Face aux grandes marques occidentales, Tecno, Itel, Bird ou encore X-net Phone, font une percée sur le marché camerounais. Leurs atouts, le coût bas et la garantie offerte.
Les téléphones d’origine des marques Samsung, Motorolla, ou Nokia, ont du mal à s’ imposer ces derniers mois à Yaoundé. « Seuls les connaisseurs et les nantis s’y intéressent encore », dit Kamte Constant, dit Consty, vendeur de téléphones portables à Yaoundé. Depuis plus d’un an environ, de nouveaux téléphones grand-public fabriqués en Chine ont fait irruption sur le marché camerounais et proposent des téléphones mobiles à bas coût, avec options
(appareil photo, radio Fm, vidéo bluetooh, etc.) et surtout avec une particularité, la garantie offerte. Il s’agit des téléphones de marques Itel, Tecno, Bird ou encore le X-net Phone qui se veut Camerounais. Avec environ 10 000 francs Cfa ou moins, on peut s’offrir un téléphone portable avec une garantie d’un an en cas de problème. « En achetant un téléphone, on est rassuré quant à la qualité. Car on peut revenir changer en cas de problème. Surtout, les prix sont attrayants », se réjouit Steve, étudiant.
Au marché central de Yaoundé, la société chinoise Tecno Telecom Limited a installé un centre d’écoute et de réparation des téléphones portables. C’est dans ce service après-vente, situé non loin de la représentation locale d’Orange Cameroun, que se dirigent tous ceux qui rencontrent des problèmes avec un téléphone de marque Tecno. Une garantie d’un an est offerte. « Je suis venu savoir pourquoi l’appareil photo du téléphone a des problèmes », indique un jeune rencontré ici, samedi dernier, 14 avril 2012. Henry Vital Adengue, l’un des responsables marketing de la société, explique que les téléphones sont gratuitement réparés ou simplement changés lorsqu’il y a un problème. « Le client n’est pas servi quand l’afficheur du téléphone est cassé », précise-t-il. C’est également ici que se trouve le service après-vente des téléphones de marque Itel. « En fait, c’est toujours la société chinoise Tecno Telecom Limited qui produit la marque Itel. Et depuis un an, cette société nous a dépêché au Cameroun pour le service marketing de Techno et d’Itel », affirme Henry Vital Adengue.
Il explique que ces téléphones sont également consommés en Chine, d’où leur succès au Cameroun. « Ils ont une batterie qui a six jours d’autonomie et plusieurs options en fonction des prix qui varient entre 10 000 FCfa et 25 000 FCfa. Ce qui intéresse la majorité des Camerounais. Nous avons déjà cinq grands distributeurs au Cameroun avec près de 5000 téléphones de marque Itel distribués chaque mois », confie Henry Vital Adengue.
100 jeux
A côté de Tecno et Itel, une autre marque a fière allure. C’est Bird. Ici, avec 9 500 FCfa, on peut s’acheter un téléphone portable. « Deux types de téléphone Bird de 9 500 FCfa sont très sollicités. Il s’agit du K1 et du K103 qui sont les plus vendus. Ils ont un enregistreur de son et la vidéo. Le Bird X2 qui a la connexion Wifi et qui intègre déjà 100 jeux téléchargés coûte 25 000 FCfa. Tous ont une garantie d’un an », explique Anelka, vendeur à l’avenue Kennedy à Yaoundé. Le service d’après-vente de Bird est situé au lieu dit « montée Abbia » à Yaoundé. Ici également, l’on affirme que des centaines de téléphones portables sont vendues chaque jour. Ces téléphones sont également fabriqués en Chine, apprend-on.
L’autre téléphone à bas coût qui dispose, lui, de six mois de garantie est le X-net Phone. Un téléphone conçu par une équipe d’ingénieurs camerounais et fabriqué en Chine. Dans le magasin X-net Phone à l’Avenue Kennedy, qui sert également de service après-vente, le X1 et le X1+ qui coûtent respectivement 10 500 FCfa et 12 500 FCfa est déjà épuisé. On attend l’importation prochaine d’une grande quantité, promet-on. Pour le moment, d’autres nouvelles gammes du X-net Phone de 19 500 FCfa et 20 000 FCfa sont proposées. « Les populations qui ont essayé le X-net Phone l’ont adopté, car en plus des options, nos téléphones ont une batterie très durable. Nous vendons la valeur du téléphone », affirme Claudia Fankam, communicatrice de la société L and F Tech, qui commercialise ces téléphones.