[Digital Business Africa] – Depuis la révélation du scandale du vol des blocs d’adresses IP chez AFRINIC, l’institution déclare qu’elle a commencé à récupérer les blocs d’adressage IP volés, nous informe Mybroadband. « Nous travaillons également à restaurer l’exactitude du WHOIS et à renforcer les contrôles existants pour éliminer les menaces internes ou externes potentielles à nos opérations », a déclaré Eddy Kayihura, PDG d’AFRINIC, dans une mise à jour en janvier.
AFRINIC purge les enregistrements prétendument frauduleux de sa base de données WHOIS et a décidé de « mettre en quarantaine » l’espace d’adressage IP affecté pour une période de 12 mois. Kayihura a aussi déclaré que les données ne sont supprimées de la base de données WHOIS qu’en cas de désinscription. Le détenteur du bloc d’adresse IP sera notifié avant que tout enregistrement ne soit supprimé de la base de données WHOIS AFRINIC.
Pour rappel, de vastes étendues d’espace d’adressage IP en Afrique, estimées à plus de 54 millions de dollars (800 millions de rands), s’étaient retrouvées enregistrées auprès d’entités suspectes dans la base de données WHOIS AFRINIC. Une enquête avait mis au jour des preuves solides qui ont montré qu’un initié d’AFRINIC avait manipulé les dossiers de ce «bureau des actes».
Les enregistrements WHOIS AFRINIC ont pointé vers Ernest Byaruhanga, qui aurait aussi reçu de l’argent pour la vente d’une partie des blocks d’adresses IP illégalement vendus.
Gaëlle Massang