[DIGITAL Business Africa] – Pour atteindre le cap d’un million de personnes formées aux TIC, la marge n’est plus grande. Armand Claude Abanda a assisté à la cérémonie de remise de près de 500 attestations MIJEF (formation en informatique) à des jeunes du département du Noun, région de l’Ouest du Cameroun, ce samedi 24 août 2024. Le programme Un million de jeunes, d’enfants et de femmes pour l’émergence à l’horizon 2035 a été lancé en 2015, sous le très haut parrainage de la Première dame du Cameroun, Chantal Biya.
Avec ces attestations supplémentaires, le chiffre de personnes formées aux TIC est porté à quelque 900 000. On n’oublie pas les quelque 6000 ingénieurs des travaux informatiques (systèmes et réseaux, génie logiciel et sofware engineering) mis sur les marchés de l’emploi national et international.
Avant la cérémonie de remise d’attestations de Foumban, Armand Claude Abanda a reçu une bonne nouvelle. Le titulaire de la Chaire Unesco d’Afrique centrale Acces TIC est nommé ambassadeur de solutions pour l’Afrique, le 19 août 2024. Le titre est bien mérité et le concerné l’estime gratifiant.
« Je suis honoré d’être nommé ambassadeur de Solutions pour l’Afrique à la #SAS2024. Une reconnaissance qui renforce mon engagement pour le développement de notre continent. Rendez-vous en septembre à Paris et en octobre à Rabat pour la cérémonie officielle ! », a publié Armand Claude Abanda sur son compte X.
La SAS 2024 va réunir les acteurs de solutions innovantes dans les secteurs économique, social, écologique, éducatif, digital, sanitaire…L’événement se tiendra du 20 au 21 septembre 2024 à la mairie du 16e arrondissement de Paris (France) et du 17 au 19 2024 à Rabat et Casablanca (Maroc). Le thème retenu pour l’occasion est « Médias et entrepreneurs, accélérateurs de solutions pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».
La SAS est à sa deuxième édition. Son promoteur le Béninois, Léonce Houngbadji, directeur de publication du magazine « Notre Voix » voit en l’ Afrique une sorte de creuset d’innovations. Il considère l’Afrique comme un réservoir « extraordinaire » d’initiatives, de projets, de créativité et d’innovation totalement méconnu.
Par Jean Materne Zambo