entreprise suédoise de partager son expertise et de mettre à disposition ses plateformes d’apprentissage au profit de l’écosystème entrepreneurial du Royaume, considéré comme l’un des plus résilients du continent.
La troisième édition du GITEX Africa accueille 45.000 participants et plus de 1.400 exposants venant de 130 pays.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cet événement technologique, notamment des conférences, des forums de networking et des initiatives innovantes. Avec des thématiques clés telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech et la SportsTech.
L’opérateur suédois est actif au Maroc à travers des initiatives qui visent à former les populations aux technologies. L’on se rappelle que l’opérateur Ericsson avait organisé les Technology Days au Maroc dans le cadre du développement de la 5G du 3 au 6 décembre 2024 à Rabat et à Casablanca. L’évènement avait réuni différents acteurs du secteur des télécommunications pour discuter du rôle de la 5G dans la transformation du paysage numérique du pays.
Pour rappel, les Technology Days visaient à mettre en avant la place centrale qu’occupent des technologies telles que la 5G et l’IA dans la transformation numérique du Maroc, en parfait alignement avec la stratégie nationale Maroc Digital 2030 et le plan de lancement de la 5G dans le pays. Pendant les Technology Days, Ericsson a accueilli des clients, des régulateurs, des opérateurs locaux, des partenaires industriels et les médias.
[DIGITAL Business Africa] – Orange annonce les couleurs en ce début du Gitex Africa 2025. L’un des plus grands salon de la technologie en Afrique qui se tient au Maroc du 14 au 16 avril 2025 permet aux entreprises d’exposer leur savoir-faire. Et quand on parle de savoir-faire dans ce salon du Gitex Africa, Orange est là pour vous en mettre plein les yeux avec ses solutions innovantes. L’opérateur a lancé en exclusivité la nouvelle génération de smart routeurs ce 14 avril 2025.
Par cette innovantion, Orange Maroc révolutionne la connectivité avec cette nouvelle génération de smart routeurs, éco-responsables, au design marocain et ultra-sécurisés, lancés avec son partenaire Bitdefender.
Selon plusieurs sources, les nouveaux routeurs offrent une performance ultra-rapide, une sécurité renforcée, une gestion 100% autonome, et un design inspiré des mosaïques et moucharabieh marocains. Ils sont également propulsés par « prpl OS », un système d’exploitation open-source de nouvelle génération qui transforme la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs appareils connectés.
« Nous sommes ravis de l’intégration de prpl OS dans les futurs nouveaux smart routeurs d’Orange Maroc. En offrant un système d’exploitation flexible, sécurisé et open-source, prpl OS permet de répondre aux besoins d’une connectivité haut débit et sécurisée, tout en apportant une gestion autonome et intuitive, tant pour nos clients particuliers que pour les entreprises »,
a déclaré Hendrik Kasteel, CEO Orange Maroc, cité par un communiqué publié par Orange Maroc
De son côté, Jose Lopez, VP of Global Sales, Technology Licensing & Service Providers à Bitdefender a dit toute sa fierté pour cette collaboration.
« Nous sommes fiers de collaborer avec Orange Maroc et de renforcer la sécurité des smart routeurs Next Gen, grâce à notre expertise en cybersécurité. L’intégration de prpl OS assure une gestion sécurisée et autonome des services, permettant à chaque utilisateur de protéger son réseau tout en offrant une expérience simplifiée ».
Les startups encadrées par Orange Digital Center ont eu l’occasion de présenter leurs projets à de nombreux visiteurs, dont le ministre de l’Éducation nationale du Préscolaire et des Sports Mohamed Saâd Berrada, venu saluer leur engagement et leur dynamisme.
La première journée d’ Orange Maroc s’achève avec un partenariat stratégique avec Flat6Labs. Il vise à renforcer l’accompagnement des startups locales et leur offrir de nouvelles perspectives de croissance.
La troisième édition du GITEX Africa accueille 45.000 participants et plus de 1.400 exposants venant de 130 pays. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cet événement technologique, notamment des conférences, des forums de networking et initiatives innovantes. Avec des thématiques clés telles que l’EdTech, l’AgriTech, la HealthTech, et la SportsTech.
[DIGITAL Business Africa ] – Spaxe X continue son expansion. L’entreprise mère de Starlink vient de faire tomber une nouvelle résistance. Cette fois, c’est la Somalie qui a capitulé. Le pays vient d’ octroyer la licence d’exploitation à Starlink pour le lancement de ses services. Le directeur de la communication au ministère des Télécommunications, Mustafa Yasiin, l’a annoncé ce 13 avril 2025 sur sa page Facebook. Cet agrément donné à Starlink advient après deux ans de négociations entre l’opérateur et le gouvernement somalien.
Selon des sources gouvernementales, le lancement des activités de Starlink en Somalie marque une étape importante pour le pays, où seulement 28 % de la population avait accès à internet en 2022. Starlink pourrait ainsi aider à combler les lacunes en matière de couverture dans les zones rurales où les infrastructures de télécommunication sont limitées.
Aussi Starlink pourra-t-il couvrir les districts reculés et les zones rurales, promouvoir la recherche (études en ligne), offrir des installations médicales éloignées, promouvoir le télétravail.
Le service promet des vitesses allant jusqu’à 100-200 Mbps, mais son coût pourrait limiter son adoption dans un pays où les revenus moyens sont faibles. Les fournisseurs locaux comme Hormuud et Dalkom Somalia travaillent à étendre les réseaux de fibre optique, mais le déploiement de Starlink pourrait offrir une alternative temporaire dans les zones difficiles d’accès.
Pour Mustafa Yaasin Sheik, directeur général de SomaliaNCA, : « l’entrée de Starlink en Somalie représente une étape importante dans nos efforts pour combler la fracture numérique dans notre pays ».
Mohamed Mo’allim, ministre des Communications et des Technologies, a quant à lui a souligné : « Nous saluons Starlink. Cela correspond à notre vision de fournir des services Internet abordables et accessibles à tous les Somaliens ».
Avec internet par satellite haut débit de Starlink, les zones reculées de Somalie seront enfin connectées, apportant services, opportunités et autonomisation à des millions de personnes. Le service d’internet par satellite Starlink de SpaceX a obtenu l’approbation pour opérer en Somalie.
Starlink est désormais actif dans plus de 100 pays, dont le Nigeria, le Rwanda, le Tchad et le Soudan du Sud, Madagascar, Djibouti, le Mozambique, le Kenya, le Malawi, le Bénin, la Zambie, l’ Eswatini, le Botswana, et le Ghana, le Niger, le Libéria, la Sierra Leone.
[DIGITAL Business Africa] – Le Goin’ Digital entre en scène. Son lancement a eu lieu ce 11 avril 2025, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN), Alioune Sall au Building administratif président Mamadou Dia. Présents à cet événement, S.E Sönke Siemon, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal, et de S.E Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal. L’ambassade de France était représentée par Laurent Viguie, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle.
Chaque activité du projet Goin’ Digital a été réajustée pour s’articuler avec les priorités du New Deal Technologique, conformément à la nouvelle gouvernance des projets numériques au Sénégal.
Goin’ Digital vise donc à appuyer la mise en œuvre du New Deal Technologique (NDT) du Sénégal en renforçant les capacités institutionnelles et en libérant le potentiel économique du numérique. L’incarnation même de la vision du gouvernement, à en croire le ministre Alioune Sall a dit :
« Goin’ Digital incarne notre vision d’un Sénégal connecté, innovant et souverain sur le plan numérique. Ce projet stratégique répond aux enjeux actuels de compétitivité économique, de création d’emplois pour les jeunes et d’amélioration de la qualité des services publics. Il s’inscrit dans la dynamique du Plan Sénégal Émergent (PSE) et reflète notre ambition de positionner le pays comme un hub numérique de référence en Afrique de l’Ouest. »
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) Alioune Sall a aussi rappelé que toutes les actions menées dans le domaine du numérique, y compris Goin’ Digital, contribuent à faire du Sénégal une nation où l’innovation technologique stimule une croissance inclusive, où le numérique renforce la souveraineté économique, et où chaque citoyen participe pleinement à l’économie numérique.
Goin’ Digital a été mis en œuvre conjointement avec les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs de l’écosystème numérique, sous la tutelle du MCTN. Il incarne désormais une synergie renforcée entre les initiatives existantes et la nouvelle stratégie nationale.
Le projet Goin’ Digital a été conçu avant l’adoption du New Deal Technologique lancé le 24 février 2025, et dont l’objectif est de faire du Sénégal un hub numérique régional et international d’ici 2034.
Le New Deal Technologique c’est quatre axes stratégiques :
Axe 1 : Souveraineté numérique
Ici, il est question de garantir l’indépendance technologique, ma protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques
Axe 2 : Digitalisation des services publics
Entendez par là, moderniser l’administration en dématérialisation les services, en simplifiant les démarches et en améliorant l’expérience usager.
Axe 3 : Développement de l’Economie numérique
Il s’agit d’accélérer la transformation économique en favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat technologique et l’investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.
Axe 4 : Sénégal, leadership africain dans le numérique
Le but recherché du NDT est avant tout de positionner le Sénégal comme une référence continentale, un hub technologique, pilier de l’intégration numérique africaine.
[DIGITAL Business Africa] – Des jeunes venus des quatre coins du monde seront réunis à Paris, France, du 1er au 8 juillet 2025 au siège de l’UNESCO. Pas pour passer des vacances ensoleillées mais pour acquérir des connaissances en matière de à protection du patrimoine mondial à l’ère de la technologie. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a lancé, le 2 avril 2025, un appel à candidatures de jeunes passionnés des technologies pour participer au Forum des jeunes professionnels du patrimoine mondial à Paris. L’ évènement s’inscrit dans le cadre de la 47e session du Comité du patrimoine mondial.
Le Comité est responsable de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, détermine l’utilisation du Fonds du patrimoine mondial et alloue l’assistance financière suite aux demandes des États parties. C’est à lui de décider si un site est accepté pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Il examine les rapports sur l’état de conservation des sites inscrits et demande aux États parties de prendre des mesures lorsque les sites ne sont pas correctement gérés. Il décide également de l’inscription des sites sur la Liste du patrimoine mondial en péril et de leur retrait de cette liste.
Le thème du Forum des jeunes professionnels du patrimoine mondial est : « Patrimoine mondial dans un monde interconnecté : tirer parti des technologies numériques et des approches innovantes ».
L’objectif du forum est d’améliorer l’expertise des jeunes professionnés dans la protection, la préservation et la promotion du patrimoine mondial naturel et culturel grâce à la mise en œuvre des technologies émergentes.
Les jeunes participants étudieront comment les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle (IA), les outils immersifs (AR et VR), la cartographie numérique, les drones et la modélisation 3D peuvent révolutionner la préservation du patrimoine mondial et améliorer la sensibilisation du public. De plus, ils examineront des approches innovantes visant à favoriser une gestion durable du patrimoine mondial pour les générations futures. À la fin du forum, les jeunes professionnels présenteront leur déclaration à la 47e session du Comité du patrimoine mondial.
Candidats admissibles
– Être âgé de 23 à 32 ans (né entre le 30 juin 1993 et le 30 juin 2002)
– Avoir de l’expérience dans l’un de ces domaines : architecture, archéologie, conservation, restauration, urbanisme, histoire de l’art, études liées au patrimoine
– Être impliqué dans la protection, la préservation et la promotion du patrimoine mondial
– Être familier/ avoir de l’expérience dans les technologies numériques en rapport avec le patrimoine mondial
– Être motivé à mettre en œuvre les résultats du forum dans leur pays
– S’engagez à renforcer l’engagement communautaire dans la gestion des biens du patrimoine mondial
– Etre disponible pour toute le durée du forum
– Avoir la maîtrise de l’anglais et/ou du français
Processus de candidature :
Des informations sont requises dans le cadre du processus d’inscription.
• Toutes les réponses doivent être présentées en anglais ou en français uniquement. Les candidatures soumises dans une autre langue que l’anglais ou le français ne seront pas prises en compte.
• Un Curriculum vitae professionnel au format PDF (max. deux pages, 10 Mo).
• Un scan de votre photo d’identité au format jpg, jpeg, gif ou png (max, 10 Mo).
Accédez au formulaire à remplir en cliquant sur lien ci-après.
[DIGITAL Business Africa] – Avec GoPost, la poste CI sera « GoFast ». Pour ainsi dire » plus rapide ». Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, a officiellement lancé la solution innovante GoPost le 8 avril 2025, en présence du directeur général de la Poste CI et du partenaire chinois CafTrade, dans le cadre du ce projet innovant.
GoPost est une solution intégrée de VTC électrique. Elle comprend entre autres services : le GoPost delivery, un service de livraison express écologique. L’entreprise est dédiée au fret international (terrestre, maritime, aérien), et dit garantir des livraisons sécurisées et un dédouanement accéléré grâce à son réseau de partenaires certifiés. Suivi 24/7, taux de ponctualité : 98,7 %.
Ce partenariat entre la Poste CI et l’entreprise chinoise CafTrade est une stratégie du gouvernement ivoirien pour garantir une mobilité durable, développer des activités de livraison et de paiements digitaux, diversifier les activités postales pour une meilleure inclusion socio-économique des populations et la création d’emplois pour les jeunes. Pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation Kalil Konaté, cette initiative touche avant tout la jeunesse.
« Le lancement de GO’POST illustre la volonté du gouvernement de faire du numérique un levier de modernisation de l’administration, d’inclusion économique et sociale, mais aussi un moteur de croissance pour les jeunes entrepreneurs », a souligné Kalil Ibrahim Konaté.
Il a ajouté que cette action met en œuvre les directives du président de la République concernant la modernisation de la Poste.
Le projet GO’POST en Côte d’Ivoire repose sur trois piliers essentiels. Le premier étant le transport de personnes assuré par des VTC fonctionnant à l’électricité. Le deuxième, une offre de livraison rapide et écologique destinée aux particuliers et aux professionnels. Et enfin, un système de paiement mobile qui fonctionne avec différents opérateurs. La phase initiale du projet prévoit le déploiement de cent voitures et deux cents motos électriques. Cette étape précède une expansion à l’échelle nationale pour toucher un public plus large.
[DIGITAL Business Africa] – Le bal des opérateurs des Télécommunications à l’immeuble Platinum a pris fin avec Camtel. L’opérateur des télécommunications a succédé à MTN Cameroon, Orange Cameroun. Les différentes délégations des opérateurs étaient reçues du 08 au 10 avril 2025 dans le cadre des concertations entre l’ART et les operateurs télécom en vue d’une amélioration de la QoS et et de la couverture optimale du réseau sur toute l’étendue du territoire.
En termes de réalisations enregistrées en 2024, Orange Cameroun dit avoir, depuis 2 ans, engagé plusieurs actions. Selon Patrick Benon, l’opérateur a tenu ses engagements malgré que les clients ne soient pas satisfaits. « Ce ne sont pas les actions qui ont manqué », a dit Patrick Benon.
La faute, dit-il, aux incidents survenus dans la zone de Sangmelima, chef-lieu du département du Dja-et-Lobo dans la région du Sud. Ainsi que celui de Zoétélé, commune située dans la région du Sud, département du Dja-et-Lobo. Où il y a eu des coupures de la fibre optique. Sans omettre l’incident de Yaoundé qui était dû, selon Orange Cameroun, à la variation de l’électricité fournie par Enéo. Pour le DG Patrick Benon, il est évident que la situation ne dépendait pas d’Orange Cameroun.
Tous ces manquements pourront s’estomper d’ici fin 2025 si et seulement si Orange Cameroun parvient à implémenter son plan d’investissements. Cinq axes constituent ce plan. Il s’agit notamment de la couverture et de l’extension réseau (QoS) dans les zones rurales, de la capacité et de la densification (QoS), de la résilience de l’infrastructure.
« On va travailler sur ce qu’on appelle les éléments cœur du réseau pour qu’il soit plus résilient, plus sécurisé. Nous avons parlé également du développement de l’IT, des plateformes qui vont permettre de soutenir la digitalisation, la transformation digitale du pays et de l’économie numérique. On sait qu’il y a beaucoup d’attentes parmi les jeunes pour avoir des outils afin de développer leurs applications », a dit Patrick Benon.
Ce plan d’investissements est évalué à environ 60 milliards de FCFA en 2025. Et donc 21 milliards devraient être consacrés à la couverture, 18 milliards de FCFA à la capacité, 6 milliards de FCFA à la résilience, 900 millions de FCFA à l’engagement et 10 milliards de FCFA aux plateformes de services.
Le DG d’Orange Cameroun a rappelé que l’opérateur respecte les taux de couverture exigés sur les axes routiers Douala-Yaoundé, Yaoundé-Bafoussam et Douala-Bafoussam.
Obligations de couverture de la QOS
Concernant les obligations de couverture de la qualité de services, Orange Cameroun présente ces chiffres :
– 323 obligations conformes fin mars 2025, soit un taux de réalisation de 74%.
– 30 obligations de période 2018-2023 sont réalisées, dont :
– 16 obligations en cours de finalisation en 2025
– 14 obligations pour lesquelles Orange est confronté à des difficultés
– 81 obligations en cours de réalisation et à finaliser avant le 31 décembre 2025
« Nous serons à 97 % de réalisation de nos obligations de couverture à fin 2025, les 3 % restants dépendent de l’amélioration des conditions de sécurité et de la possibilité de disposer », a rassuré le DG d’Orange, Patrick Benon.
Le DG de l’ART a pour sa part demandé à Orange CM de communiquer sur ses activités. Le Pr Philémon Zoo Zame estime qu’il faudrait que tout ce qui environne l’écosystème des télécommunications soit connu.
[DIGITAL Business Africa] – Africa Mobile Networks et Nuran Wireless clôturent la séance de travail que l’ART a eue avec les opérateurs d’infrastructures passives. Les deux opérateurs, comme IHS Cameroon un peu plus tôt dans la journée du 8 avril 2025, ont présenté au régulateur leurs réalisations au cours de l’année 2024, mais aussi les différentes perspectives pour 2025 devant permettre l’amélioration de la QoS et de la couverture des réseaux.
Africa Mobile Networks, lors de son entretien avec les responsables de l’ART, a d’abord ressassé les défis de 2024. Au nombre des écueils qui ont entravé l’activité d’AMN, il y a les problèmes climatiques. Ceux-ci sont caractérisés par le faible ensoleillement, les vents violents, les inondations. À côté des intempéries, l’opérateur note le vol, le vandalisme sur les sites.
Valter Leprem, directeur des Affaires financières chez Africa Mobile Networks Cameroon, annonce que l’opérateur a pris le problème à bras le corps conformément à son plan d’action prévu pour 2025.
« AMN étant sous couvert des opérateurs, a prévu un plan de déploiement de 170 sites en trois phases. La première phase a été réalisée à environ 50 %. Nous avons 3 principaux points : le renforcement des capacités énergétiques pour le stockage des batteries plus solides, plus résistants. Et la sécurité des sites pour éviter le vandalisme qui pourrait entraîner les ruptures de la fibre optique. Nous avons mis en place des outils pour pallier les différents problèmes climatiques. Il s’agit des modèles de pylônes plus solides pour résister aux différentes intempéries ».
En 2025, AMN veut construire 170 nouveaux sites pour le compte d’Orange. L’opérateur AMN prévoit de mettre un accent sur la sécurisation des sites. En plus de mettre à jour des logiciels de monitoring pour un contrôle à distance des sites. Mais ce qui a attiré l’attention du régulateur, c’est le fait que Mobile Networks Cameroon installe ses sites uniquement en zones rurales.
Le constat est le même chez NURAN Wireless Cameroun (fournisseur de solutions d’infrastructure sans fil mobile et haut débit). L’opérateur a expliqué que c’est le partenaire (Orange) qui décide des localités où Nuran Wireless devrait installer les sites.
Nuran Wireless dit déployer les sites beaucoup plus dans les régions du Grand Nord, qui rreprésentent 90 % du déploiement, d’après l’opérateur. À fin 2024, Nuran avait 97 sites déployés. Pour finaliser le 1ᵉʳ semestre 2025, l’opérateur compte ajouter 126 sites. Fin juin 2025, Nuran Wireless devrait avoir 244 sites.
Cependant, l’opérateur rencontre des difficultés que d’autres opérateurs rencontrent aussi. Notamment l’insécurité, l’état des voies de communication. Selon l’opérateur, « les zones ne sont pas accessibles en voiture. Parfois c’est en pirogue, parfois c’est à moto. Dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, les sites ne sont pas encore installés », indique l’opérateur.
Un ou deux sites ont été vandalisés. Mais l’opérateur a salué la bravoure des populations qui se chargent volontairement de surveiller et protéger les sites installés dans leurs localités.
Concernant la RSE, Nuran Wireless dit travailler avec le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) pour que tous les déchets générés soient évacués par des partenaires agréés. Nuran Wireless a prévu de présenter un plan d’investissement dûment élaboré au régulateur avant la fin de la semaine.
[DIGITAL Business Africa] – Une série de réunions s’ouvre à l’immeuble Platinum, siège de l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART). Le DG de l’ ART, Philémon Zoo Zame, reçoit les opérateurs du secteur des Télécommunications entre le 08 et le 10 avril 2025. L’ objectif de cette grande concertation est de garantir une bonne qualité de services des communications électroniques et une couverture des réseaux optimale en 2025. A l’issue des ces consultations, le DG de l’ ART espère que l’expérience client sera meilleur et que les plaintes des consommateurs seront réduites.
Jules Essoh Kambo, directeur des Licences de la Concurrence et de l’ Interconnexion à l’ART est au regret de constater que malgré les mesures fortes prises par la tutelle ( Minpostel) et l’ Agence ( ART), les opérateurs concessionnaires n’aient pas pu changer la donne.
« La qualité des services est restée problématique. La descente de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en 2024, a permis de tirer la sonnette d’alarme. Cela a aussi permis de rappeler aux opérateurs de consentir de gros efforts. Dans ce cadre-là, le directeur de l’ ART, après large consultation, a fait un ensemble de prescriptions aux opérateurs pour que cette qualité de service soit améliorée.
Il avait demandé aux opérateurs de faire des investissements conséquents, de porter une attention particulière sur les grandes villes que sont Douala et Yaoundé et sur les axes routiers. Tout en garantissant une bonne qualité de services et conformément aux cahiers des charges à tous les utilisateurs des communications électroniques ».
Les opérateurs conviés à l’ ART cette période, doivent présenter leurs réalisations et défis de 2024 mais aussi leurs plans d’investissements pour 2025. Et le premier opérateur qui s’est prêté au jeu est IHS Cameroon. Son président-directeur général, Olufemi Arosanyin, a relevé les défis de l’opérateur d’infrastructures passives.
Il a décrié le vandalisme de sur les câbles à fibre optique, les coûts élevés de la facture d’électricité.
Pour résorber cette difficulté rencontrée par IHS, le directeur général de l’ ART, Philémon Zoo Zame a promis d’engager les négociations sérieuses avec ENEO dans les prochains jours. IHS se plaint également se la dégradation de la qualité de services d’ Enéo ainsi que des difficultés à obtenir des permis de bâtir. Comme réalisations, l’opérateur IHS Cameroon dit avoir installé, en 2024 161 nouveaux sites, 71 BTS, 70 colocations. Selon l’opérateur, le gros volume de sites était concentré sur Yaoundé et Douala.
Un budget revu à la hausse pour l’atteinte des objectifs
En guise de perspectives pour l’année 2025, IHS Cameroon entend connecter tous ses sites par fibre optique. Un projet qui sera réalisé grâce à un financement que IFC devrait octroyer à la CAMTEl sous peu. Autres mesures annoncées par IHS Cameroon, le maintien et l’amélioration de la qualité de services des communications électroniques, l’accompagnement des opérateurs dans la modernisation de leur réseau, l’ élaboration des offres de services pour accompagner les opérateurs, l‘amélioration et la densification de leur couverture réseau, la poursuite des plans de développement et de renforcement des capacités techniques et managériales de nos employés, la poursuite des initiatives de responsabilité sociales envers les communautés.
IHS Cameroon s’est aussi dit prêt participer à une plateforme collaborative avec les opérateurs pour améliorer la QoS dans certaines zones.
Concernant le projet de la RSE, IHS est engagé à sensibiliser les populations aux mesures appropriées à adopter à côté des antennes installés. De plus, dans le cadre de l’Initiative Tower Kiosk, l’entreprise s’est engagée à construire d’ici 2025, 10 kiosques, dont 5 dans chacune de ces régions impactées par la violence et le vandalisme. Pour réaliser tous ces projets, IHS Cameroon a adopté un budget de 11. 769.115. 009 FCFA.
Il sera reparti ainsi qu’il suit :
– Construction des nouveaux sites ( BTS également colocation) : 21 64 972 918 FCFA
– Renouvellement et remplacement des équipements : 27 49. 004. 696 FCFA
– Formation technique et managériale du personnel : 156.000.000 FCFA
– Projet de responsabilité sociale (RSE) : 249.000.000 FCFA
– Réhabilitation des sites vandalisés du NoSo : 5 204 236 FCFA
– Modernisation des installations électriques et augmentation de la puissance d’énergie : 6 444 933 159 FCFA
[DIGITAL Business Africa] – Vers un renforcement des relations bilatérales entre la Russie et l’ Éthiopie dans le secteur du numérique. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Éthiopie en Russie, Genet Teshome Jirru, a visité le 03 avril 2025, la Chambre de commerce et d’industrie de Moscou. Au cours de sa visite, Genet Teshome Jirru a pu rencontrer certains hauts commis de l’ administration russe. Notamment Lidiya Lukashenko, chef du département de la coopération internationale de la Chambre. Avec qui il a discuté des moyens de renforcer les activités commerciales et de promouvoir les liens commerciaux entre les deux pays.
Côté Russe, l’on a évoqué le rôle des ambassades dans la promotion des relations économiques et commerciales entre la Russie et leurs pays respectifs.
L’expérience russe pourrait permettre le renforcement des infrastructures TIC. Genet Teshome Jirru a aussi sollicité le soutien de la Direction de la Chambre pour mener conjointement des activités de promotion dans les zones prioritaires de la ville de Moscou.
Les deux parties ont convenu de collaborer à la promotion des opportunités commerciales par l’intermédiaire de la Chambre et de l’AFROCOM.
La rencontre entre l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Éthiopie en Russie, Genet Teshome Jirru, et les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Moscou a lieu deux ans après le 15ᵉ sommet des BRICS à Johannesburg. L’événement s’était tenu du 22 au 24 août 2023.
Le président russe Vladimir Poutine avait proposé de partager l’expérience de la Russie en matière de transformation numérique avec les pays membres du BRICS et avec l’Afrique. C’est au cours de cette édition des BRICS que l’ annonce de l’extension de l’association avait été faite. On assistait alors à l’ajout de six nouveaux pays membres : l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Le président russe avait souligné que les pays BRICS mettent déjà en œuvre avec succès leur stratégie de partenariat économique BRICS 2025, qui inclut le développement numérique parmi ses axes.
Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé sa volonté de coopérer dans l’établissement d’un réseau international d’infrastructures doté d’un fonds dédié pour promouvoir l’innovation mondiale. Il a également mentionné la disponibilité de la Russie à partager son expérience en matière de transformation numérique et d’utilisation de l’intelligence artificielle.
Le 14 novembre 2024, l’ International Economic Forum Russia- Ethiopia avait réuni les entreprises opérant dans de nombreux domaines, dont numérique. La délégation russe présente au forum avait témoigné de toute sa volonté à lancer des startups.