« L’Intelligence artificielle est devenue un des grands enjeux de ce siècle. Toutes les grandes entreprises du monde de la Tech sont engagées sur les problématiques de l’IA, sous l’impulsion des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Son évolution combinée à celles de la robotique, de l’éducation, de psychologie, de l’informatique des objets, de la blockchain et de la génétique va profondément bouleverser nos sociétés et l’Afrique ne doit pas rater le virage numérique. Parce que les enjeux de l’IA sont aussi d’ordre politique, social, éthique, économique, juridique : investir dans l’IA et développer une réflexion critique est devenu un impératif non seulement pour les Etats, les organisations internationales, mais aussi pour les entreprises et les universités qui anticipent le monde de demain», explique Eric Adja, Directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’OIF, chargé de la coordination du symposium d’Aneho et de la mise en place de l’AFRIA (Agence francophone pour l’Intelligence artificielle) cité par La Tribune Afrique.
L’objectif de la création de ce Centre est de doter les pays d’Afrique francophone d’une certaine compétence technique afin de développer des solutions, et d’échapper à la « cybercolonisation » de l’Afrique. Sur le procédé, il s’agira de mutualiser les efforts et les connaissances des experts et pays africains afin de permettre au continent, qui est actuellement invisible sur le terrain de l’IA de pouvoir émerger, et en devenir un des acteurs les plus impliqués.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE