D’après Takalani Netshitenzhe, le directeur des affaires extérieures de Vodacom SA, l’application, lancée pour coïncider avec la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste des Nations unies, vise à soutenir le pilier de la prévention de la violence sexiste en tant qu’outil de sensibilisation. De ce fait, elle comporte des fonctions d’intervention qui s’interconnectent avec la police et le Centre de commandement de la lutte contre la violence sexiste (GBVCC).
Le taux d’infractions liées à la violence liée au sexe est sans précédent en Afrique du Sud. Selon le Centre pour l’étude de la violence et de la réconciliation, une femme sud-africaine sur quatre sera victime de la violence des hommes, et a cinq fois plus de chances d’être tuée. Aussi, une femme est assassinée toutes les trois heures dans le pays. La situation s’est aggravée pendant le confinement provoqué par la COVID-19. Pour illustrer l’ampleur du phénomène, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que ce fléau de la violence constituait la “deuxième pandémie”.
Ecrit par Jephté Tchemedie