[DIGITAL Business Africa] – La secrétaire permanente de l’Artac, Mme Bernice Otye Edande, a représenté le président exécutif de l’Artac Louis-Marc Sakala à la cérémonie d’ouverture du Forum de la gouvernance Internet en Afrique centrale qui se tient cette année sur le thème : « Inclusion numérique et connectivité des pays de l’Afrique centrale pour quelle gouvernance de l’Internet ? » C’était au Palais des Congrès de Yaoundé ce 30 août 2023.
Lors de son allocution, la SP de l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale a présenté l’Artac, ses missions, son rôle et ses actions pour une meilleure gouvernance de l’Internet. D’après elle, l’ARTAC regorge en son sein des groupes de travail d’experts sur les cadres règlementaires et politiques de régulation des communications électroniques, de cyber sécurité, de radiocommunications et de fin Tech.
« Il convient de rappeler également que les Autorités de Régulation Nationales de la sous-région sont en passe de signer des protocoles d’accord avec les Agences Nationales de la BEAC pour la co-régulation des services financiers numériques. Dans la même lignée, dans le but de mieux assoir cette régulation collaborative, l’ARTAC mène actuellement une réflexion sur la nécessité d’impliquer les opérateurs dans ses activités en qualité de Membre de secteur« , a déclaré Bernice Otye Edande.
Toutes choses qui concourent, selon elle, à poser les jalons d’un futur du numérique florissant dans la sous-région.
Pour ce forum, la SP de l’Artac pense que les défis qui se présentent à nous sont :
- La co-construction d’une connectivité sous-régionale en vue d’une inclusion numérique ;
- L’élaboration d’une réglementation et d’une régulation collaboratives et efficaces pour une transformation numérique réussie de notre sous-région ;
- La saisine par notre jeunesse des opportunités offertes par les TIC pour développer des applications innovantes et des plates formes digitales ;
- L’instauration de la confiance numérique eu égard à la prolifération des commerces et paiements numériques.
« Nous fondons l’espoir qu’à l’issue des travaux de ce forum nous serons tous armés d’outils nécessaires pour relever ces défis », a-t-elle souhaité.
Le FGI
Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI) a été initié par les Nations Unies en 2006 au lendemain du SMSI 2005. C’est un cadre de concertation et de dialogue multi-acteurs (représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, de la Communauté technique et des organisations internationales
Le FGI facilite ainsi l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet. Cette plateforme se concrétise par l’organisation annuelle d’un forum mondial et des fora nationaux, sous régionaux et régionaux sur les questions de politique publique relatives aux questions clés de la gouvernance d’Internet.
Au niveau local, FGI Cameroun a été créé par décision ministérielle N°00000078/MPT/IGT du 29 juillet 2021. Il est composé d’une Coordination, d’un secrétariat exécutif et des membres venant de tous les secteurs qui forment l’échantillon des acteurs de la communauté Internet.
Au Cameroun, il a été institué deux organes. D’abord FGI Jeunes dans le but d’introduire la notion de gouvernance de l’Internet au sein des jeunes, puis d’amener les jeunes du Cameroun dans les discussions pertinentes aux niveaux national, régional et mondial et ensuite FGI Femmes qui vise à introduire la notion de gouvernance de l’Internet au sein des femmes, puis d’amener les femmes du Cameroun dans les discussions pertinentes aux niveaux national, régional et mondial.
Par Digital Business Africa