[DIGITAL Business Africa] – L’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (Artac) et la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Cémac) cheminent ensemble vers le développement de leur sous-région. Les deux institutions se sont réunies à Brazzaville, Congo, ce 15 septembre 2022 à la faveur d’une collaboration visant à concilier leurs objectifs communs à travers une intégration sous régionale dans le secteur des télécommunications.
Les travaux se sont déroulés au siège de l’Agence de Régulation des Postes et Communication électroniques (ARPCE), sous la présidence de son directeur général, Louis Marc SAKALA, également président de l’Artac. Ces assises visaient à examiner les différents points pouvant permettre bientôt à l’Artac de devenir un instrument spécialisé de la Cémac dans le secteur des communications électroniques. Mais au préalable, l’Artac devrait obtenir la reconnaissance de la Cémac comme une institution spécialisée des Télécoms, a souligné Louis-Marc Sakala, désigné président de l’Artac lors de la 6e session de la conférence des régulateurs de l’institution communautaire tenue à Douala, du 22 au 23 mars dernier 2022.
L’Artac entend donc bénéficier du soutien financier de la Cémac dans plusieurs domaines, dont le renforcement des capacités des experts nationaux en charge des communications électroniques. Ce qui devrait permettre de résorber la pénurie de main-d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens dans le secteur émergent des télécommunications et des TIC.
Étaient également présents à la rencontre du 15 septembre 2022 à Brazzaville, le Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac, Michel Niama, des présidents et directeurs généraux des organes de régulation membres de l’Artac et des représentants d’autres organisations à l’instar de l’Union internationale des Télécommunications et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Pour Michel Niama, Commissaire en Charge du Marché commun de la Cémac « les actions de l’Artac, au niveau sous régional, vont de pair avec les ambitions nobles de nos chefs d’État qui voudraient bien construire un espace intégré pour la sous-région. Cette intégration devrait se faire avec les divers moyens de communication disponibles et, l’Artac devient pour nous l’un des principaux leviers pour lequel nous devons conjuguer les efforts ensemble devant permettre à nos sous-régions de pouvoir accélérer son processus de développement »,
Depuis 18 ans, l’Artac travaille à matérialiser la création d’un environnement harmonisé et favorable à l’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication au service de développement humain, social et économique dans la sous-région Afrique centrale, en mettant l’accent sur les questions de régulation ainsi que du cadre règlementaire.
Par Jean Materne Zambo