[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur du Luxembourg au Sénégal, Georges Ternes, a annoncé ce 05 décembre le lancement du LuxAid Challenge Fund.
Il s’agit en effet d’un appel à projets de la Coopération luxembourgeoise destiné au cofinancement des jeunes entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises. Le cofinancement vise à accélérer la croissance de projets innovants, portés par des start-up, qui contribuent aux enjeux d’apprentissage à distance ou de sécurité alimentaire. Les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un soutien allant de 50 000 à 140 000 euros. Les candidats sont invités à déposer leur dossier de candidature avant le 8 janvier 2024.
LuxAid Challenge Fund est une nouvelle initiative de la Coopération luxembourgeoise qui vise à accélérer les innovations à impact portées par des start-up. À travers cet appel à projets, les entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises développant une solution dans le domaine de la sécurité alimentaire ou de l’apprentissage à distance bénéficieront d’un cofinancement allant de 50 000 à 140 000 euros (environ 30 à 90 millions FCFA).
Contribuer à des enjeux sociétaux majeurs
LuxAid Challenge Fund entend de cette manière contribuer à des enjeux sociétaux majeurs dans ces pays. Il s’agit de faciliter l’accès à l’éducation à travers, par exemple, le développement de solutions digitales favorisant l’apprentissage à distance ou mettant en œuvre de nouvelles méthodologies de formation.
Face aux problèmes d’insécurité alimentaire, le fonds souhaite par ailleurs contribuer au renforcement de la résilience des systèmes alimentaires nationaux et locaux. L’ambition est de soutenir par exemple le développement de la production de protéines alternatives, ou des approches novatrices de production alimentaire, telles que l’hydroponie ou l’agriculture de précision.
Soutenir des solutions innovantes en phase de démarrage
LuxAid Challenge Fund cible les entreprises :
- en phase de démarrage, enregistrées depuis 1 à 5 ans ;
- avec au moins 2 employés ;
- qui ont déjà testé leur produit/service sur le marché et ont donc réalisé de premiers revenus commerciaux ;
- en mesure de cofinancer partiellement leur projet.
Il soutiendra l’atteinte de leurs objectifs de croissance et d’impact, par exemple à travers un appui financier à la commercialisation, à l’acquisition d’équipements ou au renforcement des équipes. L’objectif est, à terme, d’attirer d’autres capitaux permettant l’expansion des solutions et, ainsi, un impact décuplé au bénéfice des populations locales.
Ouverture des candidatures jusqu’au 8 janvier
Dans le cadre de cet appel à projets, les entreprises intéressées sont invitées à remettre leur dossier de candidature sur la plateforme de soumission avant le 8 janvier 2024.
Les 15 candidats présélectionnés dans chaque pays seront invités à pitcher devant un comité national de sélection en mars prochain. Les porteurs des projets retenus dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Sénégal) se présenteront ensuite devant un comité international de sélection qui choisira les lauréats de l’appel à projets. Ce dernier est pourvu d’une enveloppe d’un million d’euros pour les trois pays de la sous-région.
Les décisions finales sont attendues en mai 2024.
Le LuxAid Challenge Fund est une initiative financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur du Luxembourg, mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, dans le cadre du projet MAE/023 – Instruments de partenariat avec le secteur privé.
Par Digital Business Africa. Source: LuxDev
Une bonne initiative! En cherchant à cofinancer des entreprises innovantes dans le domaine du digital et en sécurité alimentaire. Je m’intéresse particulièrement à la digitalisation des contenus pour permettre la continuité de l’école malgré la fermeture forcée de l’école pour cause d’insécurité et pour faute de pandémie. Au Burkina Faso , nous avons une solution fonctionnant sur tablette en environnement android et aussi en environnement Windows. Cette solution est déjà utilisée pour couvrir toutes les six ( 06) de l’école au primaire au Burkina. La structure de base de données peut couvrir jusqu’en terminale . Nous rêvons de pouvoir un jour couvrir pour l’ensemble du système éducatif pour l’ensemble du pays , voir pour d’autres pays Africains qui sont dans les même difficultés que le Burkina ( insuffisance de budget à allouer à l’éducation, manque d’école , manque d’enseignant, impossibilité de se servir de l’internet comme support de transmission des savoir au risque d’être dans iniquité , car l’interne ne couvre qu’une petite portion du pays etc… notre solution arrive à se faufiler entre ces contrainte pour offrir en toute autonomie sur une tablette l’ensemble des matière prevues au programme dans un apprentissage au rythme de l’apprenant avant la même qualité sur toute l’étendue du territoire. Nous allons postuler pour soumettre notre solution qui est déjà opérationnelle sur le terrain , qui a besoin de nouvelles implémentations pour couvrir d’avantages de classes . Merci en de l’opportunité offerte aux populations mise à rude épreuve du fait de l’insécurité. Aucune solution n’est envisageable en dehors de l’offre éducative en continuité par l’entremise du digital. A très bietot
Lassina BAMBA Président Coordonnateur de KAMALPHA http://www.kamalpha.org