Site icon Digital Business Africa

Cybercriminalité : Appel aux magistrats et acteurs de la justice congolaise pour renforcer leurs compétences en investigation numérique [Enregistrez-vous]

[Digital Business Africa] – Face à la montée en puissance de la cybercriminalité, le Réseau national des magistrats congolais en intelligence artificielle et cybersécurité (RNMCIAC) invite tous les acteurs de la justice à se former en cybercriminalité.
La formation qui se tiendra du 08 au 10 octobre 2024 à Brazzaville est spécialisée sur les enquêtes numériques et est organisée afin de doter les magistrats et les forces de l’ordre des outils nécessaires pour faire face aux nouveaux défis de la cybercriminalité.
La formation est soutenue par le ministère chargé des Postes, des Télécommunications et de l’économie numérique et le Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA). Elle vise à combler le fossé numérique au sein du système judiciaire.

Pourquoi cette formation est-elle essentielle ?

Les crimes commis sur internet se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiqués. Pour garantir une justice efficace, il est impératif que les magistrats et acteurs de la justice soient en mesure de mener des enquêtes approfondies dans le domaine numérique.
Les participants apprendront à maîtriser les techniques d’investigation numérique, à identifier les preuves électroniques et à comprendre les rouages de la cybercriminalité.
Cette formation est donc une opportunité unique de se mettre à jour sur les dernières avancées technologiques et les meilleures pratiques en matière de cyberenquête.

Comment participer ?

Les inscriptions sont ouvertes à tous les magistrats et professionnels de la répression d’actes cybercriminels. Pour s’inscrire, il suffit de cliquer sur le lien suivant : https://is.gd/C7akyG.
Selon le récent rapport d’INTERPOL sur les cinq grandes menaces les plus importantes existant en Afrique en matière de cybercriminalité, nous avons :
  • Les escroqueries en ligne : de faux e-mails ou SMS censés provenir d’une source légitime servent à inciter des personnes à communiquer des informations financières ou à caractère personnel ;
  • L’extorsion numérique : les victimes sont amenées par tromperie à partager des images sexuellement compromettantes dans le but de les faire chanter ;
  • Les escroqueries aux faux ordres de virement : les malfaiteurs piratent les systèmes de messagerie électronique de sociétés afin d’obtenir des informations sur leurs systèmes de paiement puis trompent des salariés pour les inciter à virer de l’argent sur un compte bancaire leur appartenant ;
  • Les rançongiciels : des cybermalfaiteurs bloquent les systèmes informatiques d’hôpitaux et d’institutions publiques et exigent de l’argent pour rétablir leur fonctionnement ;
  • Les botnets : des réseaux de machines infectées sont utilisés pour automatiser des cyberattaques à grande échelle.

« Non contents d’exploiter les vulnérabilités en matière de cybersécurité dans la région, les malfaiteurs tirent également parti des différences de capacités des services chargés de l’application de la loi de part et d’autre des frontières physiques », avait indiqué Craig Jones, Directeur de la Cybercriminalité à INTERPOL.

En s’adaptant aux enjeux du numérique, la justice congolaise démontre ainsi sa volonté de protéger les citoyens et de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Par Digital Business Africa 

Quitter la version mobile