[DIGITAL Business Africa] – Mark Zuckerberg enchaîne les annonces qui contentent moins. Après son annonce de rompre toute collaboration avec des médias de fact-checking au profit des notes communautaires, le 7 janvier 2024, le patron de Meta veut licencier environ 3 600 employés, soit 5 % du personnel jugés moins performants. De nouvelles personnes devraient être embauchées pour remplir leurs fonctions dès cette année 2025. Un mémo interne aurait été envoyé à ses salariés et rapporté par Bloomberg mardi 14 janvier 2025. Mark Zuckerberg a déclaré:
« J’ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d’éliminer plus rapidement les personnes peu performantes ».
Meta employait environ 72 400 personnes en septembre 2024. Malgré que l’entreprise ait éconduit plusieurs milliers d’employés en 2023, décrétée « année de l’efficacité » au sortir de la pandémie.
une tradition des industries technologiques en quête de performances
Mark Zuckerberg ne déroge pas à la tradition des entreprises américaines éprises de performances. Elon Musk après avoir racheté Twitter, désormais X a réalisé un véritable ménage dans les effectifs même Le 22 novembre 2024, il a confirmé avoir licencié 80% des salariés.
Avant cette mesure, 1213 employés en charge de la lutte contre les contenus abusifs en ligne avaient été licenciés par la société Twitter/X en octobre 2022. C’est ce que révelait un rapport de la eSafety Commission, le gendarme australien d’internet, publié lundi 11 janvier 2024. Dans ce rapport, le régulateur estimait que ces « coupes » dans le personnel de modération du réseau social, et le rétablissement de milliers de comptes interdits a créé « la pire des situations » en terme de diffusion de contenus préjudiciables.
Microsoft aussi avait déjà enlevé la joie dans les cœurs de certains de ses employés. Des licenciements massifs dans son unité Azure Cloud avaient été annoncés début 2024. Touchant principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. L’entreprise aurait supprimé des centaines d’emplois dans son secteur Azure Cloud. Les licenciements concernaient principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. Jusqu’à 1 500 postes étaient menacés dans l’équipe Azure for Operators.
Par Jean Materne Zambo