D’après un communiqué du département américain de la Justice, les fraudes récurrentes auxquelles se livrait le réseau démantelé visaient principalement les employés d’entreprises ayant les moyens d’engager des transferts bancaires. Pour parvenir à leurs fins, les cybercriminels se font passer pour un partenaire commercial ou un supérieur hiérarchique. Ensuite, ils demandent à leur victime de virer des sommes sur un compte à l’étranger.
En plus de ces modes opératoires fréquents, le ministère américain de la Justice explique aussi que les organisations qui s’y adonnent réalisent souvent d’autres fraudes sur internet, notamment du hameçonnage ou de l’arnaque aux sentiments. Des pratiques nées au Nigeria, mais qui se sont depuis propagées au monde entier.
Selon Mohammed Abba, porte-parole de la Commission nigériane des crimes économiques et financiers l’EFCC lors des opérations conjointes menées avec le FBI, des sommes en liquide, en dollars et en nairas, avaient également été retrouvées pour un montant total équivalent à 383.000 euros. Mais au total, ce sont 3,7 millions de dollars qui ont été saisis, selon les autorités américaines.
Ecrit par Jephté Tchemedie