[DIGITAL Business Africa] – En quelques clics, les utilisateurs de « PortES » pourront obtenir des informations fiables sur la situation économique et sociale de Madagascar. La plateforme numérique dédiée aux données économiques et sociales a été lancée le 04 février 2025 à Anosy, l’une des 23 régions de Madagascar. « PortES » a été conçue par le ministère de l’Économie et des Finances, avec l’appui du PNUD Madagascar. La plateforme a pour objectif de faciliter l’accès aux données économiques et sociales du pays.
Le portail « PortES » a été développé de manière à centraliser une large gamme d’indicateurs économiques tels que le taux de croissance, l’inflation, le PIB par habitant, ainsi que des comparaisons annuelles. Son interface intuitive permet une compréhension simplifiée des données, y compris pour un public non spécialiste.
Selon Dimby Rakoto Andriamboavonjy, directeur des Études et de la Programmation au ministère de l’Économie et des Finances : « Le portail permettra à chacun de suivre de près l’évolution économique et sociale de Madagascar, qu’il soit acteur local ou international ».
Les étudiants estiment aussi que l’outil est également perçu comme un atout : « L’accès facile aux indicateurs économiques nous permet d’approfondir nos recherches, surtout lorsque les données concernent spécifiquement Madagascar, car elles restent souvent limitées », lance l’un d’eux.
Le portail « PortES » met aussi en lumière les aides internationales reçues par Madagascar et leur répartition. Ce qui permet aux citoyens et investisseurs de mieux appréhender l’utilisation des ressources et leur impact sur le développement national. Un responsable du ministère souligne : « Cette initiative montre notre volonté d’assurer une gestion transparente des ressources publiques et de suivre de manière efficace nos politiques publiques ».
L’outil apporte des facilites, certes. Mais pour des usagers un peu sceptiques, il faut que les données soient réellement à jour. Ils espèrent que « PortES » dispose d’une base de données centralisée. C’est elle qui devrait permettre de mieux analyser les dynamiques sociales et leur interaction avec l’économie. L’on soulève aussi un autre défi des plateformes numériques lancées à Madagascar. Celles-ci sont parfois difficiles à utiliser, apprend-on.
Par Jean Materne Zambo