Le discours intégral de Marcel Ambiana Belingue, chef du département Adhésion et Communication de l’Organisation du Commonwheath pour les télécommunications (CTO), le 24 février 2015 à l’ouverture du forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme. Forum organisé par le ministère camerounais des Postes et Télécommunications en partenariat avec l’UIT, la CTO et en collaboration avec Interpol, la CEMAC et la CEEAC.
Excellence, Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun
Excellence, Monsieur le Ministre des Télécommunications, de l’Information, des Technologies de la Communications et des Relations avec le Parlement de la République du Burundi
Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de la République du Gabon
Monsieur le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications
Madame la Représentante de l’Union Africaine des Télécommunications
Monsieur le Représentant d’Interpol
Monsieur le Représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications
Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication
Honorables Invités, chers Participants, Collègues et Amis,
Je ne saurais commencer sans vous transmettre les vœux d’amitié ainsi que les souhaits de succès pour ce Forum de la part du Secrétaire General de l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications, le Professeur Tim Unwin, que mes collègues et moi représentons ici et qui, du fait d’engagements antérieurs, ne peut malheureusement pas être parmi nous aujourd’hui.
Sur un plan plus personnel, en tant que fils de ce pays, c’est toujours un plaisir de revenir ajouter ma petite pierre aux efforts de développement qui sont surtout ceux de mes congénères pour beaucoup, mais aussi ceux d’amis de longue date dont certains ici présents dans cette salle.
Excellences,
La participation des pays de la sous-région à ce Forum ainsi hautement rehaussée par votre présence ne laisse aucun doute sur l’importance accordée par la sous-région aux questions sécuritaires, et notamment celles liées à la cyber criminalité et au cyber terrorisme.
L’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications
Aux défis régaliens de la sécurité des biens et des personnes s’ajoute désormais celui de la cybersécurité. Il est donc de notre devoir de faire en sorte que ce forum, par le biais des résolutions qui y seront adoptées, rentre dans l’histoire de la sous-région comme une étape décisive dans la prévention et dans la répression des actes de cyber criminalité et de cyber terrorisme.
Avec votre permission, permettez que je dise un mot sur l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications et l’esprit de sa participation à ce Forum, afin d’apporter des clarifications à ceux qui s’interrogeraient sur la présence de notre Organisation ici. Nos travaux sont axés essentiellement sur l’accroissement des capacités, la recherche et le conseil dans les quatre domaines que sont : les politiques étatiques de développement des TIC ; la régulation des TIC ; les technologies de réseaux de télécommunications ; et la gestion d’opérateurs de réseaux de télécommunications.
Deux types d’adhésion à l’Organisation sont possibles : seuls peuvent devenir Etats Membres les pays au préalable membres du Commonwealth ; par contre les pays non-membres du Commonwealth, ou toute organisation étatique ou privée, peuvent être admis comme Membres du Secteur. Dans le cadre de ses programmes, l’Organisation est donc prête à accueillir en son sein tous les acteurs des TIC de la sous-région, y compris Etats et entreprises privées.
Consciente que les Etats membres du Commonwealth sont également rattachés à des communautés régionales et sous-régionales regroupant des pays non-membres du Commonwealth, la participation de l’Organisation à ce Forum tient à la fois de son engagement envers le Cameroun en tant qu’Etat Membre, mais aussi du respect de la réalité des liens de coopération et d’interdépendance qui existent entre le Cameroun et les pays de la sous-région avec lesquels nous espérons bientôt avoir des liens plus étroits dans le domaine spécifique du développement des TIC, et notamment mais non-exclusivement dans le domaine de la cybersécurité.
Sécurité
Monsieur le Président,
Ne nous faisons pas d’illusions : pour réaliser leur potentiel économique à l’ère de l’économie de l’information et, de plus en plus, à l’ère d’une économie dite « infonuagique » au sein de laquelle la sécurité de l’information occupe une place de choix, les économies de la sous-région vont devoir concurrencer celles du reste du monde. Dans cette évolution, la fracture numérique qui continue de grandir sera désormais et surtout une fracture cyber sécuritaire. Notre présence ici n’a donc de sens que si nous acceptons comme prémisse que la plus-value économique des pays de la sous-région dans une économie de l’information de plus en plus globalisée se ramènera fondamentalement à une seule chose : la sécurité que ces pays offrent ; sécurité des infrastructures publiques et privées de l’information ; sécurité de l’information proprement dite ; et sécurité des réseaux de transmission et d’accès à cette information. Un environnent économique vulnérable dans un seul de ces maillons est un environnement vulnérable dans sa totalité.
En cela, Monsieur le Président, la cyber criminalité dans ses multiples formes, mais aussi et surtout le cyber terrorisme, constituent de nouvelles menaces pour les infrastructures dites critiques et par là pour l’avancée économique des pays de la sous-région dont le regain infrastructurel des dix dernières années est désormais étroitement lié aussi à la sécurité des systèmes d’information et de communication qui les accompagnent. Assurer la cybersécurité des pays de la sous-région est donc un défi majeur auquel l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications continuera de prêter main-forte dans toute la mesure de ses moyens.
BOKO HARAM
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, des pays de la sous-région et notamment notre pays le Cameroun, pays hôte de ce Forum, traversent actuellement une période sécuritaire à la fois difficile et complexe du fait des attaques terroristes perpétrées par le groupe Boko Haram dans sa partie septentrionale. Au vu de ces circonstances sécuritaires particulièrement graves, je ne saurais achever ce bref mot d’ouverture sans exprimer mon soutien à tous les compatriotes victimes de cette campagne terroriste, et par là aussi féliciter les autorités Camerounaises et par-dessus tout les forces armées Camerounaises et celles des pays voisins pour le sens du devoir, la détermination, et l’abnégation dont ils font preuve dans la gestion de cette crise majeure. Il va donc sans dire qu’en ce sens aussi, ce Forum vient fort à propos, au vu de l’usage probable des TIC dans cette crise à des fins néfastes, et notamment la possibilité d’actes de cyber espionnage.
Mes collègues et moi profitons de cette opportunité pour remercier l’Union Internationale des Télécommunications, ainsi que INTERPOL, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale pour leur collaboration dans cette initiative. Nos remerciements les plus chaleureux vont bien sûr aux autorités Camerounaises, et notamment Son Excellence Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications, Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications, et Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que leurs collaborateurs pour cette initiative fort louable, et pour l’hospitalité difficilement égalable dont ils ont fait preuve une fois de plus à notre endroit.
Je vous remercie.
NB: les intertitres sont de la rédaction.
Excellence, Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications de la République du Cameroun
Excellence, Monsieur le Ministre des Télécommunications, de l’Information, des Technologies de la Communications et des Relations avec le Parlement de la République du Burundi
Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de la République du Gabon
Monsieur le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications
Madame la Représentante de l’Union Africaine des Télécommunications
Monsieur le Représentant d’Interpol
Monsieur le Représentant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications
Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication
Honorables Invités, chers Participants, Collègues et Amis,
Je ne saurais commencer sans vous transmettre les vœux d’amitié ainsi que les souhaits de succès pour ce Forum de la part du Secrétaire General de l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications, le Professeur Tim Unwin, que mes collègues et moi représentons ici et qui, du fait d’engagements antérieurs, ne peut malheureusement pas être parmi nous aujourd’hui.
Sur un plan plus personnel, en tant que fils de ce pays, c’est toujours un plaisir de revenir ajouter ma petite pierre aux efforts de développement qui sont surtout ceux de mes congénères pour beaucoup, mais aussi ceux d’amis de longue date dont certains ici présents dans cette salle.
Excellences,
La participation des pays de la sous-région à ce Forum ainsi hautement rehaussée par votre présence ne laisse aucun doute sur l’importance accordée par la sous-région aux questions sécuritaires, et notamment celles liées à la cyber criminalité et au cyber terrorisme.
L’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications
Aux défis régaliens de la sécurité des biens et des personnes s’ajoute désormais celui de la cybersécurité. Il est donc de notre devoir de faire en sorte que ce forum, par le biais des résolutions qui y seront adoptées, rentre dans l’histoire de la sous-région comme une étape décisive dans la prévention et dans la répression des actes de cyber criminalité et de cyber terrorisme.
Avec votre permission, permettez que je dise un mot sur l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications et l’esprit de sa participation à ce Forum, afin d’apporter des clarifications à ceux qui s’interrogeraient sur la présence de notre Organisation ici. Nos travaux sont axés essentiellement sur l’accroissement des capacités, la recherche et le conseil dans les quatre domaines que sont : les politiques étatiques de développement des TIC ; la régulation des TIC ; les technologies de réseaux de télécommunications ; et la gestion d’opérateurs de réseaux de télécommunications.
Deux types d’adhésion à l’Organisation sont possibles : seuls peuvent devenir Etats Membres les pays au préalable membres du Commonwealth ; par contre les pays non-membres du Commonwealth, ou toute organisation étatique ou privée, peuvent être admis comme Membres du Secteur. Dans le cadre de ses programmes, l’Organisation est donc prête à accueillir en son sein tous les acteurs des TIC de la sous-région, y compris Etats et entreprises privées.
Consciente que les Etats membres du Commonwealth sont également rattachés à des communautés régionales et sous-régionales regroupant des pays non-membres du Commonwealth, la participation de l’Organisation à ce Forum tient à la fois de son engagement envers le Cameroun en tant qu’Etat Membre, mais aussi du respect de la réalité des liens de coopération et d’interdépendance qui existent entre le Cameroun et les pays de la sous-région avec lesquels nous espérons bientôt avoir des liens plus étroits dans le domaine spécifique du développement des TIC, et notamment mais non-exclusivement dans le domaine de la cybersécurité.
Sécurité
Monsieur le Président,
Ne nous faisons pas d’illusions : pour réaliser leur potentiel économique à l’ère de l’économie de l’information et, de plus en plus, à l’ère d’une économie dite « infonuagique » au sein de laquelle la sécurité de l’information occupe une place de choix, les économies de la sous-région vont devoir concurrencer celles du reste du monde. Dans cette évolution, la fracture numérique qui continue de grandir sera désormais et surtout une fracture cyber sécuritaire. Notre présence ici n’a donc de sens que si nous acceptons comme prémisse que la plus-value économique des pays de la sous-région dans une économie de l’information de plus en plus globalisée se ramènera fondamentalement à une seule chose : la sécurité que ces pays offrent ; sécurité des infrastructures publiques et privées de l’information ; sécurité de l’information proprement dite ; et sécurité des réseaux de transmission et d’accès à cette information. Un environnent économique vulnérable dans un seul de ces maillons est un environnement vulnérable dans sa totalité.
En cela, Monsieur le Président, la cyber criminalité dans ses multiples formes, mais aussi et surtout le cyber terrorisme, constituent de nouvelles menaces pour les infrastructures dites critiques et par là pour l’avancée économique des pays de la sous-région dont le regain infrastructurel des dix dernières années est désormais étroitement lié aussi à la sécurité des systèmes d’information et de communication qui les accompagnent. Assurer la cybersécurité des pays de la sous-région est donc un défi majeur auquel l’Organisation du Commonwealth pour les Télécommunications continuera de prêter main-forte dans toute la mesure de ses moyens.
BOKO HARAM
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, des pays de la sous-région et notamment notre pays le Cameroun, pays hôte de ce Forum, traversent actuellement une période sécuritaire à la fois difficile et complexe du fait des attaques terroristes perpétrées par le groupe Boko Haram dans sa partie septentrionale. Au vu de ces circonstances sécuritaires particulièrement graves, je ne saurais achever ce bref mot d’ouverture sans exprimer mon soutien à tous les compatriotes victimes de cette campagne terroriste, et par là aussi féliciter les autorités Camerounaises et par-dessus tout les forces armées Camerounaises et celles des pays voisins pour le sens du devoir, la détermination, et l’abnégation dont ils font preuve dans la gestion de cette crise majeure. Il va donc sans dire qu’en ce sens aussi, ce Forum vient fort à propos, au vu de l’usage probable des TIC dans cette crise à des fins néfastes, et notamment la possibilité d’actes de cyber espionnage.
Mes collègues et moi profitons de cette opportunité pour remercier l’Union Internationale des Télécommunications, ainsi que INTERPOL, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale pour leur collaboration dans cette initiative. Nos remerciements les plus chaleureux vont bien sûr aux autorités Camerounaises, et notamment Son Excellence Monsieur le Ministre des Postes et Télécommunications, Monsieur le Directeur General de l’Agence de Régulation des Telecommunications, et Monsieur le Directeur General de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que leurs collaborateurs pour cette initiative fort louable, et pour l’hospitalité difficilement égalable dont ils ont fait preuve une fois de plus à notre endroit.
Je vous remercie.
NB: les intertitres sont de la rédaction.