Selon lui, internet et les réseaux sociaux servent à “positionner la vérité de Cuba, et non à manipuler les choses”, ce qui en fait un nouveau champ de bataille politique et idéologique, à un moment de fortes tensions diplomatiques avec les Etats-Unis.
Le secteur des télécommunications est sans aucun doute celui qui a le plus bougé depuis un an à Cuba – jusqu’alors l’un des pays les moins connectés au monde -, avec l’arrivée en décembre d’internet sur les téléphones mobiles (3G), qui a fait naître une communauté très active sur les réseaux sociaux, interpellant le gouvernement sur les difficultés quotidiennes.
Désormais, les Cubains pourront importer des routeurs et créer des réseaux wifi privés, connectés au signal des hotspots de l’opérateur d’Etat, Etecsa. Jusqu’ici, pour le faire, ils avaient besoin d’aller sur une place publique pour s’y connecter.
Ecrit par Jephté Tchemedie, avec AFP