Aussi, le régulateur dit se réserver le droit de choisir une méthode de délivrance de ces licences. Elle pourrait être une mise aux enchères, une soumission comparative (sélectionner un opérateur sur la base des critères financiers et techniques, notamment sa capacité à couvrir les zones exigées dans le cahier de charge), ou encore une solution à cheval entre les deux.
Enfin, le régulateur précise qu’une fois la licence accordée, la composition de l’actionnariat de l’opérateur ne devrait plus connaitre de modifications. Ainsi, tout changement majeur de part au sein du capital, notamment une prise de participation au-delà de 10% devra d’abord requérir l’aval du régulateur.
Notons qu’en Ethiopie, le gouvernement a fait le choix de libéraliser le secteur des télécommunications. Ce qui devrait mettre un terme au monopole de l’opérateur publique Ethio telecom, qui va devoir composer avec la concurrence des géants mondiaux et africains.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE