[Digital Business Africa] – En 2024, le taux de pénétration des smartphones en Afrique et au Moyen-Orient atteindra les 70%, contre seulement 40% actuellement (en 2018). C’est ce que révèle le dernier rapport du groupe Ericsson sur la mobilité. Un rapport largement consacré à la pénétration de la 5G dans le monde. Une technologie dont la commercialisation devrait débuter sur le continent seulement en 2022, contrairement aux autres régions du monde.
«D’ici la fin de l’année 2024, la 5G devrait couvrir plus de 40 % de la population mondiale et atteindre 1,5 milliard d’abonnés au très haut débit mobile. Cela fera de la 5G la génération de technologie cellulaire la plus rapide en termes de déploiement à l’échelle mondiale. L’Amérique du Nord et l’Asie du Nord-Est devraient jouer un rôle moteur dans cet essor. D’après les prévisions, la 5G représentera en Amérique du Nord 55 % des abonnements mobiles d’ici la fin de 2024. En Asie du Nord-Est, elle dépassera 43 %. En Europe de l’Ouest, la 5G devrait capter environ 30% des abonnements mobiles de la région d’ici fin 2024», rapporte le rapport Ericsson.
Spécifiquement pour l’Afrique, le rapport d’Ericsson salue les performances du continent au 3e trimestre 2018. Il en ressort que sur les 120 millions de nouveaux abonnements mobiles enregistrés dans le monde, 14 millions sont noté en Afrique, soit près de 11,67% : « En Afrique, le taux de pénétration du mobile est de 82 % (104 % au niveau mondial), avec de fortes disparités entre les pays». Le rapport ajoute que dans la zone Afrique et Moyen-Orient, le nombre d’abonnements à des smartphones devrait doubler d’ici 2024, faisant passer le taux de pénétration des smartphones de 45% à 70%. Au même moment, le trafic moyen mensuel de données mobiles aujourd’hui enregistré à 2,9 Go, devrait passer en 2024 à 15 Go, soit une progression de 517,2%. Quant au trafic mensuel de données mobiles, le rapport annonce qu’il sera multiplié par neuf en 2024, contre cinq au niveau mondial. La région connaîtrait ainsi le taux de croissance le plus élevé au monde sur ce plan.
Les statistiques de la Banque mondiale
Par Jephté Tchemedie