[Digital Business Africa] – Jimmy Wales, le co-fondateur de Wikipedia a lancé son propre réseau social dénommé WT:Social, une sorte de version de Facebook mais sans aucune publicité, ni infox. Le réseau social présente donc une interface plutôt sobre, qui se compose d’un simple flux dont le contenu est, pour le moment, uniquement composé d’actualités et des commentaires laissés par les utilisateurs.
Ainsi, il y a peu de chance de découvrir de la publicité de politique sur WT:Social, à l’inverse de ce que l’on peut lire sur Facebook. Ce projet émane d’un précédent envisagé par le co-fondateur de Wikipédia. En effet, Wales est aussi le fondateur de WikiTribune. L’objectif de ce site était de devenir une source d’information mondiale réalisée par des journalistes professionnels et des contributeurs lambda, nous informe le site Siècle digital.
Globalement, ce nouveau réseau social va donc lutter contre la publication massive de fausses informations. Dès qu’un article sera posté sur le réseau, la provenance de l’article, des sources ainsi que des références seront postées sur le réseau également.
Un projet de vote pour promouvoir les articles de qualité est aussi à l’étude : il permettrait alors aux utilisateurs d’accorder un vote positif à un contenu jugé pertinent, intéressant, de qualité et celui-ci pourrait ensuite être mis plus en avant.
Concernant le modèle économique, en effet, même si le réseau n’a pas de lien financier avec Wikipédia, il vit du même modèle économique : les dons. Mis en ligne le mois dernier, il ne compte déjà pas moins de 50 000 utilisateurs comme l’indique The Next Web.. Mais il y’a n effet une très longue liste d’attente pour s’inscrire, et donc, pour éviter de patienter pendant le filtrage et passer devant 28 000 personnes, il n’y a qu’une solution : payer 13 dollars par mois ou alors 100 dollars par an.
Wales est persuadé que, comme pour le « succès de Netflix, les gens sont prêts à payer pour un contenu significatif ». Reste donc maintenant à travailler la communication, afin de faire connaître le réseau à plus de personnes encore, et surtout : travailler sur le filtrage imposé à la liste d’attente, car pour attendre que 28 000 personnes soient acceptées, il faut s’armer de beaucoup de patience
Gaëlle Massang