Nos actions pour soutenir les élections en Afrique sont toujours une priorité. Nous y avons dédié des ressources sans précédent à l’échelle locale comme internationale, en gardant au cœur de cette mission la volonté de protéger l’intégrité des élections. Cette mise à jour propose une vue d’ensemble de notre travail continu pour réduire la désinformation, lutter contre la dissuasion d’aller voter, prévenir les interférences électorales, soutenir l’engagement civique et accroître la transparence des publicités politiques. Voici ce qu’il faut retenir des actions mises en place : |
Lutter contre la désinformation et la diffusion de fausses informations Nous travaillons d’arrache-pied pour lutter contre la désinformation sur nos plateformes car nous savons que les utilisateurs, tout comme nous, souhaitent voir des informations pertinentes sur Facebook et Instagram. Nos politiques mises à jour nous permettent de procéder au retrait de contenus de désinformation pouvant conduire à de la violence ou des dommages physiques imminents. Nous procédons également au retrait de contenus de désinformation susceptibles d’empêcher les citoyens d’aller voter, comme de fausses informations portant sur les dates, lieux, horaires et modes de scrutin.Nous avons étendu notre coopération au fil des années avec des organisations indépendantes pour la vérification de faits en Afrique, pour analyser et évaluer la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram. Nous travaillons avec des organisations telles que Dubawa, Africa Check, Pesa Check, AFP, Congo Check et Les Observateurs de France 24, qui sont toutes certifiées par l’IFCN (International Fact Checking Network). Ce programme couvre actuellement 18 pays de l’Afrique subsaharienne et des langues locales comme le swahili, le wolof, l’igbo, le yoruba, le zoulou et le tswana. |
Promouvoir l’alphabétisation numérique et aider les utilisateurs à identifier les fausses informations Nous voulons nous assurer que les utilisateurs sont en mesure d’identifier les fausses informations et savent comment nous alerter à ce propos. C’est pourquoi nous continuons à promouvoir des campagnes telle que « Trois questions pour vous aider à repérer les fausses informations » qui partage des conseils pour apprendre à repérer les fausses informations. Ces campagnes sont diffusées dans des langues locales sur Facebook et sur les radios locales. Nous continuons également à diffuser des annonces éducatives portant sur l’incitation à la haine, sa définition et les actions qui peuvent être entreprises. |
Accroître la transparence des publicités politiques Nous sommes convaincus que les discussions et débats politiques doivent être transparents pour chaque votant, c’est pourquoi nous avons introduit ces dernières années un certain nombre d’outils qui apportent plus d’informations sur des publicités politiques diffusées sur Facebook et Instagram. Depuis le lancement de notre outil pour la transparence des publicités politiques en 2019, nous l’avons étendu à plusieurs pays en Afrique subsaharienne. Nous encourageons toute personne qui souhaite diffuser des publicités politiques à s’inscrire dans un processus de vérification pour prouver son identité et sa résidence dans le pays ciblé. Dans un nombre croissant de pays de l’Afrique subsaharienne, ce processus est obligatoire. Nous procédons à des vérifications complémentaires pour nous assurer de la conformité avec nos politiques et vérifier que chaque publicité politique est accompagnée d’une mention « financée par », afin d’identifier qui est à l’origine de son financement. Nous recensons tous les publicités politiques dans notre Bibliothèque de publicités afin que les publicités diffusées, le type de personnes qui les ont visionnées et le montant dépensé pour leur diffusion soient accessibles à tous. Ces changements sont la preuve que la publicité politique sur Facebook et Instagram est désormais plus transparente que d’autres formes de campagne électorale, qu’il s’agisse de panneaux d’affichage, de publicités dans la presse, de courriels directs, brochures ou courriels ciblés. |
Promouvoir l’engagement civique Contribuer à constituer des communautés informées et engagées sur le plan civique est au cœur de nos actions en matière électorale. Par exemple, dans des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Guinée, nous échangeons avec des acteurs de la société civile comme les commissions électorales et des organisations civiques pour faire en sorte que Facebook soit un outil positif pour l’engagement civique et définir avec eux les mesures qu’elles peuvent mettre en œuvre pour utiliser nos plateformes en toute sécurité. Nous avons conduit des formations pratiques à distance sur les publicités et l’engagement civique avec des partis politiques dans ces pays. Nous continuons à déployer différents outils et fonctionnalités sur Facebook et Instagram, comme des rappels le jour des élections, figurant en haut du fil d’information Facebook, pour encourager nos utilisateurs à aller voter, ou des mégaphones de sécurité pour rappeler aux administrateurs de groupes politiques qu’ils doivent sécuriser leurs comptes via l’authentification à deux facteurs. Nous avons également formé des partis politiques et des candidats sur les bonnes pratiques en matière de sécurité, pour les aider à éviter les principales menaces en ligne. |
Garantir la sécurité des utilisateurs Garantir la sécurité des utilisateurs sur Facebook et Instagram reste notre première priorité, encore plus en période électorale. Depuis 2016, nous avons triplé les effectifs de nos équipes dédiées à la sécurité pour atteindre plus de 35 000 collaborateurs, nous avons recruté de nouveaux ingénieurs système, des experts en sécurité et des modérateurs de contenus, y compris des locuteurs natifs en swahili, amharique, zoulou, somali, oromo et haoussa, entre autres. Nous sommes également pionniers dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier et retirer au plus vite des contenus nuisibles. Entre avril et juin 2020, nous avons procédé au retrait de plus de 15 millions de contenus à caractère haineux à l’échelle mondiale, dont 99 % détectés de façon proactive, avant leur signalement. Nos efforts pour garantir la sécurité des utilisateurs portent également sur différents outils pour modérer les contenus nuisibles de certains comptes selon les évolutions en matière d’incitation à la haine. Pour limiter davantage la diffusion de contenus potentiellement incendiaires, nous continuons à rétrograder temporairement des contenus du fil d’actualités d’utilisateurs en Éthiopie et dans d’autres pays africains, s’ils proviennent d’utilisateurs qui portent gravement atteinte et de façon répétée à nos politiques, que ces utilisateurs soient basés ou non dans ces pays. Comme nous le faisons pour d’autres langues, nous avons également commencé à utiliser notre technologie pour anticiper de nouvelles tendances en matière d’appels à la haine en amharique et en oromo. Nous identifions les nouvelles formes de contenus susceptibles de porter atteinte à autrui qui n’ont pas encore été examinés pour un retrait potentiel de notre plateforme et nous les rétrogradons pour réduire le risque qu’ils deviennent viraux, incitent à la haine ou à la violence; tout en prenant en compte le contexte local. |
Nos partenariats avec des ONGs et acteurs de la société civile Aux côtés de nos experts locaux sur le continent, nous continuons à œuvrer sur le terrain avec les ONGs et acteurs de la société civile dans de nombreux pays africains pour mieux comprendre les défis et les résoudre plus efficacement. Nous intégrons les retours de nos partenaires locaux dans nos politiques et programmes, ce qui rend ces actions primordiales. Nous sommes engagés à faire de Facebook et d’Instagram des plateformes où nos utilisateurs se sentent en sécurité, disposent d’un accès à des informations fiables et transparentes, et plus encore, puissent faire entendre leur voix. |
*Par Akua Gyekye, Responsable affaires publiques, Elections africaines