Bien qu’invisibles pour l’utilisateur, le chiffrement des données protège les contenus des discussions, contre toute forme d’écoute. Concrètement, il est une sécurité qui empêche quiconque, même Facebook, d’accéder au contenu des messages. Et réduit ainsi de façon drastique, les informations que l’entreprise peut transmettre aux forces de l’ordre dans le cadre de leurs enquêtes.
Actuellement, parmi les services de Facebook, seule la messagerie WhatsApp est protégée par le chiffrement dit « de bout en bout ». Messenger ou Instagram continuent d’être accessibles, sous conditions, aux enquêteurs. Pour eux, cela devrait rester ainsi. Le patron des réseaux sociaux, ne devrait pas généraliser le chiffrement des données Facebook, à tous les services de son entreprise. A moins, qu’il ne trouve un moyen légal d’accès au contenu des communications.
Et pour le convaincre, les auteurs de la lettre soulignent l’apport remarquable du réseau social dans la lutte contre la pédocriminalité. Selon la National Crime Agency britannique, les informations transmises par Facebook se sont traduites par 2 500 arrestations dans le pays l’an dernier. Cependant, la missive ne précise pas, quelles pourraient être les mesures prises si Facebook s’y refusait.
Ecrit par Amandine Bandon