(TIC Mag) – Dans un communiqué publié le 26 juillet 2017, le ministre camerounais de l’Econome, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, informe l’opinion publique nationale et internationale que les comptes Facebook frauduleusement ouvert en son nom ne lui appartiennent pas.
« Il précise qu’il n’a jamais possédé de compte Facebook et met en garde tous ceux qui seraient tentés ou sont déjà entrés en communication avec ces faux profils », lit-on dans son communiqué. Le ministre indique qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de ces spécialistes de la cyber arnaque.
Notons que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité camerounaise se voit attribuer un faux compte Facebook. Le Premier ministre, Philemon Yang, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o (à l’époque à la Défense), le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, le DG de la Sonara et plusieurs autres personnalités ont par le passé publié dans la presse traditionnelle des communiqués similaires pour démentir l’existence d’un quelconque compte sur Facebook.
Dans la quasi-totalité des cas, ces comptes sont utilisés pour arnaquer les internautes non avertis en quête de positionnement. Certains cyber bandits d’ailleurs ont déjà été mis aux arrêts, apprend-on.
Pour une communication plus efficace
Mais seulement, sur la toile, de nombreux internautes questionnent ces différents modes de communication. Dans ces cas précis, le cabinet ICT Media Strategies conseille par exemple de communiquer plus efficacement sur des pages officielles de ces personnalités sur Facebook, Twitter ou bien d’autres réseaux sociaux. « Ces ministres et DG communiquent ainsi sans doute parce qu’ils ont des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. Et de préférence sur leurs comptes ou page officielle pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », conseille Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies, un cabinet qui offre également des conseils en e-réputation.