[DIGITAL Business Africa] – La 19e réunion annuelle du Forum sur la Gouvernance de l’Internet bat son plein. Le Centre International de Conférences King Abdulaziz (KAICC) à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite, abrite les travaux depuis le 15 décembre 2024. Ils se referment le 19 décembre 2024. Le Maroc y prend activement part aux travaux. Sa ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’ Administration Amal El Fallah Seghrouchni, a prononcé un discours ambitieux lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Elle a dévoilé les progrès de son pays dans le numérique. Non sans omettre de réitérer la volonté du Roi Mohammed VI de faire du Maroc un hub numérique et dans le monde.
Djibouti y est également représenté à travers le directeur général de l’Agence nationale des Systèmes d’Information de l’Etat (ANSIE), Moustapha Mohamed Ismail, qui accompagne l’ambassadeur de Djibouti au Royaume d’Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama.
Une délégation du Conseil national du peuple algérien séjourne également à Riyad. Elle est composée d’Hisham Safar, président de la commission juridique, administrative et de la liberté, et du député Braji Al-Wardi. La délégation a assisté au lancement de la piste parlementaire organisée par l’Union parlementaire internationale en coopération avec le Conseil de la Shura saoudienne sous le slogan « Construire l’avenir numérique pour les parties prenantes ».
La piste parlementaire est une initiative qui cherche à présenter une approche stratégique basée sur les technologies modernes en accord avec les tendances mondiales, en se concentrant sur la réduction des impacts négatifs sur les transformations numériques. Elle vise également à promouvoir l’échange d’expériences en matière d’intelligence numérique et artificielle, en particulier dans l’activité parlementaire.
La délégation de l’Algérie a réaffirmé son engagement à promouvoir son rôle international dans les transformations numériques, à tirer parti des expériences mondiales dans le développement de son infrastructure numérique et à utiliser les technologies modernes pour améliorer les performances parlementaires.
D’autres décideurs africains entrent en scène dès cet après-midi dans des travaux en ateliers. Ils seront aussi impliqués dans les discussions du rapport du Policy Network on Artificial Intelligence (PNAI). Le rapport étant mis en débat ce 17 décembre 2024. Le Réseau politique sur l’intelligence artificielle (PNAI) aborde les questions de politique liées à la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA).
Il décrit les travaux menés en 2024 par le Policy Network on Artificial Intelligence, en soulignant les principales conclusions, en partageant les résultats et en présentant des recommandations politiques sur quatre sujets clés:
– La responsabilité comme mécanisme de soutien à la responsabilisation de l’IA
– La Durabilité environnementale au sein de la chaîne de valeur de l’IA générative
– La Gouvernance, l’interopérabilité et bonnes pratiques de l’IA
Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet a pour objectif d’exploiter l’innovation et d’équilibrer les risques dans l’espace numérique ; de renforcer la contribution numérique à la paix, au développement et à la durabilité ; de promouvoir les droits de l’homme et l’inclusion à l’ère du numérique et d’améliorer la gouvernance numérique pour un internet assaini.
Par Jean Materne Zambo