[DIGITAL Business Africa] – Les jeunes Burkinabè renforcent leurs compétences dans le digital grâce au programme YOLEC. Le Forum Young Leading Conference (YoLec) vise à améliorer l’employabilité des jeunes à l’ère numérique. La cérémonie de lancement du pré-YOLEC, placée sous le marrainage d’ Aminata Zerbo /Sabana, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, s’est tenue ce samedi 31 août 2024. Organisée par le Réseau des Héroïnes du Faso – RHF, cette innovation majeure du YOLEC dénommée pré-YOLEC vise non seulement à maximiser l’impact du YOLEC mais également à renforcer les compétences des jeunes sur les métiers du digital à travers une série de formation en ligne et en presentiel dans plusieurs localités du Burkina Faso, dont Ouagadougou, Ziniare , Koudougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo.
Plus d’une centaine de jeunes sont concernés par cette initiative dont le thème est : « Les métiers du digital : débouchés et opportunités pour les jeunes dans un contexte de crise sécuritaire ». Une crise sécuritaire qui a déteint sur les infrastructures de télécommunications. Constat fait par la ministre de la Transition digitale des postes et des communications électroniques.
Selon Zerbo/Sabane, près d’un quart des antennes ont été vandalisées par les terroristes. Cela a entraîné une baisse de 10 à 20 % des taux de couverture des services de téléphonie mobile et Internet dans le pays, ainsi qu’une dégradation de la qualité de services globale. Zerbo/Sabane a ajouté que la couverture de la téléphonie mobile est à 85 %, contre 64 % pour l’Internet 3G et 46 % pour l’Internet 4G.
Pour rétablir les services de télécommunications, la solution est toute trouvée. Mais elle a un coût : 5 millions de dollars, soit plus de 2,9 milliards de FCFA. Le financement a été alloué par le Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication.
L’aide va permettre de reconstruire les infrastructures de télécommunication détruites par les groupes armés, permettant ainsi aux populations de ces zones d’accéder à nouveau à des services essentiels tels que la téléphonie et l’internet. Selon le site agenceecofin, ces infrastructures sont souvent ciblées par les terroristes pour isoler davantage les communautés et affaiblir la réponse des autorités. L’intervention du Fonds de solidarité pour l’accès universel aux services de communication facilitera également les interventions humanitaires et sécuritaires, l’accès à l’information, l’accès aux services publics dématérialisés, ainsi que la reprise des activités économiques locales.
Par Jean Materne Zambo