Une seule boîte donc, une seule facture, pour trois offres : un bouquet de chaînes télévisées, une connexion ADSL, et une ou deux lignes téléphoniques fixes. Maroc Télécom commercialise l’offre classique qui comporte deux lignes téléphoniques, une connexion Internet de 4 Mo et un bouquet de 25 chaînes nationales et internationales à 299 DH TTC avec la possibilité pour le client de souscrire à des bouquets en option pour plus de chaînes.
La formule standard est vendue à 299 DH TTC
Le forfait le plus cher atteint 613 DH TTC avec, en plus du forfait de base, une connexion de 12 Mo ainsi que le bouquet évasion et les 8 chaînes sportives d’Al Jazeera. L’offre est a priori plus qu’intéressante. Pourtant ces offres sont loin de faire l’unanimité et il suffit de faire un petit tour sur les forums de discussions sur le net pour se rendre compte du mécontentement des usagers. «Depuis un bon bout de temps, la fréquence des bugs sur les chaînes TV a augmenté considérablement au point où je suis obligé de regarder mes programmes avec 5 à 10 min de retard avec l’option TV replay», déplore un client. A côté de cela, le service relation client manque de réactivité.
«On n’arrive pas à joindre le 115 et quand c’est le cas, le problème est dans la plupart des cas éludé ou au mieux réglé mais dans un délai qui dépasse les 48h promis par Maroc Telecom», témoigne un autre usager. L’opérateur indique pourtant sur son site que même si les trois services sont utilisés en même temps (fixe, Internet et TV par ADSL), la connexion Internet n’est pas perturbée pour autant vu que les flux de ces services sont séparés.
Dans ces conditions, l’offre peine à décoller. Sur l’ensemble du territoire, le nombre d’abonnés est d’à peine 50 000, selon IAM. Quant à Méditel, il a préféré ne pas s’aventurer trop loin sur ce marché. Il refuse de parler d’échec et considère l’expérience comme une prise de pouls d’un secteur non encore prêt, vu le nombre de contraintes. Contraintes accentuées par le manque de contenu local en termes de chaînes télévisées et par le phénomène du piratage.
Source: Lavieeco.com