[DIGITAL Business Africa] – Accra s’apprête à accueillir du beau monde. Une conférence mondiale sur la cybersécurité doit s’y tenir du 29 au 30 novembre 2023. 800 experts en cybersécurité, mais aussi des professionnels, personnalités publiques, membres de la communauté internationale du développement et innovateurs des quatre coin du globe devrait prendre à cet consultation qui s’ouvrira sous le thème « la cyber-résilience pour le développement ». La conférence est co-organisée avec le Forum mondial sur la cybersécurité, la Banque mondiale, le Cyber Peace Institute et le Forum économique mondial. Son but est de « contribuer à l’avancement du renforcement des cyber-capacités à l’échelle mondiale », a annoncé l’Autorité ghanéenne de la cybersécurité (CSA).
Les travaux seront sous-tendus par quatre thématiques – notamment, la cyber-résilience dans le développement international, la collaboration pour sécuriser l’écosystème numérique, le renforcement des cybercapacités pour la stabilité et la sécurité et enfin l’opérationnalisation des solutions.
Selon le site ciomag, le Ghana présentait en 2020 un score de 86,69% sur l’indice mondial de la cybersécurité. Soit une progression par rapport aux années antérieures. (2017 en 32,6 % ; 43,7 % en 2018). L’on peut donc comprendre que le pays puisse accueillir des événements d’envergure mondiale inhérents à internet. La preuve, en 2022, le Ghana a accueilli le Forum mondial de l’Internet pour contrer le terrorisme. En 2020, le pays organisait la conférence Freedom Online et la réunion du comité de lancement des experts en cybersécurité d’Afrique.
Les Forces Armées Ghanéennes (GAF) ont indiqué fin octobre 2023, des mesures décisives pour établir une Direction des Opérations de Cybersécurité et de Guerre Électronique. Selon les responsables des armées du Ghana, la fraude en ligne a coûté plus de quatre millions de dollars au pays au cours du premier semestre de 2023. L’ institution vise à protéger les données, les réseaux et les infrastructures de communication du pays.
Par Jean Materne Zambo, sources : cybersecuritymag.africa , ceomag