[DIGITAL Business Africa] – 9,73 millions de dollars. C’est la cagnotte que met La Banque africaine de développement à la disposition de la Commission de l’Union africaine (CUA), cela dans le cadre du projet « Upstream ». Les deux institutions ont signé une convention y relative au siège de l’ UA à Addis-Abeba, Ethiopie, le 17 novembre 2022.
Le projet « Upstream » vise à soutenir le développement numérique du continent et accélérer sa croissance économique. Il soutient également la mise en œuvre de la Zlecaf, Zone de libre-échange continentale africaine.Sa première phase s’étend de 2023 à 2026, Elle s’appuie sur trois composantes, dont: les catalyseurs numériques; l’adoption du commerce numérique et du commerce électronique ; et les actions de soutien.
Le projet « Upstream » avait été pensé par la Commission de l’Union africaine au plus fort de la Covid-19 pour combler les lacunes mises en évidence dans l’écosystème de l’économie numérique africaine pendant lapandémie.
« La pandémie de Covid-19 a souligné l’importance des technologies numériques et de l’économie numérique dans son ensemble, et à cet égard, l’Afrique devrait voir grand en ce qui concerne le développement numérique, l’économie numérique et les grandes opportunités d’intégration et de croissance économique », a déclaré Albert Muchanga, commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l’industrie et aux minéraux de la CUA.
D’après le Dr Abdul Kamara, directeur général adjoint de la BAD pour la région de l’Afrique de l’Est, « Upstream » pourra créer des millions d’emplois pour jeunes Africains. A terme, le projet offrira à l’Afrique une souveraineté numérique via la mise en œuvre de facilitateurs numériques (accès universel à l’infrastructure à large bande, cloud africain souverain, marché numérique africain, etc.), de programmes de promotion du commerce électronique et numérique pour les moyennes, petites et micro-entreprises et les startups.
Le Groupe de la Banque africaine de développement et l’Union Africaine (UA) avaient déjà signé, en 2019, un accord de subvention de 4,8 millions de dollars. Il servait à la mise en place du Secrétariat de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA/AfCFTA).
Par Jean Materne Zambo