[DIGITAL Business Africa] – Le plan d’action qu’a inscrit la direction d’Algérie Télécom, en ce début d’année 2023 se veut ambitieux. Il vise à améliorer la qualité de service offerte et à desservir les cités et localités classés zones d’ombre , c’est-à-dire dépourvues de la téléphonie filaire et d’internet.
L’opérateur algérien a mise sur les stations 4G LTE ( long term evolution), à cet effet. Rappelons que la 4G LTE donne la possibilité de surfer jusqu’à 150 Mbit/s en moyenne. Les stations en question s’ajouteront aux 87 existantes.
Cette technologie moderne permet de d’améliorer les prestations téléphoniques en mode fixe et offre un meilleur accès à l’internet haut débit aux abonnés des zones enclavées , selon Baâdji Abdelkarim, responsable de la communication de la direction locale d’Algérie Télécom, qui se confiait au site Le soir le 04 octobre 2021, alors que l’opérateur mettait en service cinq nouvelles stations 4G LTE. Elles s’ajouteront ainsi aux 87 existantes.
La direction opérationnelle de Bejaïa, par exemple, compte offrir aux cités et localités déshéritées un accès à la téléphonie filaire et internet à la faveur de l’installation de plusieurs équipements FTTC( fibre jusqu’à l’armoire).
De plus, l’opérateur des Télécommunications ambitionne de couvrir les zones dépourvues de réseau filaires et les différentes formules de logement réalisées à travers la susdite wilaya. Le tout au moyen d’un grand nombre d’actions de développement programmé en fibre optique jusqu’au domicile, En plus du déploiement de la fibre optique à l’ensemble de la ville, selon Nabil Ait-Dahmane, directeur opérationnel des télécommunications de Bejaïa.
Selon l’Expression, Algérie Télécom dispose des technologies d’accès à la téléphonie et internet réparties en diverses catégories. A savoir, la technologie FTTB, sigle qui signifie fibre jusqu’au pied d’immeuble. Elle donne plus de 135000 accès Voix et 145000 accès Data. Il y a ensuite les formules FTTH d’une capacité de 30000 et 4G LTE.
Elle fournit 52000 accès. Et ces volumes sont contrôlés par six centres d’intervention et de maintenance support optique.
Par Jean Materne Zambo