Parmi les missions de l’Agence, la loi de création évoque entre autre la « réduction de la vulnérabilité du cyberespace national ; la gestion des incidents de sécurité des systèmes d’information ; le contrôle des réseaux et systèmes d’information ». C’est cette agence qui sera également chargée de fixer les caractéristiques du dispositif de création et de vérification de la signature électronique.
D’un point de vue réglementaire, il reviendra à la charge de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information de « délivrer les agréments aux organismes de sécurité des systèmes d’information ; accréditer les auditeurs des systèmes d’information ; délivrer les autorisations spécifiques aux prestations de services de sécurisation des transactions électroniques ; délivrer les autorisations pour l’exportation d’un moyen cryptologie ; délivrer les certificats d’homologation des équipements de sécurisation des systèmes d’information ; prononcer des sanctions administratives ».
Une fois l’identité et la forme juridique adoptée, Il ne reste plus que l’adoption de l’organigramme, ainsi que la nomination des différents responsables pour permettre à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information d’entrer dans sa phase opérationnelle.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE