[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a tenu la première session de son Comité de Direction. Les travaux ont eu lieu ce mercredi 19 mars 2025, sous la présidence du directeur général de l’ ARPCE, Louis Marc Sakala, et ont porté sur la présentation du budget dans les grandes masses et les évaluations des projets annuels.
En prélude à cette concertation, l’équipe de direction de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques a suivi les 17 et 18 mars au siège de l’institution une sensibilisation sur les avantages et les dangers liés à l’usage de l’intelligence artificielle. Une thématique qui cadre avec les enjeux de l’heure, à en croire le DG L’ ARPCE, Louis Marc Sakala.
« Cette formation s’inscrit dans la volonté de l’ARPCE de mieux comprendre ces technologies pour protéger les citoyens et les entreprises, tout en favorisant l’innovation au Congo », a souligné le directeur général de l’ARPCE au début de la session de sensibilisation.
Selon l’agence, « l’ intelligence artificielle s’impose comme outil d’accompagnement des individus dans la réalisation de leurs tâches ; ce dans tous les secteurs et tous les domaines ».
Des experts en IA venus de France et de Suisse ont outillé les participants. Abdoulaye Ba, expert en gouvernance de l’ IA et Babacar Charles Ndoye. Le Chef de Mission et Expert en Système d’Information et Gouvernance des Données, pour l’Union Européenne a soutenu que « les outils de l’intelligence artificielle vont avoir un impact sur tous les secteurs. Il est important que le régulateur soit au fait de ces questions ».
Le Congo s’est doté en 2021 du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria). Ce centre est appuyé notamment par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Depuis fin 2022, ce centre dispense des formations diverses à des publics variés : de la cybersécurité pour les agents de l’État, à des formations très qualifiantes pour des jeunes chômeurs. Ce centre est présenté comme une aubaine pour la transformation du continent.
Par Jean Materne Zambo