[Digital Business Africa] – Elle est de plus en plus visible dans les couloirs des événements d’envergure organisés au Congo Brazza. Lorsqu’elle n’est pas Master of Ceremony ou modératrice, elle peut être speaker. Active sur les réseaux sociaux où elle fait principalement sa promo, Brenda Kabulo met aujourd’hui son expérience au service des organisateurs d’événements de son pays. La jeune dame qui a flirté avec les médias réoriente progressivement sa carrière vers les relations publiques, la communication digitale et la gestion des événements. Elle envisage d’ailleurs d’ouvrir un cabinet dans ce sens.
Digital Business Africa a interrogé celle qui se présente sur les réseaux sociaux comme une journaliste indépendante et event manager. Ses passions pour la communication digitale, ses projets, ses succès et ses ambitions sont présentés dans cet entretien. Aussi, elle n’hésite pas d’interpeller à sa manière le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Digital Business Africa : L’on vous a vu très active il y a quelques mois lors du Salon Osiane 2019. En quoi consistait votre job lors de ce salon Osiane?
Brenda Kabulo : Effectivement, j’ai pleinement participé au salon OSIANE. C’était en qualité de journaliste indépendante et spécialiste de la communication que j’ai eu l’honneur de gérer la partie événementielle et les relations publiques. Cela consistait à manager les intervenants, à animer l’événement et aussi à assurer la gestion des personnalités et des partenaires du salon. D’où ma présence au côté du président du comité d’organisation M. Luc MISSIDIMBAZI à qui j’adresse une fois de plus mes remerciements pour la confiance accordée.
Digital Business Africa : Sur les réseaux sociaux vous vous présentez comme une journaliste indépendante et évent manager. De plus en plus, l’on vous voit à la manœuvre ou dans les coulisses de plusieurs événements. Pourquoi cette réorientation de votre carrière professionnelle?
Brenda Kabulo : C’est vrai ! Le journalisme est ma première profession. Mais aujourd’hui, nous devons être polyvalents pour pouvoir être plus opérationnel. Dans les zones où je travaille, il y a beaucoup d’événements et notre rôle est de nous adapter aux changements du terrain.
Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière vos motivations et votre enthousiasme?
Brenda Kabulo : La petite histoire est simple. Il y a une nouvelle donne et moi je m’adapte. Mes motivations résident dans le fait qu’en travaillant dans les évènements, je me retrouve dans des situations très différentes les unes des autres avec des interlocuteurs très diversifiés. Cela permet d’aborder plusieurs activités et cela fait aussi partie de l’apprentissage et de la formation au quotidien.
Digital Business Africa : Vous êtes active sur les réseaux sociaux. Facebook en particulier. Pourquoi avoir choisi les ressources du web pour mieux faire passer vos messages et faire votre promo?
Brenda Kabulo : Le numérique est incontournable pour notre métier de journaliste. Tous les événements organisés sont relayés dans les réseaux sociaux. C’est la communication digitale. Elle passe bien aujourd’hui. Les gens se connectent pour lire les dernières informations, pour faire des recherches et aussi pour surfer dans des réseaux sociaux. Le digital, c’est un choix. Mon choix. C’est à la mode et cela fonctionne très bien.
Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?
Brenda Kabulo : Je ne suis pas du genre à regarder en arrière. En une phrase, je dirai simplement que le meilleur est devant moi.
Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de Brenda Kabulo?
Brenda Kabulo : Je pourrais évoquer mon passage du journalisme traditionnel au journalisme online avec à la clé la gestion des évents. Parmi les succès, je vais citer la participation à la réussite de plusieurs événements. Entre autres, le salon OSIANE ; le programme de sensibilisation en milieu scolaire sur la gestion des déchets et la protection de l’environnement « Averda va à l’école » ; le Forum VoxEco (1ère et 2ème édition) ; IFRANE Forum, la plateforme de rencontres et de réflexions pour le développement du commerce et de l’investissement en Afrique ; la conférence débat à l’occasion des 10 ans d’expertise et de confiance du cabinet d’audit, d’expertise comptable, de conseil juridique & fiscal, ressources humaines, d’accompagnement à l’international « EXCO CACOGES » ; la Semaine du Maroc au Congo avec la Fondation Congo Assistance, fondation de la Première dame du Congo, Madame Antoinette Sassou NGUESSO. On peut également citer les événements de plusieurs autres grandes fondations actives au Congo comme la Fondation Génération à Venir ou encore la Fondation Perspectives d’Avenir.
Digital Business Africa : Quel est à présent l’évent auquel vous avez activement participé et qui fait votre fierté ?
Brenda Kabulo : Sans doute le Salon OSIANE et le programme de sensibilisation en milieu scolaire sur la gestion des déchets et la protection de l’environnement « Averda va à l’école ». Parcourir tous les établissements publics de Brazzaville et de Pointe noire, parler et sensibiliser les enfants sur l’importance de garder leur environnement propre et sain en permanence, etc., c’était exaltant !
Je pense que contribuer à l’éducation et la formation des plus jeunes en leur inculquant des valeurs civiques et marquer positivement leur esprit en laissant une trace dans leurs parcours qui pourrait changer leurs vies est une véritable fierté. C’est également ce qui s’est observé au Salon Osiane dans le secteur du numérique.
Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?
Brenda Kabulo : En ce moment, je travaille sur la mise en place d’un cabinet pour gérer toutes les demandes en termes de communication, de journalisme, de gestion d’évents et de relations publiques.
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions avec ce cabinet-là ?
Brenda Kabulo : Nous ambitionnons, avec ce projet, d’être une référence dans la sous-région en matière de gestion des évents et de communication digitale de grandes structures.
Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes du Congo Brazza ?
Brenda Kabulo : A mon avis, il serait intéressant de disposer d’un programme d’accompagnement dans l’entrepreneuriat des jeunes. Ceci afin de faciliter leur autonomisation. La formation est un atout majeur. Le savoir est un pouvoir. Les grandes questions auxquelles l’Afrique doit répondre dès aujourd’hui sont liées aux modèles de développement, à la jeunesse et son éducation, à l’immigration et à la stabilité de ses systèmes financiers.
De nombreuses pistes de croissance se dessinent dans une Afrique cherchant à sortir de la pauvreté. Nous devons donc disposer des compétences dans tous les domaines. Notamment dans les domaines des nouvelles technologies, de la santé et de l’éducation.
Pour moi, encourager la jeunesse à apprendre et se former c’est créer une ressource quasi inépuisable pour une Afrique qui est à la fois le berceau de l’humanité et le continent de l’avenir.
Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Denis Sassou Nguesso, que lui diriez-vous ?
Brenda Kabulo : S’il m’était donné de rencontrer le président de la République, Denis Sassou Nguesso, je lui demanderai de soutenir davantage la jeunesse congolaise ; d’imposer des programmes de formation professionnelle dans les écoles et établissements de formation et de soutenir davantage les projets d’entrepreneuriat des jeunes afin de les rendre autonome.
Je lui demanderai également de mettre en place des outils de formation adéquats pour les jeunes filles afin qu’elles contribuent et répondent aux défis de développement du pays. Car, je suis convaincue que les jeunes congolaises actives peuvent devenir de véritables vitrines du Congo sur le plan international.
Last but not least, je lui demanderai de mettre en œuvre une réforme pour faciliter le cadre de vie juridique des veuves, des personnes du troisième âge et des personnes vivant avec un handicap.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM