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Digital Business Africa] – Alors que le gouvernement Algérien traque désormais partout les activistes et opposants, Internet apparait davantage comme le nouvel espace d’expression des anti-régimes. Dans ce sillage, des artistes ont eu l’idée d’organiser le 23 mai 2020 un concert en ligne en vue de réclamer la libération des prisonniers interpellés dans le cadre du mouvement de protestation anti-régime baptisé ‘‘
Hirak’’. Ceci, à l’initiative de
Free Algeria, une coordination de collectifs de la diaspora disséminés en France, aux Etats-Unis, en Suisse, en Belgique, en Italie ou en Autriche.
Durant près de deux heures, ce concert virtuel organisé sous le nom de “Songs of Freedom” (Chants de liberté), diffusé en live sur YouTube et sur Facebook a rassemblé une vigtaine d’artistes, dont Cheikh Sidi Bémol, le groupe algéro-québecois Labess ou encore la chanteuse de rock progressif Amel Zen.
Cependant, il convient de préciser qu’en Algérie, la censure se poursuit en ligne, où la Justice traque notamment les activistes, ou fermes les sites d’informations jugés trop indépendants, à l’instar de Berbère TV et L’Avant-Garde qui sont désormais inaccessibles dans le pays, et qui ont apportés leur soutien au concert en ligne. Dans ce sillage, quinze militants ont été condamnés à des peines de prison ferme, dont trois pour leurs publications sur les réseaux sociaux.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE
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