[Digital Business Africa] – Basé à Pékin, le groupe Xiaomi est connu pour figurer dans le top 5 mondial des plus gros vendeurs de téléphones portables, et il produit aussi entre autres des tablettes tactiles, des montres connectées, des écouteurs, des trottinettes ou encore des scooters.
Mais ce mardi 30 mars 2021, Xiaomi a annoncé qu’il va désormais créer une filiale dédiée aux véhicules électriques intelligents, avec un “montant total d’investissement sur les dix prochaines années estimé à 10 milliards de dollars” (8,5 milliards d’euros), a indiqué l’entreprise dans un communiqué à la Bourse de Hong Kong, où elle est cotée. Signe de l’importance donnée par le groupe à cette nouvelle activité, le PDG du groupe, Lei Jun, dirigera personnellement cette future filiale, selon Challenges.
Les véhicules à énergies nouvelles (hybrides, électriques, pile à combustible) connaissent un fort essor en Chine, pays en pointe dans ce domaine grâce notamment à une population ultra-connectée et à une politique incitative des autorités. Les constructeurs nationaux et étrangers rivalisent pour profiter de ce débouché. Et Xiaomi n’est de loin pas la première entreprise chinoise à s’aventurer dans ce secteur.
Le géant chinois de l’internet Baidu avait annoncé en janvier qu’il s’alliait à son compatriote le groupe automobile Geely, maison-mère de Volvo Cars, pour produire des voitures électriques en Chine — plus grand marché mondial.
Plusieurs entreprises chinoises de voitures électriques connaissent un regain d’intérêt des investisseurs, avec par exemple les groupes XPeng et Li Auto qui sont entrés en Bourse l’an passé aux Etats-Unis, toujours selon Challenges.
Par Gaelle Massang