D’après le premier ministre rwandais Edouard Ngirente qui a fait l’annonce de cette réforme, il s’agit de pousser un peu plus loin les bonnes pratiques qui ont déjà cours dans le pays : « un médecin peut accéder aux informations d’un patient sur un ordinateur, mais nous n’avons pas mis ces données dans un système central pour lui permettre d’accéder à leurs antécédents médicaux dans n’importe quel établissement. La prochaine étape consiste à synchroniser les données dans les ordinateurs des hôpitaux […] Ainsi, si vous êtes reçu en consultation à Kigali et partez en mission le lendemain, par exemple à Nyamagabe, le médecin de l’hôpital de Kigeme pourra accéder à vos antécédents médicaux sur un ordinateur », explique le premier ministre.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE