La Camerounaise Elisabeth Medou Badang vient d’être nommée au poste de directeur général d’Orange Cameroun, en remplacement du Français Jean Bardet, a appris l’agence Ecofin de sources internes à cette entreprise de téléphonie mobile.
Elisabeth Medou, qui prendra officiellement ses fonctions à la tête d’Orange Cameroun le 2 décembre 2013 est jusqu’ici Chief Executive Officer (CEO) à Orange Bostwana, poste qu’elle a rejoint en 2010 alors qu’elle occupait déjà les fonctions de Directeur général adjoint à Orange Cameroun.
Sous son impulsion, peut-on lire sur le site internet de l’ambassade de France à Gaborone, Orange Botwana «a engrangé trois points de rentabilité en deux ans et multiplié les lancements de services innovants, tout en contribuant au développement du pays notamment au travers de partenariat avec l’Université du Botswana, du soutien à des organisations communautaires de lutte contre le SIDA, ou du développement de l’accès aux télécommunications pour le plus grand nombre».
Ancienne cadre chez Proparco, institution financière filiale de l’Agence française de développement (AFD), Elisabeth Medou est arrivée à Orange Cameroun, à l’époque connue sous le nom de Mobilis, en 1999.
Elisabeth Medou est Chevalier de l’Ordre national du Mérite Français. Suite à un décret signé le 1er juillet 2013 par le chef de l’Etat français, François Hollande, cette Camerounaise a reçu sa décoration des mains de Anne de la Blache, Ambassadeur de France au Botswana, le 20 septembre 2013.
A cette occasion, la Camerounaise a été présentée comme «une figure de proue des télécommunications en Afrique», dont «les compétences et la vision managériale» sont éprouvées au sein du groupe Orange.
Il lui incombe désormais la tâche de mieux positionner Orange Cameroun sur un marché de la téléphonie mobile qui va non seulement accueillir en 2014 un 3ème opérateur (Viettel), unique détenteur de la licence 3G jusqu’ici, mais aussi qui est actuellement dominé par MTN Cameroon, avec plus de 8 millions d’abonnés sur les 13 millions recensés par l’Agence de régulation des Télécoms (ART) en mars 2013.