(TIC Mag) – C’est le Rwanda qui abritera le siège du Secrétariat exécutif de la SMART Africa Alliance. L’annonce a été faite au terme de la troisième réunion de haut niveau de la Smart Africa Alliance tenue le 31 janvier 2016 à, Addis-Abeba en marge du 26e sommet de l’Union africaine. Sur invitation du président rwandais Paul Kagame, cette réunion de haut niveau a rassemblé les présidents Paul Kagamé (Rwanda), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina-Faso), John Dramani Mahama (Ghana), Uhuru Kenyatta (Kenya), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali) et Macky Sall (Sénégal). Etaient également présent, l’ancien secrétaire général de l’UIT, le Malien Hamadoun Touré, désormais directeur exécutif de la Smart Africa Alliance, et aussi l’actuel directeur de développement de l’UIT, le Burkinabé Brahima Sanou.
Autre décision lors de cette réunion, l’octroi des bourses aux étudiants africains évoluant dans le domaine des TIC. Les pays de l’Afrique sub-saharienne seront les principaux bénéficiare. Mais déjà, précise l’APS, « outre les étudiants qui sont à l’université de « Carnegie Mellon » de Kigali, ceux de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) basée à Dakar pourraient bénéficier des bourses de Smart Africa ».
Aussi, le Gabon succède le Rwanda à la présidence du comité d’audit de la Smart Africa Alliance.
Réunion de travail autour du Programme Smart Africa, pour le développement du numérique et la formation des jeunes pic.twitter.com/8QAQq4il9D
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) 31 Janvier 2016
Les chefs d’Etat ont également échangé autour des projets mis en place dans le cadre de SMART Africa dont le but connecter l’Afrique sub-saharienne en mettant en place des infrastructures de télécommunications. D’après Ali Bongo, président du Gabon, cette réunion a permis de faire le bilan du Programme “Smart Africa” lancé à l’initiative du président Paul Kagamé en 2014. Un programme qui, d’après lui, vise à améliorer la formation des jeunes et le développement du numérique en Afrique. « Soucieux de l’avenir de notre jeunesse africaine, et plus particulièrement gabonaise, j’ai pu renouveler tout mon soutien à ce programme ambitieux », affirme le président gabonais.
Les 11 pays membres de la Smart Africa Alliance (Burkina Faso, Gabon, Kenya, Mali, Rwanda, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad, Ouganda, Côte d’Ivoire et Angola) avaient décidé d’une levée de fonds de 300 milliards de dollars d’ici 2020 pour connecter toute l’Afrique sub-saharienne au web et développer l’économie numérique.