Sur le principe, l’application permettra de s’identifier grâce à son smartphone pour accéder depuis son mobile aux sites de certains services publics regroupés dans le portail d’accès FranceConnect comme celui des impôts ou celui de l’Assurance maladie.
Seulement, cette avancée suscite des réticences de la part de certaines associations qui craignent pour la protection des données personnelles. Ceci, en raison du fait que des articles sont régulièrement publiés en ligne sur les abus liés à la reconnaissance faciale. C’est le cas notamment aux Etats-Unis où elle est utilisée pour traquer les migrants, ou encore en Chine où elle est utilisée pour traquer les opposants politique.
Pour les opposants à cette nouvelle technologie, il est important de s’insurger contre le fait que l’utilisateur n’ait pas la liberté de choisir de passer outre le dispositif de reconnaissance faciale pour avoir accès à plusieurs services publics dématérialisés via AliceM. Une réticense qui pour l’instant n’a pas freiné le gouvernement français dans son projet.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE