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Tunisie : Les technologies pour mieux gérer les déchets et protéger l’environnement

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[DIGITAL Business Africa] – La question des déchets était mise sur la table des membres du gouvernement lors du conseil ministériel de ce lundi 6 janvier 2025. Le Premier ministre Kamel Madouri et son gouvernement se sont entretenus des moyens d’améliorer la gouvernance et l’efficacité du secteur de la propreté et de la gestion environnementale.

Parmi ces moyens, le gouvernement s’engage à intégrer les technologies modernes dans le secteur :

• Tri sélectif progressif : déploiement du tri des déchets en ciblant d’abord les grands producteurs et espaces fermés.

• Économie circulaire : adoption d’une législation révisée pour stimuler la valorisation des déchets et le recyclage, y compris dans le cadre d’un système spécial pour les déchets commerciaux.

Réduction des plastiques à usage unique : accélération de la mise en œuvre d’un décret interdisant ces matériaux

 

Des réserves foncières requises

 

Juste à côté des technologies, d’autres mesures sont annoncées. Entre autres, la création d’unités de traitement des déchets. Les ministères concernés ont été invités à mettre à disposition des réserves foncières pour accueillir ces infrastructures dans les différentes régions.

On parle aussi de l’optimisation des décharges municipales. Sur 165 décharges exploitées, des efforts seront déployés pour regrouper celles situées à proximité, réduire les coûts environnementaux et résoudre les problèmes d’aménagement.

Et enfin, le Premier ministre tunisien instaure le soutien financier aux municipalités. À cet effet, un budget « exceptionnel » sera alloué pour renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé dans la gestion des déchets.

 

Les « barcha », acteurs du noir

 

Le conseil s’est aussi penché sur les collecteurs informels de déchets appelés « barcha ». Selon les membres d gouvernement, ils jouent un rôle important dans le recyclage. Un plan sera élaboré pour intégrer ces acteurs dans un secteur structuré, garantissant leur sécurité et leur contribution à l’économie formelle.

Le conseil ministériel a appelé à simplifier les démarches administratives pour encourager la création de stations de compostage, de centres de tri, et de biogaz.

 

Les D3E un cailloux dans la chaussure

 

Au nombre des déchets les moins recyclés en Tunisie, figurent les déchets d’ équipements électriques et électroniques (D3E). Un patron d’entreprise spécialisée dans la gestion de déchets a été approché par la rédaction d’afriquenews.com en août 2024. Selon lui, « sur les 85 % de déchets qui finissent dans des décharges formelles e informelles, seulement quatre à sept pour cent d’entre eux sont recyclés ». D’après l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged), les quantités annuelles d’équipements électriques et électroniques distribués s’élèvent à environ 120.000 tonnes. Les quantités annuelles de déchets produits sont estimées à 100.000 tonnes.

Par Jean Materne Zambo, source : tunisienumerique.com

 

 

 

 

Sénégal : Moderniser le système éducatif via l’ IA et le numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Un invité de marque chez le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’ Economie numérique. Alioune Sall et son équipe ont reçu ce 2 janvier 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, accompagné de ses collaborateurs, pour une présentation de la nouvelle Stratégie Numérique pour l’Éducation sénégalaise 2025-2029. Une vision gouvernementale qui vise à moderniser notre système éducatif. Pour y parvenir, Alioune Sall compte sur les nouvelles technologies.

L’utilisation de l’IA permettra de personnaliser les parcours d’apprentissage selon les besoins individuels des élèves. Des sessions de formation des enseignants au numérique permettront aux enseignants de maîtriser les outils numériques et de les intégrer efficacement dans leurs cours. Qui dit numérique fait référence à l’apprentissage interactif. Pour cela, les enseignants d’ écoles publiques recevront tablettes et ordinateurs.

D’autres innovations seront aussi intégrées dans ce plan d’actions. Notamment l’identité numérique, la cybersécurité pour assurer la sécurité de nos systèmes d’information, le paiement électronique, une plateforme d’interopérabilité, une plateforme big data et analytics, etc.

Le ministère du Numérique, Alioune Sall, s’est dit « pleinement » engagé à accompagner les sectoriels dans la mise en œuvre de leur stratégie Numérique.

« Nous nous engageons à accompagner le ministère de l’éducation national pour assurer la connectivité des différents établissements du pays et la modernisation des systèmes d’information éducatifs », à promis Alioune Sall.

D’une valeur de 130 milliards de FCFA environ, cette vision gouvernementale s’inscrit dans le cadre du New Deal Technologique du Sénégal. Les retombées escomptées de cette stratégie sont énormes. Le gouvernement espère l’amélioration des résultats scolaires grâce à des outils pédagogiques adaptés ; la réduction du taux d’abandon scolaire, en particulier dans les zones rurales ; le renforcement des compétences numériques des élèves et des enseignants, préparant ainsi la jeunesse au marché du travail. Le succès de cette stratégie repose sur des partenariats solides avec des acteurs publics et privés.

Les deux ministres, Sall et Guirassy, ont salué la convergence des axes stratégiques et les synergies entre les deux équipes; ils ont instruit de mettre en place une task force pour adresser les sujets de collaboration identifiés, à savoir:

1- l’organisation d’un atelier d’alignement des deux stratégies numériques;

2- La formulation, par le groupe d’experts, d’orientations et de recommandations dans la gouvernance et les aspects opérationnels;

3- Revue des projets phares du ministère de l’Éducation nationale du Sénégal à intégrer dans la phase pilote du Digital Master Plan dans une approche collaborative.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTEN

 

Compétition : L’ UIT lance le WSIS Project Prizes-2025 pour primer les 18 projets les plus innovants dans les TIC

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Union internationale des télécommunications lance un appel à participation au concours «WSIS Project Prizes-2025». L’initiative récompense les 18 projets les plus innovants dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Le concours permet de recenser et de valoriser l’ensemble des projets contribuant au développement de la société de l’information en Algérie, au-delà du seul cadre du concours.

Les candidats sont invités à soumettre leurs projets en lien avec la société de l’information avant le 10 février 2025. Du 7 au 12 juillet à Genève, en Suisse.

Chaque ministère en charge des télécommunications à travers le monde ( pour les pays membres de l’ uit) met en ligne une plateforme numérique pour rencenser les  candidatures de ses fils et filles. Mais l’ Union  internationale des télécommunications a aussi tout un site dédié à la compétition. C’est là que que tous les  candidats sont invités à soumettre leurs projets avant le 10 février 2025 sur la plateforme dédiée : https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Project/Projects

Le concours se tient du 07 au 11 juillet à Genève, en Suisse. Il s’inscrit dans le cadre du Forum du Sommet mondial sur la société de l’information (Forum SMSI 2025) qui aura lieu cette année du 7 au 11 juillet à Genève (Suisse), où les gagnants seront honorés.

La liste des projets nominés sera annoncée le 14 mars 2025 et les parties prenantes du SMSI seront invitées à participer et à voter avant le 14 avril 2025 .

18 projets gagnants seront annoncés ainsi que 72 projets champions lors de la cérémonie de remise des prix SMSI 2025 le 8 juillet 2025.

Les projets retenus seront présentés dans la publication WSIS Balance Report: Success Stories 2025 .

Par Jean Materne Zambo 

Judith Yah Sunday, DG de Camtel : « Le budget 2025 de Camtel (326,2 milliards de FCFA) est un budget stratégique »

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[DIGITAL Business Africa] – Le top management de Camtel valide un budget de 326,2 milliards de FCFA au titre de l’année 2025. Le montant est en hausse par rapport aux 317,6 milliards de FCFA de 2024. Le conseil d’administration de la Cameroon Télécommunications (Camtel) était réuni du 30 au 31 décembre 2024. Le conseil a examiné et approuvé les ordonnances budgétaires et stratégiques de l’entreprise pour l’année qui vient de débuter.

Selon la direction de Camtel, ce budget équilibré en ressources et en emplois « reflète l’ambition de Camtel de moderniser ses infrastructures, d’améliorer la qualité de ses services et de consolider sa position sur le marché et de répondre aux besoins de ses clients ». Ce qui a fait dire à la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, que « le budget 2025 de Camtel est un budget stratégique qui vise à renforcer la position de Camtel sur le marché des télécommunications au Cameroun ». 

Le budget de Camtel prévoit des investissements importants de ses infrastructures réseau. Notamment la mise en place d’une nouvelle antenne et la modernisation des équipements existants. L’opérateur des télécommunications national est bien conscient des directives à lui données par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 11 octobre 2024 après sa visite au siège de Camtel en compagnie des représentants de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

Minette Libom Likeng avait prescrit à Camtel à long terme de renforcer les cahiers des charges de l’accord concessionnel, en mettant l’accent sur la présentation des rapports sur la qualité des services ; de déployer des mécanismes de surveillance physique pour protéger les infrastructures extérieures ; d’entreprendre une tarification transparente des services qui soient non seulement compétitifs, mais orientée vers les coûts conformément à la réglementation en vigueur.

À moyen terme, le Minpostel recommande à Judith Yah Sunday de multiplier les voies de transmission vers la connectivité internationale, y compris l’accès terrestre à travers d’autres pays ainsi que ses liaisons par satellite.

A l’issue du conseil d’administration de Camtel de décembre 2024, le programme de performances 2025-2027 a été arrêté. Ce programme de Camtel fixe les grandes lignes, fixe les grandes priorités de l’entreprise pour les trois années à venir. Il permettra de consolider les acquis, de renforcer les acquis, de diversifier les services de l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun.

Par Jean Materne Zambo, source : Camtel

Algérie: Le ministre de la Poste et des Télécoms prescrit l’optimisation de la 4G

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[DIGITAL Business Africa] – Les opérateurs de téléphonie mobile ont la recette pour améliorer la qualité de l’internet en Algérie. Algerie Télécom (AT), Algérie Poste (AP) et Mobilis ont reçu le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, à leurs directions générales ce jeudi 03 janvier 2025.

Des exposés ont été présentés au ministre Sid Ali Zerrouki. Ils portaient sur la mise en œuvre des projets en cours de réalisation et les projets futurs. Après avoir écouté les différents opérateurs, le ministre de la Poste et des Télécommunications Sid Ali Zerrouki va exhorter les responsables à « poursuivre le renforcement du réseau de télécommunications mobiles, notamment à travers la couverture des points noirs ».

Sid Ali Zerrouki a insisté sur l’impératif d’« augmenter le débit du réseau 4G et d’améliorer la qualité de service, en réduisant le temps des interruptions à travers l’intervention rapide, pour ce qui est de l’entreprise Mobilis », ajoute le ministre Sid Ali Zerrouki.

L’accent a également été mis sur l’importance d’une intervention rapide en cas de panne ou de problème technique, une démarche essentielle pour renforcer la confiance des utilisateurs dans les services fournis.

Cette initiative du gouvernement vient répondre à la demande pour une connectivité internet de qualité. Une 4G optimale permettra donc l’augmentation des usages numériques, tels que le télétravail, l’enseignement en ligne et les transactions électroniques. Même comme une partie de la population a le regard tourné vers la 5G. En témoigne cet internaute.

Cette technologie révolutionnaire qui offre des débits plus élevés. Certains experts estiment que le développement de l’intelligence artificielle est conditionné par le déploiement de la 5G.

Rappelons que le 15e Forum mondial de la connectivité mobile haut débit tenu en janvier 2024 avait mis en avant l’importance de déployer rapidement les réseaux 5G et 5.5G. Cet événement avait rassemblé plus d’un millier de professionnels et d’experts. L’ Algérie y prenait part pour discuter des enjeux et des perspectives du secteur des télécommunications.

Depuis 2020, des tests et des déploiements d’infrastructures 5G ont été amorcés en collaboration avec Huawei, tandis que d’autres opérateurs comme Djezzy et Ooredoo ont signé des partenariats respectivement avec Nokia et Ericsson.

Par Jean Materne Zambo, source : algerie360.com

RD Congo : L’identité des Généraux de l’armée usurpée sur les réseaux sociaux par les rebelles du M23

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[DIGITAL Business Africa] – En cette période de combats entre l’Armée et le Mouvement du 23-Mars (M23), la vigilance doit être de mise. Pas uniquement sur le front de tir, mais aussi sur les réseaux sociaux. Le porte-parole des FARDC, Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, a signé un communiqué qui dément l’existence d’un compte WhatsApp appartenant au Lieutenant-Général Banza Mwilambwe, ce 04 janvier 2025.

Il est clair que ce communiqué expose une tentative malveillante d’agression numérique  dont le but est de semer la confusion en falsifiant des identités par une certaine dame nommée Yvette Nzigire.

Le communiqué met en garde tous les officiers et leur demande de ne pas prendre en considération les messages transmis par ce faux compte qui serait à la solde du M23. La note précise aussi que les réseaux sociaux ne font pas partie des outils de transmission pour les Forces Armées de la RDC. Et que cette pratique de l’ennemi a déjà été intentée à l’encontre d’un autre haut cadre de l’Armée en la personne du Lieutenant-Général Pacifique Masunzu et certains de ses pairs.

« Cette manipulation, orchestrée par des agents au service de l’ennemi, vise à déstabiliser nos forces armées. Il est crucial que la vigilance soit de mise et que toute tentative de division interne soit combattue fermement. L’unité nationale et la solidarité doivent prévaloir face à ces attaques, pour préserver la sécurité et l’intégrité de notre pays », indique une source des FARDC.

Il convient de rappeler que cette sortie des FARDC survient au moment où le groupe armé M23 et l’Armée se sont affrontés dans la ville clé de Masisi, au Nord-Kivu (une région et une ancienne province de l’Est ) après trois jours. De violents affrontements qui ont conduit à un déplacement massif de population.

Par Jean Materne Zambo

Tunisie : Le chiffre d’affaires des télécoms en hausse de 2,6 % au 2ᵉ trimestre 2024

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[DIGITAL Business Africa] – L’Observation de l’Instance nationale des Télécommunications (INT) rend publiques les données du secteur des télécommunications au troisième trimestre 2024. Il s’agit d’un rapport qui est souvent publié à la fin de chaque trimestre pour indiquer comment se porte le marché des télécommunications en Tunisie.

L’Observation de l’Instance nationale des Télécommunications (INT) est l’instance nationale des télécommunications. Elle a été créée par la loi n° 2001-1 du 15 janvier 2001 relative aux télécommunications, qui lui a donné, à côté de ses attributions générales dans le domaine, le pouvoir d’arrêter les activités des auteurs d’infraction à la législation et à la réglementation régissant les télécommunications.

Le tableau de bord trimestriel ainsi mis à la disposition du public montre que le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications est de 978,1 millions de dinars au deuxième trimestre 2024. Soit une hausse de 2,6% par rapport au premier trimestre 2024 et de 4,6% par rapport au deuxième trimestre 2023 (évolution annuelle). A cette période exactement, ce chiffre d’affaires était de 978,1 millions de dinars dont 316 millions de dinars générés par la Data mobile avec une part de marché de 32;3%.

D’après les données de l’Observatoire INT, l’évolution trimestrielle du nombre d’abonnements téléphonie fixe résidentiels pour 100 Ménages montre un taux de pénétration de 53,6% avec un parc de 1 910 615 abonnements.

Par ailleurs, au deuxième trimestre 2024, le Taux de pénétration de la téléphonie mobile s’établit à 127,9% avec un parc de 15 232 793 abonnements.

L’Observation de l’Instance Nationale des Télécommunications indique que les chiffres avancés dans ce rapport ne sont pas définitifs. Ils peuvent être modifiés si les opérateurs apportent des éléments de mise à jour.

Par Jean Materne Zambo, source : rapport observatoire INT

 

Côte d’Ivoire : Une cité de l’innovation et de la culture sortira de terre en 2025

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[DIGITAL Business Africa] – Le président ivoirien, Alassane Ouattara, n’a pas oublié le secteur du numérique dans son adresse de fin d’année, le 31 décembre 2024. Contrairement à son homologue du Cameroun S. E. Paul Biya, qui en 30 minutes n’a fait mention ni des TIC, ni du numérique ou encore des télécommunications, S.E Alassane Ouattara, président ivoirien, a annoncé le lancement, en 2025, de la construction d’une cité de l’innovation et de la culture. Un projet d’envergure qui entend positionner la Côte d’Ivoire comme un pôle de créativité et d’innovation en Afrique, offrant un cadre dynamique aux talents de demain.

« Le dynamisme du secteur de la culture, du tourisme et du numérique offre des possibilités énormes en matière de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie des jeunes. C’est pourquoi nous lancerons, en 2025, la construction d’une cité de l’innovation et de la culture. Cette cité va intégrer et regrouper dans un lieu unique les infrastructures technologiques de dernière génération, des incubateurs ainsi que des espaces dédiés à la création et à la promotion des arts et de la culture ivoirienne », a-t-il promis.

La cité de l’innovation et de la culture est une initiative, selon le président Alassane Ouattara, qui répond à une volonté de soutenir leur créativité et d’encourager l’entrepreneuriat. Elle est conforme au « programme jeunesse du Gouvernement », qui a été adopté en 2023 par l’État ivoirien en vue d’apporter une réponse à la problématique de l’insertion durable des jeunes.

« Je connais votre envie d’exprimer votre talent, votre soif d’indépendance et votre besoin d’épanouissement pour aider vos familles et contribuer au rayonnement de notre beau pays. Le Programme jeunesse du gouvernement s’inscrit aussi dans ce cadre et il a déjà permis à des milliers de jeunes d’en bénéficier », a rappelé Alassane Ouattara dans son message de fin d’année du 31 décembre 2024.

Le programme jeunesse du Gouvernement a déjà permis à des milliers de jeunes de bénéficier de diverses opportunités.

La cité de l’innovation et de la culture inclura des incubateurs pour les start-up, des espaces dédiés à la création artistique, ainsi que des centres de promotion du patrimoine culturel et des initiatives touristiques. La cité devrait également être une niche d’emplois durables. Ce qui va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des jeunes, à leur autonomie financière et à leur épanouissement personnel.

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : La hausse des transactions OM et MoMo imputable à l’ Etat, pas aux opérateurs !

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[DIGITAL Business Africa] – Envoyer et retirer de l’argent à partir de son compte Orange Money ou Money money vaut désormais des francs en plus. Vous avez certainement constaté que 4 FCFA sont ajoutés aux frais de transactions depuis ce premier janvier 2025. L’annonce de cette augmentation des tarifs de transfert et de retrait Orange Money et Mobile Money était loin d’être un cadeau des fêtes de fin d’année.

Si pour certains, cette majoration est une manière pour les opérateurs de téléphonie de se renflouer les poches, pour d’autres , cette augmentation concerne tout l’écosystème financier.

« L’augmentation de 4 FCFA/transaction ne relève pas du secteur des télécommunications. Il s’agit d’une majoration de la taxe sur les transferts d’argent prescrite par la loi des finances 2025, article 2028 », rappelle une source à l’Agence des Régulation des Télécommunications (ART).

Il s’agit en réalité d’une taxe prévue par la loi n° 2021/026 du 16 décembre 2021 en son article 228 Bis à 228. Elle dispose :

« La Taxe sur les Transferts d’Argent, un nouveau prélèvement fiscal encadré par les articles 228 Bis à 228 sexies du CGI, a vu le jour à la faveur de la Loi N°2021/026 du 16 Décembre 2021 ( Loi de finances pour 2022 de la République du Cameroun). Entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 2022, elle dispose d’une large application dont nos experts vous détaillent les spécificités », précise la loi.

Les clients avaient été informés à l’époque de ce que le prélèvement de la Taxe sur les Transferts d’Argent serait de 0,2 %.

Selon Deloitte Société d’Avocats, cette mesure avait été prise pour élargir les recettes de l’État avec une estimation de recettes projetée à 20 milliards de FCFA la première année.

Le cabinet opendocs.ids.ac.uk estime aussi que cette taxation de l’argent mobile (AM) offre aux gouvernements africains la possibilité d’élargir leur base fiscale et d’explorer de nouvelles pistes pour générer des recettes.

L’économiste Louis Marie Kakdeu préparait déjà les utilisateurs d’OM et Momo en 2021 à cette taxe.

 » Il s’agit d’une taxe sur tous les transferts d’argent effectués à l’intérieur du pays, à l’exception des virements bancaires et des transferts pour le règlement des impôts, taxes et autres factures… une activité comme celle des transferts d’argent qui a généré, selon les chiffres de la BEAC environ FCFA 10,833 milliards en 2020 et FCFA 12 150 milliards en 2021 ne pouvait pas échapper au fisc. Il s’agit d’un capital taxable « .

La source de l’ART a aussi insisté sur le fait que « le Cameroun pratique jusqu’ici un taux modéré en comparaison avec d’autres pays africains ».

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Algérie : Les fruits de l’usine de conception de puces électroniques qui sera mise en service en mars 2025

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[DIGITAL Business Africa] – Alger sera sans doute un phare en matière de technologies au Maghreb. La ville héberge une usine de conception de puces électroniques. Son inauguration a eu lieu ce lundi 30 décembre 2024. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé cette cérémonie d’inauguration en présence des autorités de la localité de Baba Hassen.

Le lancement de cette nouvelle unité de production de puces électroniques est prévu pour mars 22025. Ce qui permettra à l’Algérie de contrôler la conception et la fabrication des électroniques chips début avril 2025. Cette infrastructure intégrera des technologies de pointe permettant la conception de puces en 65 nanomètres.

Elle releve du Centre de développement des technologies avancées (CDTA). Le Centre cumule plus de 40 ans d’expérience dans divers domaines technologiques, notamment la robotique, l’ingénierie des systèmes et le multimédia, et la microélectronique et l’optique.

Face à la presse, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a indiqué que cette inauguration s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action sectoriel (2024-2029).Cette vision du président de la République, S.E Abdelmadjid Tebboune, régit et régule la numérisation en Algérie. Sur le plan éducatif, le plan sectoriel (2024-2029) vise à faire de l’université un des leviers de l’économie innovante tout en renforçant son rôle économique.

Kamel Baddari a ajouté que cette usine qui « produira sa première puce mars prochain et qui est en mesure de concevoir des puces électroniques par différentes technologies, dont la technologie 65 nanomètres » est la première du genre en Algérie et maîtrisera la conception et la fabrication des puces électroniques à l’avenir.

Le CDTA a programmé le processus de conception de 13 puces nanométriques, porteur de la technologie des cartes biométriques en 2025. La direction économique et commerciale du centre devrait créer 1000 emplois auprès des diplômés des établissements universitaires en 2027.

En marge de la cérémonie d’inauguration de l’usine de conception de puces électroniques, le ministre Kamel Baddari a visité l’incubateur qui accompagnera la création de 25 startups.

Par Jean Materne Zambo, source : aps.dz

 

Joseph ABENA nommé directeur régional du marketing et de la communication pour la CEMAC chez UBA

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[Digital Business Africa] – Le Groupe United Bank for Africa (UBA) a annoncé ce 1er janvier 2025 la nomination de Joseph ABENA au poste de Directeur Régional du Marketing et de la Communication pour la région CEMAC. Cette promotion s’inscrit dans une volonté de renforcer la présence et l’impact de UBA dans cette région stratégique.

Pour UBA Group, « cette nomination témoigne de la reconnaissance de son leadership exceptionnel, de son adhésion au rêve global de UBA et de son rôle de modèle incarnant les valeurs fondamentales 3E (Entreprise, Exécution et Excellence) de l’institution ».

Un parcours exemplaire chez UBA Cameroon

Joseph ABENA, jusque-là Directeur Marketing et Communication de Marque de UBA Cameroon, se voit propulsé à un rôle régional. Son ascension est une reconnaissance de son leadership exceptionnel, de son adhésion aux valeurs fondamentales du groupe – Entreprise, Exécution et Excellence – et de son implication active dans la réalisation de la vision globale de UBA.

Une mission régionale ambitieuse

Dans ses nouvelles fonctions, M. ABENA apportera son expertise en marketing stratégique, gestion de marques, marketing digital, publicité et communication de crise à l’ensemble des filiales UBA de la région CEMAC, couvrant le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad. Il continuera également à assumer la fonction de Directeur Marketing et Communication pour UBA Cameroon, tout en reportant directement au Directeur Marketing et Communication du Groupe UBA.

Un symbole fort de confiance

Cette promotion témoigne de la confiance que le groupe UBA place en ses talents locaux. Elle illustre aussi l’engagement de UBA à offrir des opportunités de carrière stimulantes à ses collaborateurs et à valoriser les compétences locales. En tant que Directeur Régional Marketing et Communication pour la CEMAC, Joseph ABENA continuera d’incarner les valeurs de leadership, de transparence et d’innovation qui sont au cœur de la mission de UBA.

À propos de Joseph ABENA

Avec plus de 15 ans d’expérience dans des rôles stratégiques au sein d’entreprises multinationales des secteurs des télécommunications et de la finance, Joseph ABENA est reconnu pour son expertise et son engagement. Depuis son arrivée chez UBA Cameroon en novembre 2022 comme Head Marketing and Brand Communication, il a su apporter des solutions innovantes et stratégiques pour renforcer la position de la banque sur le marché.

Digital Business Africa lui adresse ses chaleureuses félicitations et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Par Digital Business Africa. Source: Uba Cameroon

Guinée : TELEMO, la plateforme de digitalisation des marchés publics présentée

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[DIGITAL Business Africa] – Le secteur des marchés publics connaîtra sa mue en janvier 2025. La ministre des Postes , Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, a présenté la plateforme Telemo vouée à la digitalisation des marchés publics en Guinée ce lundi 30 décembre 2024. Elle était l’invitée du journal de 20 h 30 sur la RTG.

L’initiative est alignée sur la vision SIMANDOU 2040, un programme de développement économique social et durable. La plateforme TELEMO vise à simplifier les démarches administratives ( Des délais réduits de plusieurs mois à quelques jours) ; réduire significativement les délais de traitement, et instaurer une transparence totale dans les processus de passation des marchés.

Concrètement, chaque soumission et attribution de contrat sera traçable, renforçant ainsi la confiance des citoyens et des investisseurs. La plateforme TELEMO promouvra aussi l’inclusion. Les PME, y compris celles situées dans les zones rurales, auront désormais accès aux marchés publics dans des conditions équitables.

La plateforme numérique a quasiment tous les atouts pour transformer la gouvernance publique et stimuler le développement économique en Guinée. TELEMO sera liée à des systèmes externes fournissant les différents documents administratifs requis dans les marchés publics.

Pour accéder à la plateforme Telemo, visitez le site https://telemo.gov.gn

Une connexion internet est requise. Ainsi qu’un navigateur le plus récent tel que Chrome, Firefox et Edge .

Fruit d’une collaboration entre la Guinée et le Rwanda, la plateforme TELEMO, selon Rose Pola Pricemou, illustre également la capacité de la Guinée à mobiliser des compétences nationales et internationales. Le projet a été élaboré par une équipe inclusive constituée des talents issus de la diaspora guinéenne, d’experts locaux, de partenaires rwandais.

La présentation du projet TELEMO advient au lendemain de la troisième session du Comité de Pilotage du projet tenue le jeudi 19 décembre 2024. Les travaux étaient présidés par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury Bah.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah n’avait pas manqué de rappeler l’importance de garantir la sécurité et la  cybersécurité des données sur la plateforme TELEMO pour renforcer la confiance des citoyens envers les services numériques publics.

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

Guinée : L’État rachète 75 % des parts de MTN Groupe

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[DIGITAL Business Africa] – L’accord de rachat des parts de MTN Groupe par l’État guinéen est acté. Décision prise au cours d’une réunion ce 30 décembre 2024. Y prenaient part le Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, la ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Economie numérique Rose Pola Pricemou, le directeur général de MTN, Nzubi Sala, entre autres.

L’État guinéen a en effet racheté les parts de MTN Groupe au franc symbolique de 75 % au sein de la société Areeba Sa.

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a félicité les équipes ayant travaillé sur ce dossier, reconnaissant l’importance stratégique de cette opération pour le renforcement de la souveraineté économique et numérique de la Guinée.

MTN Guinée détient une part de 24,2 % sur les 14,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile que comptait la Guinée à fin décembre 2023. Dès 2021, MTN a quitté les marchés syrien et yéménite. En novembre 2022, la société a annoncé avoir signé un accord avec la société libanaise M1 New Ventures (M1) pour la vente de sa filiale en Afghanistan pour un montant de 35 millions de dollars. Elle a néanmoins décidé de rester en Iran, où elle détient une participation minoritaire de 49 % dans Irancell.

Selon Rose Pola Pricemou, ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Économie numérique, ce rachat permettra de reconstituer un opérateur national de téléphonie.

« Dans les prochains mois, nous allons assurer la survie de cette structure et communiquer sur le nom à donner à la nouvelle entité, les partenariats et les accompagnements nécessaires pour permettre à une autre société de prospérer dans l’écosystème des télécommunications », a-t-elle promis.

Lors de cette rencontre de signature, Rose Pola Pricemou, ministre des Postes , des Télécommunications et de l’ Économie numérique , a rappelé les échanges préalables avec le groupe MTN, portant notamment sur les modalités du transfert des actifs, la période transitoire et les conditions de cette acquisition.

 

L’accord qui inquiète le syndicat de MTN

 

Le syndicat de MTN avait annoncé dans un communiqué le 12 novembre 2024 qu’il fera grève s’il n’est pas associé aux négociations sur la vente des parts à l’État. Le syndicat avait exigé « l’ouverture sans délai des négociations autour de la plateforme déposée à l’occasion de la vente des parts de MTN ».

Soutenue par la FESATEL, le syndicat de MTN Guinée en appelait simplement au respect des recommandations de l’Inspecteur général du Travail du 25 octobre 2024, stipulées dans la lettre référencée N’317 MTFP/CAB/IGT2024.

L’Inspecteur général du Travail indiquait la nécessité de garantir la protection des travailleurs dans cette transaction.

Au cours de la réunion du mercredi 17 avril 2024, l’Etat, Telecel Groupe et MTN Guinée avaient décidé de la protection de l’État guinéen et de ses citoyens ; de la création et du maintien d’emplois ; des futurs investissements ; de la mise en place d’un cadre équilibré et propice à la croissance économique.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Le numérique, plaque tournante de la politique générale du PM Ousmane Sonko

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[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre sénégalais accorde une attention particulière au numérique pour l’année qui se profile. Ousmane Sonko a déroulé sa politique générale devant les députés ce 27 décembre 2024. Lors de sa déclaration de politique générale, le PM Ousmane Sonko a laissé entendre qu’il compte sur le numérique pour faire du Sénégal un hub technologique en Afrique de l’ Ouest.

« Le gouvernement appuiera le développement d’un écosystème d’acteurs réunissant chercheurs, startups et industriels pour des investissements dans l’intelligence artificielle, le développement des logiciels, la cybersécurité, l’externalisation de services à haute valeur ajoutée et la gestion des données massives pour offrir des solutions adaptées aux besoins des entreprises », a-t-il dit.

2025 sera aussi l’année qui marquera le lancement de la phase pilote du projet « Zéro papier ». Les processus traditionnels seront ainsi remplacés par les solutions numériques en vue de simplifier les démarches et les délais.

Le secteur de la santé n’est pas épargné. Selon le Premier ministre Ousmane Sonko, la digitalisation de ce côté-là se fera à travers le déploiement des plateformes numériques et systèmes d’informations digitalisés. Le tout dans un cadre respectant les principes éthiques et garantissant les droits des acteurs.

Sur le plan de l’urbanisme, Ousmane Sonko envisage d’ étendre le système TeleDac pour couvrir la gestion numérique des autorisations d’aménagement urbain. La TeleDac s’inscrit dans le cadre du projet de dématérialisation des procédures administratives. La plateforme avait été présentée par l’Agence de l’informatique de l’État ( ADIE ).

Le portail héberge les démarches pour l’obtention du certificat d’urbanisme et le certificat de conformité tant de l’optique citoyen pour la demande , que l’optique administration pour le traitement et la suite á donner.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

 

Mali : Les experts en TIC de l’AES élaborent une stratégie de communication unifiée

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[DIGITAL Business Africa] – Le Mali a abrité un atelier dédié aux experts des ministères chargés de la Communication et des TIC de l’AES. Les travaux étaient présidés par le ministère de la Communication et de l’ Economie numérique du Mali, Alhamdou Ag Ilyène. Ces travaux d’une durée de trois jours (du 27 au 29 décembre 2024) ont permis aux trois États de la Confédération ( Mali, Burkina Faso et Niger) de renforcer leur communication institutionnelle et diplomatique.

Les trois pays ont aussi validé les propositions de chartes graphiques, dévoilé le logo officiel de l’AES, lancé la plateforme numérique de la Web TV et finalisé le projet de création de la chaîne de télévision et de la radio de la Confédération.

Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le ministre de la Communication et de l’ Économie numérique du Mali, Alhamdou Ag Ilyène, recommande aux experts et participants de proposer des solutions innovantes pour relever les défis de la communication dans un environnement marqué par une guerre médiatique.

« Votre rôle est déterminant pour concevoir une stratégie de communication à la hauteur des ambitions de nos chefs d’État et des aspirations de nos peuples », a-t-il dit.

Parmi ces aspirations des peuples, contrer les désinformations et rassurer les populations. Les trois pays font face aux défis imposés par les attaques terroristes et une guerre informationnelle intense.

D’autres initiatives ont précédé cet atelier. Notamment, l’atelier de lancement de la stratégie de communication de l’AES en août 2024 à Bamako. Dont les travaux avaient débouché sur des recommandations stratégiques, telles que : la mise en ligne de l’application Web TV de l’AES ;l’organisation de débats télévisés synchronisés ; la création d’une chaîne de télévision et d’une radio dédiées à la Confédération.

Il y a aussi eu l’adoption du free roaming entre les trois pays et la signature de conventions avec des partenaires stratégiques le 21 novembre 2024 à Niamey, Niger. C’était sous la supervision du ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou.

Cet atelier est consécutif au 66e sommet ordinaire de la Cedeao qui s’est tenu le 15 décembre 2024 à Abuja (Nigeria). Sommet qui a acté le divorce de l’organisation régionale avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les trois Etats ayant fondé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en septembre 2023 puis annoncé leur départ de la Cedeao en janvier 2024.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

 

Coopération : L’Égypte présente au Tchad un projet d’interconnexion par fibre optique entre les 2 pays

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’opérateur des Télécommunications égyptien était reçue dans les locaux du ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation. Le ministre Dr Michel Boukar s’est entretenu avec Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, ce 26 décembre 2024, d’un vaste projet d’interconnexion par fibre optique entre les deux pays dont la relation bilatérale s’étend à des domaines autres que le numérique.

Selon le ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation, la proposition de connexion avec l’Égypte offre au Tchad une autre voie de désenclavement numérique. La position géographique du Tchad, étant enclavé, le projet de connexion avec l’Égypte renforcera et fera du Tchad le hub d’interconnexion numérique en Afrique.

Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt , a informé son homologue que cette vision d’interconnexion découle du projet de bitumage de la route reliant le Tchad à l’Égypte via la Lybie.

Il n’y a pas que Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, qui ait foulé le sol tchadien cette journée. Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Ati, était aussi reçu à N’Djamena. Dr Badr Abdel Ati a rencontré un certain nombre de membres de la communauté égyptienne qui ont tenu à le recevoir.

Le ministre égyptien a exprimé son appréciation pour le rôle vital joué par la communauté au Tchad en contribuant au développement dans les différents secteurs.

Il a également passé en revue les efforts déployés pour développer les services consulaires fournis aux Égyptiens à l’étranger, ainsi que les mesures en cours pour mettre en œuvre le plan de transformation numérique des services consulaires et développer l’infrastructure numérique.

Celui-ci vise à faciliter les transactions et à économiser du temps et des efforts pour les citoyens égyptiens à l’étranger. Et ce, dans le cadre d’une stratégie plus large, aux fins de tirer parti de la technologie moderne pour servir les citoyens et leur apporter un soutien total.

Dr Badr Abdel Ati, ministre des Affaires étrangères, a mis l’accent sur les opportunités d’investissement et les différents avantages offerts par l’État aux citoyens égyptiens à l’étranger, qui visent à répondre à leurs demandes et à renforcer leurs liens avec la terre de la patrie.

Par Jean Materne Zambo, source : OGI, MTEN

 

Convention des Nations unies contre la cybercriminalité : Philémon Yang un peu plus dans l’histoire

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[DIGITAL Business Africa] – Le cyberespace mondial se sécurise davantage. Et l’histoire retiendra que c’est sous l’ère Philémon Yang, Grand chancelier des ordres nationaux de la République du Cameroun, que le monde a adopté sa toute  première Convention des Nations unies contre la cybercriminalité. C’était ce mardi 24 décembre 2024 par les 193 États membres des Nations Unies.

Selon l’ ONU, des régions comme l’Asie du Sud-Est ont été décrites comme le « point zéro » des opérations de cybercriminalité organisée, qui sont souvent très sophistiquées et coordonnées. La menace s’intensifie, sapant les économies, perturbant les infrastructures critiques et érodant la confiance dans les systèmes numériques.

La Convention permettra donc d’apporter des réponses plus rapides, mieux coordonnées et plus efficaces à ce phénomène de cybercriminalité. Cela, en rendant le monde numérique et le monde physique plus sûrs.

Plusieurs avancées sont à souligner, d’après l’ ONU, dans cette convention. D’abord sur la coopération. Elle se veut permanente. La conséquence directe est que les États parties bénéficieront d’un réseau fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour stimuler la coopération internationale et permettre l’assistance aux enquêtes, aux poursuites, au recouvrement des produits du crime, à l’entraide judiciaire et à l’extradition les enquêtes sur les crimes transnationaux, qu’ils soient en ligne ou non, dépendent fortement des preuves électroniques.

Ensuite, la Convention encourage les États à fournir aux victimes l’accès à des services de rétablissement, d’indemnisation, de restitution et de retrait des contenus illicites. Cette aide sera fournie conformément à la législation nationale de chaque pays. Les plateformes en ligne telles que les médias sociaux, les applications de « chat » et les jeux offrent un anonymat que les prédateurs peuvent exploiter pour préparer, manipuler ou nuire aux enfants.

La Convention est le premier traité mondial qui traite spécifiquement des violences sexuelles commises à l’encontre des enfants au moyen des technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle dote les gouvernements d’outils plus puissants pour protéger les enfants et traduire les auteurs en justice

D’après les Nations unies, les cybercriminels exploitent les systèmes numériques en utilisant des logiciels malveillants, des rançongiciels et le piratage pour voler de l’argent, des données et d’autres informations précieuses.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont également utilisées pour faciliter des crimes tels que le trafic de drogue, la contrebande d’armes, la traite des êtres humains, le blanchiment d’argent et la fraude.

Par Jean Materne Zambo, source : news.un.org

Cameroun : L’Autorité de protection des données à caractère personnel créée

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[DIGITAL Business Africa] – Un cadeau avant le temps. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a promulgué la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel. Le texte vient rassurer les investisseurs qui redoutaient un cyberespace insécure. La loi a accouché d’un bébé très attendu : l’Autorité de protection des données à caractère personnel, qui est un organisme public indépendant dédié aux données à caractère personnel. À l’image de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) du Bénin et dans d’autres pays. Cette autorité nouvellement créée au Cameroun, selon l’article 53 de cette loi, est un organisme public indépendant qui sera chargé notamment de veiller à l’application de la loi, des textes ainsi que des conventions internationales en la matière.

Elle sera chargée de délivrer les autorisations prévues par la loi, assorties des cahiers des charges conséquents ; d’élaborer, publier et mettre à jour le référentiel des mesures techniques et organisationnelles des données à caractère personnel ; d’approuver les mécanismes de certification des processus et techniques de traitement des données à caractère personnel ; de traiter les réclamations, pétitions et plaintes introduites par des usagers, par un organisme, une organisation ou une association et d’examiner ou d’enquêter sur l’objet desdites réclamations, pétitions ou plaintes, et de informer l’auteur de la réclamation, pétition ou plainte de l’état d’avancement et de l’issue de l’enquête dans un délai raisonnable.

L’autorité est également chargée d’établir et de publier la liste des pays reconnus comme offrant un niveau de protection des données à caractère personnel équivalent aux exigences prévues par le droit camerounais. Tout comme elle pourra coopérer avec d’autres autorités en charge de la protection des données à caractère personnel, en liaison avec les administrations et structures concernées.

Pour rappel, le projet de loi avait été adopté au Parlement le 26 novembre 2024 à Yaoundé en séance plénière après la discussion générale. Le projet était défendu par la ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, lors de la session ordinaire de novembre 2024.

La loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 a pour objet de garantir les droits et libertés fondamentales des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel , quels qu’en soient la nature, le mode d’exécution ou les responsables.

Les données en question sont celles effectuées par l’État, les collectivités territoriales décentralisées ou toute autre personne physique ou morale, les personnes établies, résidant ou en transit au Cameroun, tout responsable du traitement ou un sous-traitant établi au Cameroun, tout traitement de données à caractère personnel effectué par un territoire où le droit camerounais s’applique en vertu du droit international ou des conventions internationales dûment ratifiées.

 

Les sanctions 

 

Avec cette loi, des entreprises pourront être déclarées pénalement responsables et condamnées à une peine d’amende allant jusqu’à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, lorsque des infractions (comme le transfert des données à caractère personnel vers un pays tiers, sans autorisation préalable de l’Autorité de protection des données à caractère personnel ou encore la violation des données personnelles) seront commises par les responsables desdites personnes morales.

Mieux, les usagers des services de communications électroniques auront désormais la possibilité de demander aux opérateurs télécoms de ne plus recevoir de SMS promotionnels sans leur consentement. Car, sans consentement, sera puni d’un emprisonnement d’un (01) à trois (03) ans et d’une amende de cinquante mille (50 000) à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, le responsable de traitement ou le sous-traitant (entendez par là toute entreprise, personne physique ou morale) qui procède ou fait procéder à un traitement de données à caractère personnel, malgré l’opposition de la personne concernée. Surtout lorsque ce traitement répond à des fins de prospection directe ou lorsque cette opposition est fondée sur des motifs prévus par la loi.

 

Les interdictions

 

De nombreuses interdictions sont prévues dans cette loi.

Désormais, il est interdit de procéder à tout traitement des données relatives aux opinions et activités religieuses, philosophiques, politiques, syndicales, à l’origine raciale ou ethnique, linguistique ou régionale, à la génétique et à la biométrie en matière de santé.

Il est interdit de procéder au traitement des données à caractère personnel dans le cadre des transactions bancaires sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par les lois en vigueur.

Autre interdiction, le traitement des données à caractère personnel sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par la loi.

À présent donc, le traitement des données à caractère personnel sans le consentement préalable de la personne concernée est interdit.

L’ARTICLE 51 DE CE PROJET STIPULE QUE « TOUT TRAITEMENT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL EST INTERDIT LORSQUE LA SUPPRESSION DESDITES DONNEES A ETE ORDONNEE PAR L’AUTORITE DE PROTECTION DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL ET LORSQU’IL EST CONTRAIRE A L’ORDRE PUBLIC, AUX BONNES MŒURS OU AUX INTERETS DE LA COMMUNAUTE NATIONALE. »

Par ailleurs, le traitement des données à caractère personnel ne doit porter atteinte ni à la dignité et l’identité humaines, ni aux libertés individuelles et collectives, ni aux droits humains en général reconnus par la législation en vigueur et les conventions internationales dûment ratifiées.

Selon la ministre Minette Libom Li Likeng qui défendait ce projet de loi, le traitement des données à caractère personnel est désormais au cœur de l’économie numérique. « La donnée, matière première de l’économie numérique, est ainsi devenue le principal centre d’intérêt des géants du monde digital, communément appelés GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), dont les modèles économiques reposent essentiellement sur le traitement et l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs », explique-t-elle.

D’après elle, avoir une loi sur la protection des données à caractère personnel est crucial pour plusieurs raisons, en ce sens qu’elle garantit :

– la sécurité des informations : « Les données personnelles peuvent être utilisées à des fins malveillantes si elles tombent entre de mauvaises mains. Une telle loi protège les individus contre le vol d’identité, la fraude et d’autres abus », justifie la ministre ;

– la confiance numérique : « Lorsque les citoyens savent que leurs données sont protégées par la loi, ils sont plus enclins à faire confiance aux institutions publiques et privées, ce qui peut améliorer l’adoption des services numériques » ;

– la responsabilité des entreprises

Consulter la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel en cliquant sur le lien ci-après:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/12/1055fa3c2251b4c4248fd301f584daaf.pdf

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Le Gabon projette de ratifier la Convention de Malabo

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[DIGITALBusinessAfrica] – Le Gabon bientôt aligné aux normes internationales de la cybersécurité? Deux lois de ratification étaient défendues devant l’Assemblée, ce 20 décembre 2024, par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’Étranger. Michel Régis Onanga Ndiaye a répondu aux questions de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de la transition. Les échanges ont porté sur les textes relatifs aux  transports aériens à la convention sur la cybersécurité.

« Cette convention permettra de renforcer la lutte contre la cybercriminalité et de sensibiliser aux enjeux liés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux », a déclaré Michel Régis Onanga Ndiaye, le ministre en charge des Affaires étrangères.

La Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles, adoptée en 2014 à Malabo. L’objectif du texte est de permettre à chaque État membre de disposer d’un cadre juridique harmonisé prenant en considération les engagements internationaux et régionaux des États membres et est ainsi fortement affirmé et rappelé dans le préambule de la convention.

Trois enjeux majeurs devaient être pris en compte : le respect des droits humains consacrés par le droit international et le droit africain, le développement de l’économie numérique et la protection des valeurs fondamentales de la société africaine de l’information.

Avec 38 articles répartis en quatre chapitres, cette convention vise à harmoniser les législations des États membres en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).

Michel Régis Onanga Ndiaye a également insisté sur la nécessité d’aligner le Gabon sur les normes internationales et de former des experts nationaux en cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

 

Sénégal : Le ministère chargé du numérique a un budget de 58,4 milliards FCFA en 2025 contre 42,7 milliards FCFA en 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour le compte de l’année 2025 connaît une hausse. Il s’élève à 58,4 milliards FCFA, marquant une progression de 36,8 % par rapport à 2024 (42,7 milliards FCFA). Montant adopté ce mardi 17 décembre 2024 après examen de la commission des Finances et du Contrôle budgétaire.

Les fonds seront répartis comme suit :

-Secteur de la communication : 13,5 milliards FCFA en 2025 (+3,8 %).

-Secteur du numérique : 31,1 milliards FCFA en 2025, soit une progression exceptionnelle de 93,2 % (+15 milliards FCFA).

– Secteur postal : 12,7 milliards FCFA, avec une baisse de 0,8 % par rapport à 2024.

Il est à noter que 908 millions FCFA de crédits de paiement sont alloués au pilotage, à la coordination et à la gestion administrative.

En 2025, les défis sont énormes pour le Sénégal. Le pays doit débuter l’implémentation de la stratégie numérique 2025-2035. Celle qui fera du Sénégal un leader de la transformation numérique en Afrique de l’Ouest, comme l’avait souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. En effet, la stratégie Sénégal 2025-2035 vise à transformer le pays en un hub technologique en Afrique de l’Ouest, en se concentrant sur l’innovation, le développement des infrastructures numériques et l’amélioration de la gouvernance numérique.

Elle est l’émanation des contributions recueillies sur la plateforme jubbanti.sec.gouv.sn. Plusieurs volontaires ont pu donner leur avis sur des problématiques essentielles de l’économie numérique. Allant de l’amélioration de l’accès à l’internet haut débit à l’intégration des technologies de l’information dans les services publics, en passant par la promotion de l’innovation.

L’année 2025 est donc cruciale pour 2050  qui aménera le Sénégal vers une transformation totale. Selon le président de la République,  S.E Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal jouera un rôle actif dans la promotion de l’unité africaine, tout en assurant sa position de leader dans des domaines stratégiques comme la sécurité, l’innovation technologique, et la gouvernance démocratique.

« Ensemble, avec nos voisins africains, nous devons œuvrer pour une Afrique unie, souveraine et prospère, capable de relever les défis communs et d’occuper la place qui lui revient dans le concert des nations », espère-t-il de tous ses vœux.

Par Jean Materne Zambo