[Digital Business Africa] – Au Ghana, l’African Youth Survey (AYS) vient de publier une étude qui met en évidence l’impact négatif des fake news sur les jeunes. Selon celle-ci, près de neuf jeunes ghanéens interrogés sur dix (84%) suggèrent que la montée des «fausses nouvelles» dans leur pays et sur le continent a eu un impact sur leur capacité à rester informés.
L’étude qui a été commandé par la Fondation de la famille Ichikowitz basée en Afrique du Sud, révèle également que les principales plateformes de médias sociaux Facebook et WhatsApp ont été jugées indignes de confiance par plus d’un tiers de la population jeunes du Ghana (37% et 35%, respectivement). Fait inquiétant, plus de sept sur dix (71%) des personnes interrogées au Ghana affirment utiliser principalement Internet et les réseaux sociaux pour lire et partager des articles.
Aussi, plus de huit jeunes Ghanéens sur dix (84%) suggèrent que les applications de médias sociaux, principaux centres de diffusion de la désinformation, souvent voilés comme du “ journalisme citoyen ”, y compris Facebook, Instagram et Snapchat, sont les “ applications ” les plus importantes sur leur smartphone. Les applications “Actualités” ont été jugées les plus importantes par seulement 31% de la population interrogée.
Sur la démarche de l’étude qui a été conduite par PSB Research (qui fait partie du groupe WPP), l’étude impliquait des entretiens en face à face avec de jeunes Africains (âgés de 18 à 24 ans), hommes et femmes, dans les grands centres urbains du Congo Brazzaville, Ethiopie, Gabon, Ghana, Kenya Afrique du Sud, Malawi, Mali, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Togo, Zambie et Zimbabwe.
Ecrit par Jephté Tchemedie