Ainsi, le Kenyan Safaricom envisage une joint-venture avec le sud-africain Vodacom pour postuler à l’obtention d’une des deux licences qui seront délivrées en 2020 par les autorités éthiopiennes. C’est ce qu’a affirmé à Reuters Mickaël Joseph, le directeur général par intérim de Safaricom. Par contre, le patron de Safaricom ne s’est pas prononcé sur une prise de participation éventuelle d’actifs dans Ethio Telecom.
Notons en rappel que dans une dynamique d’ouverture du marché, le gouvernement éthiopien a annoncé l’ouverture en 2020 du secteur des télécommunications, jusqu’ici marqué par le monopole de Ethio Telecom, l’opérateur public. Cette ouverture se fera un deux volets. D’abord, une privatisation partielle d’Ethio Telecom via une prise de participation minoritaire. Et ensuite, la mise à disposition de deux licences par appel à candidature.
En plus de Orange, de Safaricom et de Vodacom, MTN, l’autre géant sud-africain s’est également dit intéressé par le marché éthiopien. Devant cette éventualité, Ethio Telecom qui risque gros dans cette ouverture, a annoncé l’adoption d’un plan triennal qui vise à le rendre plus compétitif face à la concurrence annoncée.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE