(TIC Mag) – La communauté internationale reconnaît l’importance fondamentale du secteur privé en tant que moteur de croissance économique, de développement durable et de réduction de la pauvreté. Un environnement d’affaires propice lui est toutefois nécessaire pour exploiter pleinement ce potentiel. En effet, la promotion du dialogue public-privé dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques commerciales constitue l’épine dorsale de toute stratégie moderne de développement économique. Car dans le cadre d’un processus structuré, les acteurs publics et privés œuvrent ensemble afin de trouver des solutions aux problèmes de performances.
C’est dans cette optique que le gouvernement camerounais a mis en place la Concertation permanente public – privé du secteur des postes et télécommunications (Cppt). Une plateforme de concertation et de dialogue entre le gouvernement, les entreprises du secteur des postes et télécommunications et la société civile. Il a pour objet de rassembler les acteurs publics, ceux du privé et de la société civile, pour adresser les préoccupations soulevées, ainsi que les défis qui font jour dans le secteur. Afin d’y apporter des solutions appropriées.
Il tient se tient donc les 14 et 15 décembre 2017 à Yaoundé la troisième session de la CPPT sous le thème « l’impératif de la qualité de service dans le domaine des télécommunications : l’urgence d’une mobilisation collective », en présence des directeurs généraux des entreprises du secteur des TIC, des inspecteurs généraux et autres personnalités clés du secteur. Elle fait suite à la première session tenue en aout 2016 portant sur le problème récurrent de la qualité des services dans le secteur des télécommunications, puis la 2è, le 20 décembre 2016 à Douala, sur le développement de l’économie numérique.
Cette 3è session se tient quelques semaines après la publication des résultats du tout premier audit de la qualité de service des réseaux des opérateurs de communication électroniques. Il s’agit donc au cours de ces deux jours de travaux, « mobiliser toute la communauté nationale des communications électroniques, dans la mise en œuvre des recommandations issus de cet audit, afin de relever durablement le défi de la qualité de service. Il offre en même temps l’opportunité de réitérer aux acteurs du secteur, l’importance que le gouvernement accorde à cette problématique, qui constitue comme nous l’avons dit, un enjeu majeur dans le domaine des télécommunications et tout spécialement, pour l’impulsion de l’économie numérique au Cameroun », a déclaré Mme Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, à l’ouverture officielle des travaux. Elle a ensuite précisé les autres préoccupations qui vont être débattus lors des assises, à savoir : la gestion de la fibre optique, la gestion des fréquences, les réseaux opérateurs –clients et le suivi des cahiers de charge des opérateurs.
Les membres du CPPT sont donc conviés à se pencher sur toutes ces problématiques. « Nous avons le potentiel approprié, nous savons les attentes de nos populations et l’ambition de notre pays. Sachons combler de manière satisfaisante ces attentes et œuvrer pour la matérialisation de cette ambition dans notre secteur hyper stratégique », a déclaré Mme la ministre, avant de procéder officiellement à l’ouverture des travaux en commission.
Par Gaëlle Massang