(TIC Mag) – L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) célèbre cette année 2016 ses cinq années d’existence. Occasion pour elle de dresser un bilan de ses réalisations.
Pour l’année 2015 par exemple, l’Aninf, dirigée par Alex Bernard Bongo Ondimba, classe au rang de ses réalisations, l’inauguration du premier Centre d’information de l’administration gabonaise (CIAG), la collaboration avec la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) pour l’émission des passeports biométriques et la mise en place du visa électronique (E-Visa) et la création du premier certificat de sécurité électronique par l’infrastructure de gestion de clé publique. En 2015, l’Aninf a également participé aux côtés de la l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Institut africain d’informatique (IAI) à l’organisation des « 55 heures » Innovathon, un concours pour les jeunes talents du numérique organisé avec le Fonds francophone du numérique.
Les autres réalisations de l’ANINF
Il faut noter que c’est le Décret N° 0212/PR du 27 janvier 2011 portant création et organisation de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences qui met en place l’ANINF. A ce titre, en matière de télécommunications, l’ANINF est chargée : de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité ; d’acquérir des infrastructures de transport et de connectivité existantes et les intégrer dans les infrastructures partagées : d’acquérir, gérer et sécuriser l’infrastructure de télécommunication de l’Etat ; de mettre en place les opérateurs d’infrastructures chargés de l’infrastructure partagée de transport et de connectivité ; de coordonner l’implantation sur le territoire national des stations radioélectriques de toute nature afin d’assurer la meilleure utilisation des sites disponibles ; de contribuer aux activités de recherche, de formation et d’étude afférentes aux radiocommunications, et d’une manière générale à tout autre activité dont elle peut être chargée par l’autorité de tutelle en relation avec son domaine d’intervention ; de gérer les fréquences radioélectriques, en collaboration avec les organismes compétents ou encore d’élaborer le plan national des fréquences radioélectriques, en coordination avec les organismes compétents.
L’économie numérique au Gabon et les projections de l’ANINF
En matière d’audiovisuel, l’ANINF est chargée de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité dans le domaine de l’audiovisuel numérique; d’acquérir des infrastructures de transport hertzien et satellitaire et les stations hertziennes existantes et les intégrer dans les infrastructures partagées. Enfin en matière d’informatique, elle a la charge de construire l’infrastructure nationale partagée d’hébergement des données et des applications ; d’acquérir les équipements et accessoires informatiques et réseaux de l’administration ; de mettre en place les grands registres unifiés de l’Etat ; de doter l’Etat d’un système d’information cohérent et d’outils d’aide à la décision ; de faciliter l’accès des citoyens et des entreprises à l’administration par la mise en ligne sur Internet des procédures administratives ; d’assurer le déploiement, l’administration et la sécurité de l’Intranet administratif ; d’assister les administrations et les démembrements de l’Etat dans l’exécution des projets informatiques et d’infrastructures réseaux locaux ; de gérer le domaine Internet du Gabon « .ga » ou encore de veiller au respect des normes et procédures de sécurité informatique sur l’ensemble des réseaux de l’administration, notamment en ce qui concerne l’accès aux infrastructures, et aux informations, ainsi qu’à l’intégrité et à la conservation des données.
En fin d’année 2015, Alex Bernard Bongo Ondimba, annonçait d’autres projets imminents. « L’Aninf va également accélérer la construction du backbone national du Gabon qui se traduira par un maillage du territoire en fibre optique, pour le déploiement des services larges bandes. Par ailleurs, nous allons poursuivre la mise en œuvre progressive des projets inscrits dans le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’Etat gabonais pour une période de trois ans, le 24 octobre 2013 », indiquait-il.