(TIC Mag) – Yekolab, l’incubateur de startups du Congo Brazza jusque-là uniquement présent à Brazzaville, a désormais une représentation à Pointe Noire. Cette représentation a été inaugurée le 26 juillet 2017 à Pointe-Noire. Occasion pour l’ARPCE, le régulateur télécoms, de confirmer une fois encore son soutien à cette initiative qu’elle soutient régulièrement depuis sa mise en œuvre.
Représentant du directeur général, Yves Castanou, à cette cérémonie d’inauguration, Augustin NGOMA, le Chef d’antenne de l’ARPCE Pointe noire, a indiqué que l’engagement du régulateur auprès aux côtés de Yekolab cadre avec la vision de l’ARPCE de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des postes et des Communications électroniques. « Au jourd’hui, la venue d’autres partenaires à l’instar de la société Airtel Congo nous conforte dans notre engagement. L’une des missions assignées à l’ARPCE est de promouvoir l’ensemble des secteurs régulés », s’est félicité Augustin NGOMA.
Pour Yves Castanou, le DG de l’ARPCE, qui remettait il y a quelques semaines des parchemins aux premiers diplômés de YekoLab à Brazzaville, le développement du Congo passe aussi par des initiatives comme Yekolab. «Force est de constater que de plus en plus, les politiques éducatives tendent vers des formations professionnelles et qualifiantes, permettant au plus grand nombre de poursuivre des études tout en répondant aux attentes du système productif. Ainsi, permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu’offre l’économie numérique, à travers des formations qualifiantes comme celles qu’offre Yekolab, est une ambition noble. Nous y participons afin d’aider les jeunes à découvrir le génie qui se cache en chacun d’eux et soient des hommes meilleurs, capables d’impacter et faire rayonner notre pays, avec la Grace de Dieu. Nous y croyons. D’où le partenariat ARPCE-Yekolab », explique le DG.
Yekolab promeut l’émancipation et l’insertion sociale de la jeunesse congolaise à travers l’appropriation et la maitrise des métiers innovants, liés aux métiers du numérique. « Le niveau de chômage demeure relativement élevé dans notre pays, et les jeunes sont les plus exposés : Le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans est de 25%, soit pratiquement le double du taux national (ESSIC, 2011). La formation technique et professionnelle qui est faible, comparé à l’enseignement général, offre des curricula qui ne sont pas cohérents avec les besoins économiques de l’heure », indique Augustin Ngoma en précisant l’importance du soutien de l’ARPCE.