[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Joseph Nana, le directeur général de J-Way Africa, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 19 février 2019. C’était sur le thème : « Digitalisation des services publics : comment parvenir à un «cashless and paperless governement » ? ». Dans le panel figurait également Pauline Tsafack, la directrice de la Réglementation du Minpostel, et Saloua Karkri-Belkeziz, Présidente de GFI Afrique et présidente de l’APEBI (Maroc).
Digital Business Africa vous présente dans la vidéo ci-dessus les grandes séquences de l’intervention de Joseph Nana.
Digital Business Africa : Quels sont les préalables pour une meilleure digitalisation des services publics ?
Joseph Nana : « J’en avais identifié cinq. Le premier préalable étant organisationnel. C’est-à-dire au niveau de l’organisation de la structure gouvernementale. Je pourrais dire que le Gabon a presque réussi le pari. Les institutions sont mises en place. On peut encore avoir à redire, mais c’est déjà cela. Le reste, on peut se battre, je n’entre pas dans les détails. La couche la plus importante c’est la couche opérationnelle.
Le deuxième préalable, c’est la
charte de souveraineté numérique, qui manque au niveau du Cameroun par exemple.
Je l’ai constaté en parcourant le site web du ministère des Finances. Ici,
chaque direction a sa charte graphique, son .cm à lui. Il y a un besoin de
mettre de l’ordre dans cela. Cela illustre un peu ce qui se passe dans le reste
du gouvernement.
Le troisième préalable c’est la mise en place des grands registres de l’Etat.
C’est le plus important.
Un Etat e-Gov se matérialise par ces grands registres. Le registre de l’identifiant unique. Le Maroc est en train de le faire. Mais, le Cap-vert l’a fait avant. C’est grâce à cela que le Cap-vert est au-dessus du Cameroun en matière d’eGov. Ils ont commencé par le commencement : l’identifiant unique du citoyen. Le deuxième registre important, c’est le registre académique qui part du primaire jusqu’à la fin du cycle universitaire. Après le matricule administratif peut prendre le relais. C’est le troisième registre important.
L’on peut mettre le carnet de santé dans un autre registre. Le dossier judiciaire du citoyen peut également être dans un registre. Il y a le foncier, le registre du commerce, la sécurité et enfin la police. Voilà de manière ramassée les grands registres. Il peut avoir des sous-registres en dessous, mais au moins ceux-là sont importants. »
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.