(TIC Mag) – La rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique qui a entraîné un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », soulève aujourd’hui la nécessité pour le Congo de diversifier ses partenaires internationaux en matière de connexion Internet via la fibre optique.
Pour l’instant, le pays tire principalement sa connectivité du projet Central African Backbone (CAB) qui entend interconnecter les pays de la zone Afrique centrale. Cependant, au vu de la demande et aussi pour des raisons de sécurité, le pays gagnerait à multiplier ses pôles de connectivités. Parmi les options qui s’offrent au Congo, l’utilisation de sa jonction avec la République démocratique du Congo, également membre du consortium WACS.
Actuellement, faute de financement, le Congo aurait en principe déjà achevée son interconnexion avec le Gabon. Le pays pourrait aussi s’interconnecter avec le Cameroun, le République centrafricaine et l’Angola. Des projets qui sont pourtant évoqués par le gouvernement congolais, mais qui, pour l’instant, n’ont pas connu de début de concrétisation.
En dehors de toutes ces connexions par câble à fibre optique, le Congo pourrait également opter pour la connectivité Internet via satellite, tel que proposent actuellement plusieurs grands groupes internationaux.
Cette connexion Internet par satellite offre l’avantage d’avoir un débit important et aussi plus sécurisée, vu que les risques de ruptures sont moins importants. Cependant, cette solution d’Internet par satellite semble bien plus onéreuse financièrement que la solution à fibre optique. Mais en solution de substitution, il vaut mieux s’orienter vers ces solutions par satellite à défaut de compter les pertes énormes que peuvent causer la rupture de ce câble sous-marin.
Par Jephté TCHEMEDIE