« En Afrique, les taux de pénétration de la téléphonie mobile ont doublé ces cinq dernières années et atteindront 69.3% à la fin de 2014. Le prochain défi qui se pose étant de donner accès à Internet à tout le monde. D’après les estimations de l’UIT, près de 40% de la population mondiale et 33% de la population des pays en développement, sera connectée à la fin de 2014 », a indiqué le secrétaire général de l’UIT, le Dr Hamadoun Touré, le 25 juillet dernier au Fleuve Congo Hôtel,
devant une forte audience composée d’acteurs du secteur, d’étudiants et des autorités administratives. C’est ce jour-là que la RD Congo célébrait la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information dans le pays.
Si les résultats dans la téléphonie mobile sont encourageants, ce n’est pas encore le cas dans le domaine de l’Internet. «Nous avons encore un vaste chemin à parcourir, car 80% de la population subsaharienne ne sera pas connectée en fin 2014, privant ces populations de l’accès au savoir et aux opportunités de l’ère numérique. Et les privilégiés qui en ont accès dépensent considérablement plus que dans les autres parties du monde pour des services de moindre qualité, car le large bande est encore un luxe en Afrique », a-t-il déclaré.
« Je reste cependant très optimiste, car en Afrique les taux de progression en termes d’accès à Internet doublent tous les cinq ans et je suis très fier des progrès réalisés en Afrique et des opportunités de croissance offertes, sous-tendues par le souci de toujours mieux faire et par l’engagement de nos gouvernements respectifs », nuance-t-il.
Pour venir à bout des problèmes de l’Afrique, le Dr Hamadoun Touré déclare avec assurance que « le large bande est la solution ! ». Il présente l’initiative Smart Africa, le sommet « Connecter l’Afrique » ou encore la Commission de haut niveau sur le large bande composé d’éminents chefs d’Etat et de gouvernement, tous mis sur pied avec l’appui de l’UIT, comme des actions qui participeront à rendre le large bande plus accessible.
avec Agence Ecofin
Lire aussi
« Notre rôle à l’UIT, c’est d’inciter à une baisse continuelle des coûts »
La Bad apporte 6,4 milliards de dollars pour connecter les pays d’Afrique Centrale