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Coopération : L’Égypte présente au Tchad un projet d’interconnexion par fibre optique entre les 2 pays

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’opérateur des Télécommunications égyptien était reçue dans les locaux du ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation. Le ministre Dr Michel Boukar s’est entretenu avec Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, ce 26 décembre 2024, d’un vaste projet d’interconnexion par fibre optique entre les deux pays dont la relation bilatérale s’étend à des domaines autres que le numérique.

Selon le ministère de l’ Économie numérique et de la Digitalisation, la proposition de connexion avec l’Égypte offre au Tchad une autre voie de désenclavement numérique. La position géographique du Tchad, étant enclavé, le projet de connexion avec l’Égypte renforcera et fera du Tchad le hub d’interconnexion numérique en Afrique.

Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt , a informé son homologue que cette vision d’interconnexion découle du projet de bitumage de la route reliant le Tchad à l’Égypte via la Lybie.

Il n’y a pas que Mohamed Al Fowey, directeur exécutif de Telecom Egypt, qui ait foulé le sol tchadien cette journée. Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Ati, était aussi reçu à N’Djamena. Dr Badr Abdel Ati a rencontré un certain nombre de membres de la communauté égyptienne qui ont tenu à le recevoir.

Le ministre égyptien a exprimé son appréciation pour le rôle vital joué par la communauté au Tchad en contribuant au développement dans les différents secteurs.

Il a également passé en revue les efforts déployés pour développer les services consulaires fournis aux Égyptiens à l’étranger, ainsi que les mesures en cours pour mettre en œuvre le plan de transformation numérique des services consulaires et développer l’infrastructure numérique.

Celui-ci vise à faciliter les transactions et à économiser du temps et des efforts pour les citoyens égyptiens à l’étranger. Et ce, dans le cadre d’une stratégie plus large, aux fins de tirer parti de la technologie moderne pour servir les citoyens et leur apporter un soutien total.

Dr Badr Abdel Ati, ministre des Affaires étrangères, a mis l’accent sur les opportunités d’investissement et les différents avantages offerts par l’État aux citoyens égyptiens à l’étranger, qui visent à répondre à leurs demandes et à renforcer leurs liens avec la terre de la patrie.

Par Jean Materne Zambo, source : OGI, MTEN

 

Convention des Nations unies contre la cybercriminalité : Philémon Yang un peu plus dans l’histoire

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[DIGITAL Business Africa] – Le cyberespace mondial se sécurise davantage. Et l’histoire retiendra que c’est sous l’ère Philémon Yang, Grand chancelier des ordres nationaux de la République du Cameroun, que le monde a adopté sa toute  première Convention des Nations unies contre la cybercriminalité. C’était ce mardi 24 décembre 2024 par les 193 États membres des Nations Unies.

Selon l’ ONU, des régions comme l’Asie du Sud-Est ont été décrites comme le « point zéro » des opérations de cybercriminalité organisée, qui sont souvent très sophistiquées et coordonnées. La menace s’intensifie, sapant les économies, perturbant les infrastructures critiques et érodant la confiance dans les systèmes numériques.

La Convention permettra donc d’apporter des réponses plus rapides, mieux coordonnées et plus efficaces à ce phénomène de cybercriminalité. Cela, en rendant le monde numérique et le monde physique plus sûrs.

Plusieurs avancées sont à souligner, d’après l’ ONU, dans cette convention. D’abord sur la coopération. Elle se veut permanente. La conséquence directe est que les États parties bénéficieront d’un réseau fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour stimuler la coopération internationale et permettre l’assistance aux enquêtes, aux poursuites, au recouvrement des produits du crime, à l’entraide judiciaire et à l’extradition les enquêtes sur les crimes transnationaux, qu’ils soient en ligne ou non, dépendent fortement des preuves électroniques.

Ensuite, la Convention encourage les États à fournir aux victimes l’accès à des services de rétablissement, d’indemnisation, de restitution et de retrait des contenus illicites. Cette aide sera fournie conformément à la législation nationale de chaque pays. Les plateformes en ligne telles que les médias sociaux, les applications de « chat » et les jeux offrent un anonymat que les prédateurs peuvent exploiter pour préparer, manipuler ou nuire aux enfants.

La Convention est le premier traité mondial qui traite spécifiquement des violences sexuelles commises à l’encontre des enfants au moyen des technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle dote les gouvernements d’outils plus puissants pour protéger les enfants et traduire les auteurs en justice

D’après les Nations unies, les cybercriminels exploitent les systèmes numériques en utilisant des logiciels malveillants, des rançongiciels et le piratage pour voler de l’argent, des données et d’autres informations précieuses.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont également utilisées pour faciliter des crimes tels que le trafic de drogue, la contrebande d’armes, la traite des êtres humains, le blanchiment d’argent et la fraude.

Par Jean Materne Zambo, source : news.un.org

Cameroun : L’Autorité de protection des données à caractère personnel créée

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[DIGITAL Business Africa] – Un cadeau avant le temps. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a promulgué la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel. Le texte vient rassurer les investisseurs qui redoutaient un cyberespace insécure. La loi a accouché d’un bébé très attendu : l’Autorité de protection des données à caractère personnel, qui est un organisme public indépendant dédié aux données à caractère personnel. À l’image de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) du Bénin et dans d’autres pays. Cette autorité nouvellement créée au Cameroun, selon l’article 53 de cette loi, est un organisme public indépendant qui sera chargé notamment de veiller à l’application de la loi, des textes ainsi que des conventions internationales en la matière.

Elle sera chargée de délivrer les autorisations prévues par la loi, assorties des cahiers des charges conséquents ; d’élaborer, publier et mettre à jour le référentiel des mesures techniques et organisationnelles des données à caractère personnel ; d’approuver les mécanismes de certification des processus et techniques de traitement des données à caractère personnel ; de traiter les réclamations, pétitions et plaintes introduites par des usagers, par un organisme, une organisation ou une association et d’examiner ou d’enquêter sur l’objet desdites réclamations, pétitions ou plaintes, et de informer l’auteur de la réclamation, pétition ou plainte de l’état d’avancement et de l’issue de l’enquête dans un délai raisonnable.

L’autorité est également chargée d’établir et de publier la liste des pays reconnus comme offrant un niveau de protection des données à caractère personnel équivalent aux exigences prévues par le droit camerounais. Tout comme elle pourra coopérer avec d’autres autorités en charge de la protection des données à caractère personnel, en liaison avec les administrations et structures concernées.

Pour rappel, le projet de loi avait été adopté au Parlement le 26 novembre 2024 à Yaoundé en séance plénière après la discussion générale. Le projet était défendu par la ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, lors de la session ordinaire de novembre 2024.

La loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 a pour objet de garantir les droits et libertés fondamentales des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel , quels qu’en soient la nature, le mode d’exécution ou les responsables.

Les données en question sont celles effectuées par l’État, les collectivités territoriales décentralisées ou toute autre personne physique ou morale, les personnes établies, résidant ou en transit au Cameroun, tout responsable du traitement ou un sous-traitant établi au Cameroun, tout traitement de données à caractère personnel effectué par un territoire où le droit camerounais s’applique en vertu du droit international ou des conventions internationales dûment ratifiées.

 

Les sanctions 

 

Avec cette loi, des entreprises pourront être déclarées pénalement responsables et condamnées à une peine d’amende allant jusqu’à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, lorsque des infractions (comme le transfert des données à caractère personnel vers un pays tiers, sans autorisation préalable de l’Autorité de protection des données à caractère personnel ou encore la violation des données personnelles) seront commises par les responsables desdites personnes morales.

Mieux, les usagers des services de communications électroniques auront désormais la possibilité de demander aux opérateurs télécoms de ne plus recevoir de SMS promotionnels sans leur consentement. Car, sans consentement, sera puni d’un emprisonnement d’un (01) à trois (03) ans et d’une amende de cinquante mille (50 000) à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, le responsable de traitement ou le sous-traitant (entendez par là toute entreprise, personne physique ou morale) qui procède ou fait procéder à un traitement de données à caractère personnel, malgré l’opposition de la personne concernée. Surtout lorsque ce traitement répond à des fins de prospection directe ou lorsque cette opposition est fondée sur des motifs prévus par la loi.

 

Les interdictions

 

De nombreuses interdictions sont prévues dans cette loi.

Désormais, il est interdit de procéder à tout traitement des données relatives aux opinions et activités religieuses, philosophiques, politiques, syndicales, à l’origine raciale ou ethnique, linguistique ou régionale, à la génétique et à la biométrie en matière de santé.

Il est interdit de procéder au traitement des données à caractère personnel dans le cadre des transactions bancaires sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par les lois en vigueur.

Autre interdiction, le traitement des données à caractère personnel sans autorisation préalable des administrations et structures compétentes, dans les conditions et suivant les modalités prévues par la loi.

À présent donc, le traitement des données à caractère personnel sans le consentement préalable de la personne concernée est interdit.

L’ARTICLE 51 DE CE PROJET STIPULE QUE « TOUT TRAITEMENT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL EST INTERDIT LORSQUE LA SUPPRESSION DESDITES DONNEES A ETE ORDONNEE PAR L’AUTORITE DE PROTECTION DES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL ET LORSQU’IL EST CONTRAIRE A L’ORDRE PUBLIC, AUX BONNES MŒURS OU AUX INTERETS DE LA COMMUNAUTE NATIONALE. »

Par ailleurs, le traitement des données à caractère personnel ne doit porter atteinte ni à la dignité et l’identité humaines, ni aux libertés individuelles et collectives, ni aux droits humains en général reconnus par la législation en vigueur et les conventions internationales dûment ratifiées.

Selon la ministre Minette Libom Li Likeng qui défendait ce projet de loi, le traitement des données à caractère personnel est désormais au cœur de l’économie numérique. « La donnée, matière première de l’économie numérique, est ainsi devenue le principal centre d’intérêt des géants du monde digital, communément appelés GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), dont les modèles économiques reposent essentiellement sur le traitement et l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs », explique-t-elle.

D’après elle, avoir une loi sur la protection des données à caractère personnel est crucial pour plusieurs raisons, en ce sens qu’elle garantit :

– la sécurité des informations : « Les données personnelles peuvent être utilisées à des fins malveillantes si elles tombent entre de mauvaises mains. Une telle loi protège les individus contre le vol d’identité, la fraude et d’autres abus », justifie la ministre ;

– la confiance numérique : « Lorsque les citoyens savent que leurs données sont protégées par la loi, ils sont plus enclins à faire confiance aux institutions publiques et privées, ce qui peut améliorer l’adoption des services numériques » ;

– la responsabilité des entreprises

Consulter la loi N° 2024/017 du 23 décembre 2024 portant protection des données à caractère personnel en cliquant sur le lien ci-après:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/12/1055fa3c2251b4c4248fd301f584daaf.pdf

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Le Gabon projette de ratifier la Convention de Malabo

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[DIGITALBusinessAfrica] – Le Gabon bientôt aligné aux normes internationales de la cybersécurité? Deux lois de ratification étaient défendues devant l’Assemblée, ce 20 décembre 2024, par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration sous-régionale et des Gabonais de l’Étranger. Michel Régis Onanga Ndiaye a répondu aux questions de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de la transition. Les échanges ont porté sur les textes relatifs aux  transports aériens à la convention sur la cybersécurité.

« Cette convention permettra de renforcer la lutte contre la cybercriminalité et de sensibiliser aux enjeux liés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux », a déclaré Michel Régis Onanga Ndiaye, le ministre en charge des Affaires étrangères.

La Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles, adoptée en 2014 à Malabo. L’objectif du texte est de permettre à chaque État membre de disposer d’un cadre juridique harmonisé prenant en considération les engagements internationaux et régionaux des États membres et est ainsi fortement affirmé et rappelé dans le préambule de la convention.

Trois enjeux majeurs devaient être pris en compte : le respect des droits humains consacrés par le droit international et le droit africain, le développement de l’économie numérique et la protection des valeurs fondamentales de la société africaine de l’information.

Avec 38 articles répartis en quatre chapitres, cette convention vise à harmoniser les législations des États membres en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).

Michel Régis Onanga Ndiaye a également insisté sur la nécessité d’aligner le Gabon sur les normes internationales et de former des experts nationaux en cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

 

Sénégal : Le ministère chargé du numérique a un budget de 58,4 milliards FCFA en 2025 contre 42,7 milliards FCFA en 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour le compte de l’année 2025 connaît une hausse. Il s’élève à 58,4 milliards FCFA, marquant une progression de 36,8 % par rapport à 2024 (42,7 milliards FCFA). Montant adopté ce mardi 17 décembre 2024 après examen de la commission des Finances et du Contrôle budgétaire.

Les fonds seront répartis comme suit :

-Secteur de la communication : 13,5 milliards FCFA en 2025 (+3,8 %).

-Secteur du numérique : 31,1 milliards FCFA en 2025, soit une progression exceptionnelle de 93,2 % (+15 milliards FCFA).

– Secteur postal : 12,7 milliards FCFA, avec une baisse de 0,8 % par rapport à 2024.

Il est à noter que 908 millions FCFA de crédits de paiement sont alloués au pilotage, à la coordination et à la gestion administrative.

En 2025, les défis sont énormes pour le Sénégal. Le pays doit débuter l’implémentation de la stratégie numérique 2025-2035. Celle qui fera du Sénégal un leader de la transformation numérique en Afrique de l’Ouest, comme l’avait souligné le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. En effet, la stratégie Sénégal 2025-2035 vise à transformer le pays en un hub technologique en Afrique de l’Ouest, en se concentrant sur l’innovation, le développement des infrastructures numériques et l’amélioration de la gouvernance numérique.

Elle est l’émanation des contributions recueillies sur la plateforme jubbanti.sec.gouv.sn. Plusieurs volontaires ont pu donner leur avis sur des problématiques essentielles de l’économie numérique. Allant de l’amélioration de l’accès à l’internet haut débit à l’intégration des technologies de l’information dans les services publics, en passant par la promotion de l’innovation.

L’année 2025 est donc cruciale pour 2050  qui aménera le Sénégal vers une transformation totale. Selon le président de la République,  S.E Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal jouera un rôle actif dans la promotion de l’unité africaine, tout en assurant sa position de leader dans des domaines stratégiques comme la sécurité, l’innovation technologique, et la gouvernance démocratique.

« Ensemble, avec nos voisins africains, nous devons œuvrer pour une Afrique unie, souveraine et prospère, capable de relever les défis communs et d’occuper la place qui lui revient dans le concert des nations », espère-t-il de tous ses vœux.

Par Jean Materne Zambo

« Plus de 200 câbles sous-marins endommagés », « l’internet mobile 14 fois plus cher en Afrique », la SG de l’UIT s’indigne au FGI de Riyad

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[DIGITAL Business Africa] – La 19e réunion du Forum sur la gouvernance de l’Internet , une tribune idoine pour les acteurs clés du numérique de changer les choses. Par exemple, réduire la fracture numérique. La secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin, lors de la séance d’ouverture des travaux le 15 décembre 2024, a encore rappelé le grand challenge du moment : booster l’inclusion numérique dans les pays les moins avancés (PMA). Le forum s’est achevé le 19 décembre 2024.

Selon le rapport 2023 de l’UIT,  la fracture numérique entre les PMA et le reste du monde ne montre aucun signe de réduction. Le rapport indique qu’environ 407 millions de personnes dans les PMA ont utilisé l’internet en 2022. De plus, les 720 millions de personnes encore hors ligne dans les PMA représentent 27% de la population mondiale hors ligne. La population des PMA ne représentant que 14% de la population mondiale.

 

Une synergie des forces pour changer la donne

 

Pour renverser la tendance, la SG de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, invite les parties prenantes à se concentrer sur trois domaines clés :

« Premièrement, l’accessibilité. L’internet mobile est 14 fois plus cher en Afrique qu’en Europe. Dans certains pays, un smartphone moyen peut coûter jusqu’à 40 % du revenu mensuel moyen. Nous avons besoin d’investir MAINTENANT dans des infrastructures et des services numériques abordables «  .

La Coalition numérique Partner2Connect s’y investit déjà à son niveau. Il s’agit d’un programme de travail conjoint multi-agences des Nations unies, entre l’Union internationale des télécommunications, l’Envoyé technique des Nations unies et le Haut Représentant des Nations unies pour les PRITI qui vise à connecter toute la population mondiale à internet.

Cela passe par une mobilisation des investissements. La SG de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, a dit que le programme Partner2Connect est à un peu plus de la moitié de son objectif de 100 milliards de dollars. Doreen Bogdan-Martin en appelle donc au soutien de tous pour y arriver.

Le deuxième domaine est la résilience numérique des infrastructures et des mécanismes de gouvernance.

 

Les défis malgré les avancées 

 

« Les infrastructures numériques, notamment les réseaux mobiles, les réseaux de fibre optique, les câbles sous-marins et l’Internet par satellite, ont joué un rôle essentiel pour aider un nombre sans précédent de personnes à se connecter. Malgré cela, les défis continuent de s’intensifier : les cyberattaques augmentent de 80 % d’une année sur l’autre », a dit Doreen Bogdan-Martin, SG de l’UIT.

Selon la SG de l’UIT, plus de 200 câbles sous-marins ont été signalés endommagés dans le monde. Doreen Bogdan-Martin, SG de l’UIT, impute cela « à l’aggravation de la crise climatique, à la nature et aux catastrophes naturelles ».

Elle invite par conséquent les acteurs à aborder la question de la résilience sous l’angle de la couverture, la redondance, la sécurité (physique et cybernétique) ; et la robustesse/qualité.

Et enfin, le troisième domaine sur lequel l’UIT et ses membres devraient se pencher : l’inclusion numérique. Elle doit passer de la conversation à l’action.

Le thème de la 19ᵉ réunion annuelle de l’IGF était : « Construire une gouvernance multipartite ».

Par Jean Materne Zambo, source : uit.int

 

Wanda Matandela : le stratège commercial que Ralph Mupita nomme comme PDG de MTN Cameroon

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Wanda Matandela : le stratège commercial que  Ralph Mupita nomme comme PDG de MTN Cameroon
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[Digital Business Africa] – Selon un communiqué du groupe sud-africain de télécommunications MTN publié ce 18 décembre 2024, Wanda Matandela, l’actuel Chief Commercial Operations Officer de MTN South Africa, assumera le rôle de PDG de MTN Cameroun à partir du 1ᵉʳ mars 2025, succédant à Mitwa Ng’ambi nommée DG de MTN en Côte d’Ivoire.

Wanda Matandela est un leader accompli dans le secteur des télécommunications et des services financiers, doté de plus de 20 ans d’expérience professionnelle, dont 13 ans dans le domaine des télécoms. Sa carrière, marquée par des résultats exceptionnels, est un modèle d’innovation, de stratégie commerciale et de gestion centrée sur la performance.

Un parcours diversifié et riche

Wanda a rejoint MTN en 2018 en tant que Chief Enterprise Business Officer pour MTN South Africa, où il a piloté le redressement de cette division stratégique. Actuellement Chief Commercial Operations Officer, il est reconnu pour sa capacité à transformer des initiatives complexes en opportunités commerciales concrètes. Son leadership et son expertise sont aussi mis en avant à travers son rôle au sein des conseils d’administration de Supersonic (Pty) Ltd et de MTN Rwanda PLC.

Avant de rejoindre MTN, Wanda a occupé des postes stratégiques dans des secteurs variés, notamment les biens de grande consommation (FMCG) et les services financiers, ce qui lui confère une vision multidimensionnelle et pragmatique des affaires.

Un style de management basé sur l’impact et la collaboration

Wanda Matandela est connu pour son approche orientée sur les résultats et son engagement à bâtir des équipes solides. Son style de management repose sur :
  • L’innovation commerciale : Il serait doué pour l’identification de nouvelles opportunités pour les entreprises et les clients.
  • L’excellence opérationnelle : il sait optimiser les performances des équipes et des processus pour garantir des résultats mesurables.
  • La gestion des parties prenantes : il aurait, d’après ses collaborateurs, l’art de maintenir des relations solides avec les collaborateurs, les investisseurs et les communautés locales.

Les défis majeurs à MTN Cameroun

Dans ce nouveau poste, il apportera son expertise en gestion commerciale et en transformation numérique pour renforcer les performances de l’entreprise. Son expérience diversifiée, alliée à une compréhension approfondie des marchés africains, sera essentielle pour consolider les acquis et explorer de nouvelles opportunités de croissance.

Son défi majeur sera de trouver la bonne approche pour sortir l’entreprise MTN Cameroon des turbulences qu’elle traverse après le gel de ses comptes bancaires par la justice camerounaise, en raison du litige judiciaire initié par le milliardaire camerounais Baba Danpullo dans le différend qui l’oppose à certaines entreprises sud-africaines.

Selon le milliardaire camerounais BABA DANPULLO, MTN Cameroon et Chococam ont en commun un actionnaire, la Public Investment Corporation, une entité d’investissement sud-africaine qui est également le principal actionnaire de la First National Bank, l’établissement bancaire qui a saisi les biens de Baba Danpullo en Afrique du Sud en raison de dettes impayées.

Le récent séjour de Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun avait également pour but de discuter avec les autorités camerounaises en vue de trouver une solution à cette situation inconfortable pour MTN Cameroon contrainte à passer par des emprunts pour fonctionner. Par exemple, 91,5 milliards de FCFA empruntés aux banques camerounaises au 1ᵉʳ semestre 2023.

Un leader résilient pour l’avenir des télécoms

Wanda Matandela, qui incarne le dynamisme et la polyvalence nécessaires pour répondre aux défis actuels des télécoms en Afrique, saura peut-être trouver la bonne formule pour régler ou contourner cette affaire MTN – Danpullo et accélérer la croissance de l’entreprise.

Sa capacité à concilier innovation, rentabilité et impact social fait de lui un atout clé pour MTN Cameroun et, plus largement, pour le Groupe MTN. Vivement que Wanda Matandela vienne et « Wanda » les Camerounais!

Par Digital Business Africa

Mitwa Ng’ambi, DG de MTN Cameroon, nommée DG de MTN Côte d’Ivoire

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[Digital Business Africa] – Quelques jours après avoir reçu Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun, Mitwa Ng’ambi obtient un nouveau poste au sein du groupe MTN. À partir du 1ᵉʳ mars 2025, elle occupera le poste de DG de MTN Côte d’Ivoire en remplacement de Djibril Ouattara qui prend sa retraite anticipée. Le groupe sud-africain l’a annoncé dans un communiqué publié ce 18 décembre 2024.

Mitwa Ng’ambi est une figure emblématique de l’industrie des télécommunications en Afrique, avec plus de 15 années d’expérience au service du développement et de la transformation des entreprises dans ce secteur.

Un parcours riche et diversifié

Depuis septembre 2022, Mitwa occupe le poste de PDG de MTN Cameroun, où elle a su insuffler une nouvelle dynamique à l’entreprise. Son leadership s’est particulièrement illustré à travers son rôle de présidente du conseil d’administration de Mobile Money Corporation, la filiale fintech de MTN au Cameroun.

Avant cela, elle a marqué son passage à MTN Rwanda en réussissant le renouvellement de la licence de l’entreprise et en pilotant son introduction en bourse à la Rwanda Stock Exchange, une étape majeure pour le groupe.

Mitwa a également accumulé une riche expérience internationale dans des entreprises telles qu’Airtel Tigo au Ghana et Tigo au Sénégal, occupant des postes stratégiques dans des contextes diversifiés.

Un style de leadership axé sur la transformation

Visionnaire et orientée vers les résultats, Mitwa Ng’ambi est reconnue pour sa capacité à transformer les défis en opportunités. Elle place l’innovation et l’excellence opérationnelle au cœur de ses priorités, avec une attention particulière pour l’inclusion numérique et l’expansion des services financiers mobiles.

« Nous croyons que l’inclusion et la diversité sont essentielles au succès du secteur des TIC, et nous nous engageons à créer un environnement propice à la croissance de ces femmes talentueuses », déclarait-elle il y a peu à la presse camerounaise.

L’affaire MTN – Danpullo

Mais son séjour camerounais n’a pas été de tout repos, car elle a dû batailler dur pour la restauration des comptes bancaires de MTN Cameroun après le gel de ses comptes bancaires par la justice camerounaise, en raison du litige judiciaire initié par le milliardaire camerounais Baba Danpullo dans le différend qui l’oppose à certaines entreprises sud-africaines.

Pour le milliardaire camerounais BABA DANPULLO, MTN Cameroon et Chococam ont en commun un actionnaire, la Public Investment Corporation, une entité d’investissement sud-africaine qui est également le principal actionnaire de la First National Bank, l’établissement bancaire qui a saisi les biens de Baba Danpullo en Afrique du Sud en raison de dettes impayées.

Le récent séjour de Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, au Cameroun avait également pour but de discuter avec les autorités camerounaises en vue de trouver une solution à cette situation inconfortable pour MTN Cameroon contraint à passer par des emprunts pour fonctionner. Par exemple, 91,5 milliards de FCFA empruntés aux banques camerounaises au 1ᵉʳ semestre 2023.

Le prochain défi de Mitwa Ng’ambi en tant que PDG de MTN Côte d’Ivoire, à compter du 1ᵉʳ mars 2025, sera sans doute de tirer parti de son expérience et de son expertise pour accélérer la croissance et la transformation de l’entreprise dans un marché hautement compétitif.

Par Digital Business Africa

Djibril Ouattara, bâtisseur de succès dans les telcos, quitte MTN Côte d’Ivoire

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Djibril Ouattara, bâtisseur de succès dans les telcos, quitte MTN Côte d’Ivoire

[Digital Business Africa] – Il n’aura pas l’occasion de voir son rêve pour MTN Côte d’Ivoire se réaliser avec lui aux manettes. L’an dernier, le PDG Djibril Ouattara déclarait en effet que :

« Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire va ressembler à  une entreprise qui a créé des plateformes pour mettre en contact des usagers et des fournisseurs de services divers, dans le commerce électronique digital. Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être le leader en termes de fourniture des services traditionnels de connectivité aux usagers. Dans cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être  une entreprise qui est totalement à la disposition des États nations dans  le cadre  de  leur  politique de développement  économique et social. Dans  cinq ans, MTN Côte d’Ivoire doit être sur  une place  où ses employés se sentent  fiers, où ils  ont la conviction qu’ils travaillent  pour  le meilleur employeur de la place ». Djibril Ouattara, bâtisseur de succès dans les telcos, quitte MTN Côte d’Ivoire

C’est finalement la voie et le chemin qu’il a tracés pour Mitwa Ng’ambi, nouvelle PDG de MTN Côte d’Ivoire, qui le remplace dès le 01e mars 2025.

Djibril Ouattara a en effet décidé de prendre sa retraite anticipée comme l’indique le groupe sud-africain de télécommunications MTN dans un communiqué publié ce 18 décembre 2024. Il sera remplacé par l’actuelle PDG de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi.

Alors qu’il a décidé de prendre une retraite anticipée en mars 2025, Djibril laissera un héritage durable dans le groupe MTN. Sa contribution au succès de MTN Côte d’Ivoire et de MTN Congo-Brazzaville restera une référence pour les générations futures de dirigeants au sein de l’entreprise.

Et Ralph Mupita, président-directeur général de MTN Group, n’a pas manqué de saluer ses contributions à l’annonce de son départ. « Nous remercions Djibril pour ses contributions significatives à MTN, y compris sa direction de MTN Congo-Brazzaville. Pour assurer une passation de pouvoir dans les meilleures conditions, Djibril accompagnera Mitwa dans sa transition pendant quelques mois », indique le communiqué de MTN.

Djibril continuera donc de démontrer son attachement à la mission et aux valeurs de MTN pendant quelques mois.

Une carrière exemplaire au sein de MTN

Djibril Ouattara est une personnalité respectée dans le domaine des télécommunications, avec une carrière riche en réalisations marquantes. Reconnu pour son leadership stratégique et son approche pragmatique, il a joué un rôle clé dans le développement de plusieurs filiales de MTN à travers l’Afrique.

Avant de diriger MTN Côte d’Ivoire, Djibril a été à la tête de MTN Congo-Brazzaville, où il a laissé une empreinte durable grâce à ses efforts pour renforcer la performance de l’entreprise et améliorer la qualité des services. En Côte d’Ivoire, il a su maintenir MTN parmi les leaders du marché, en mettant l’accent sur l’innovation et la satisfaction client.

Un leader centré sur les résultats

Djibril Ouattara se distingue par sa capacité à naviguer dans des environnements complexes et à mobiliser des équipes autour d’objectifs communs. Sa gestion rigoureuse et sa vision stratégique ont contribué à l’expansion des parts de marché de MTN dans des contextes hautement concurrentiels.

Par Digital Business Africa

Armand Gaétan NGUETI : « Camtrade Pass Festival pour revaloriser les produits locaux grâce à la technologie »

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Armand Gaetan Ngueti : « La technologie Blockchain par ses propriétés que sont l’immutabilité, la traçabilité et la fiabilité permet de garantir la confiance »

[Digital Business Africa] – Le président du conseil d’administration de PIPRA Cameroun S.A. se confie à Digital Business Africa pour évoquer le CAMTRADE PASS FESTIVAL à Yaoundé, au Cameroun, du 19 au 20 décembre 2024.

Digital Business Africa : Vous organisez le festival Camtrade Pass. De quoi s’agit-il ?

Armand Gaétan NGUETI : Le CAMTRADE PASS FESTIVAL est un événement inédit et ambitieux qui se tiendra du 19 au 20 décembre 2024 à Yaoundé, au Creative Hub de Melen Montée du Parc. Cet événement vise à célébrer et promouvoir la créativité et l’innovation des producteurs et artisans camerounais. Il s’articule autour de trois mots-clés stratégiques : Confiance, réappropriation Et Intégration. Le festival permettra de restaurer la confiance dans le label. Made in Cameroon, de revaloriser les produits locaux grâce à la technologie et d’intégrer les acteurs du secteur dans une vision économique globale.
Il comprendra des expositions, des conférences, des ateliers et des échanges pour connecter producteurs, consommateurs et investisseurs.

Digital Business Africa : C’est quoi le CAMTRADE PASS ?

Armand Gaétan NGUETI : Le CAMTRADE PASS est une plateforme innovante développée par PIPRA Cameroon. Elle repose sur des technologies de pointe telles que la blockchain, l’intelligence artificielle et l’Internet des objets (IoT).
Sa mission principale est de garantir la traçabilité, la labellisation et la lutte contre la contrefaçon des produits fabriqués au Cameroun ou importés. Chaque produit se voit attribuer un QR code unique, permettant aux consommateurs de vérifier son authenticité, son origine et son cycle de production en toute transparence.
L’objectif est de renforcer la compétitivité des produits camerounais sur le marché national et international.

Digital Business Africa : quelle est la valeur ajoutée que vous apportez au marché camerounais ?


Armand
Gaétan NGUETI : Notre initiative apporte une valeur ajoutée majeure :

  • Pour les producteurs locaux : elle leur donne accès à des technologies modernes pour certifier et promouvoir leurs produits, augmentant ainsi leur attractivité sur le marché.

  • Pour les consommateurs : elle assure la transparence et la sécurité des produits qu’ils achètent, instaurant un climat de confiance.

  • Pour l’économie nationale : elle stimule l’innovation et favorise une intégration plus forte dans les chaînes de valeur internationales, contribuant ainsi à renforcer le label Made in Cameroon.

  • Accès au financement : grâce à la plateforme, les producteurs auront un historique documenté de leurs activités, facilitant leur accès à des financements pour développer leurs activités.

Digital Business Africa : Présentez-nous la structure qui pilote ce projet et pourquoi avez-vous estimé nécessaire de lancer ce projet ?  

Armand Gaétan NGUETI : Ce projet est piloté par PIPRA Cameroon, une filiale de PIPRA Solutions, une entreprise spécialisée dans le développement de technologies de rupture pour répondre aux besoins des économies émergentes.
Nous avons estimé nécessaire de lancer ce projet pour plusieurs raisons :

  • Le besoin urgent de restaurer la confiance dans les produits locaux face à la montée de la contrefaçon.

  • L’opportunité de valoriser les producteurs locaux à travers des solutions modernes qui augmentent leur compétitivité.

  • L’ambition de faire du Cameroun un acteur incontournable dans les échanges commerciaux régionaux et internationaux grâce à des produits traçables et conformes aux normes internationales.

En somme, le CAMTRADE PASS FESTIVAL est une plateforme d’impact socio-économique qui contribue à transformer le paysage économique du Cameroun en capitalisant sur le potentiel immense de ses artisans et producteurs.

Propos recueillis par Digital Business Africa

FGI 2024 : Les ambitions du Maroc et de l’Algérie sur l’IA et le numérique dévoilées à Riyad

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[DIGITAL Business Africa] – La 19e réunion annuelle du Forum sur la Gouvernance de l’Internet bat son plein. Le Centre International de Conférences King Abdulaziz (KAICC) à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite, abrite les travaux depuis le 15 décembre 2024. Ils se referment le 19 décembre 2024. Le Maroc y prend activement part aux travaux. Sa ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’ Administration Amal El Fallah Seghrouchni, a prononcé un discours ambitieux  lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. Elle a dévoilé  les progrès de son pays dans le numérique. Non sans omettre de réitérer la volonté du Roi Mohammed VI de faire du Maroc un hub numérique et dans le monde.

Djibouti y est également représenté à travers le directeur général de l’Agence nationale des Systèmes d’Information de l’Etat (ANSIE), Moustapha Mohamed Ismail, qui accompagne l’ambassadeur de Djibouti au Royaume d’Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama.

Une délégation du Conseil national du peuple algérien séjourne également à Riyad. Elle est composée d’Hisham Safar, président de la commission juridique, administrative et de la liberté, et du député Braji Al-Wardi. La délégation a assisté au lancement de la piste parlementaire organisée par l’Union parlementaire internationale en coopération avec le Conseil de la Shura saoudienne sous le slogan « Construire l’avenir numérique pour les parties prenantes ».

La piste parlementaire est une initiative qui cherche à présenter une approche stratégique basée sur les technologies modernes en accord avec les tendances mondiales, en se concentrant sur la réduction des impacts négatifs sur les transformations numériques. Elle vise également à promouvoir l’échange d’expériences en matière d’intelligence numérique et artificielle, en particulier dans l’activité parlementaire.

La délégation de l’Algérie a réaffirmé son engagement à promouvoir son rôle international dans les transformations numériques, à tirer parti des expériences mondiales dans le développement de son infrastructure numérique et à utiliser les technologies modernes pour améliorer les performances parlementaires.

D’autres décideurs africains entrent en scène dès cet après-midi dans des travaux en ateliers. Ils seront aussi impliqués dans les discussions du rapport du Policy Network on Artificial Intelligence (PNAI). Le rapport étant mis en débat ce 17 décembre 2024. Le Réseau politique sur l’intelligence artificielle (PNAI) aborde les questions de politique liées à la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA).

Il décrit les travaux menés en 2024 par le Policy Network on Artificial Intelligence, en soulignant les principales conclusions, en partageant les résultats et en présentant des recommandations politiques sur quatre sujets clés:

– La  responsabilité comme mécanisme de soutien à la responsabilisation de l’IA

– La Durabilité environnementale au sein de la chaîne de valeur de l’IA générative

– La Gouvernance, l’interopérabilité et bonnes pratiques de l’IA

Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet a pour objectif d’exploiter l’innovation et d’équilibrer les risques dans l’espace numérique ; de renforcer la contribution numérique à la paix, au développement et à la durabilité ; de promouvoir les droits de l’homme et l’inclusion à l’ère du numérique et d’améliorer la gouvernance numérique pour un internet assaini.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

IA : La BBC dénonce une fake news dans cette notification sur iPhone 16

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[DIGITAL Business Africa] – Apple Intelligence, l’IA générative du géant américain, connaît sa première bévue. La BBC s’est plainte à Apple d’une fake news générée par Apple Intelligence, cette mi-décembre 2024. En effet, sur les équipements Apple, une notification mensongère attribuée à la BBC alertait les utilisateurs d’un suicide. « Luigi Mangione se tire une balle ».

Une information fausse que n’a pas assumée la BBC.

Ayant contacté Apple, la BBC va réclamer un correctif pour mettre fin à ce genre de problèmes. Selon plusieurs sources, « le problème est que l’intelligence artificielle d’Apple a « halluciné ». Le terme technique désigne une réponse incorrecte, incohérente ou inventée, souvent avec un ton de certitude trompeur.

D’après les experts, le phénomène se produit lorsque l’IA extrapole des informations ou « devine » en dehors des données sur lesquelles elle a été entraînée, créant des résultats erronés, mais plausibles en apparence. Ces erreurs posent des défis dans des contextes où l’exactitude est cruciale, comme la santé, la recherche ou les médias.

Trois informations attribuées à BBC étaient encore disponibles sur l’iPhone 16 avant la plainte du médias anglais.

« Luigi Mangione se tire une balle; Une mère syrienne espère qu’Assad paiera le prix; La police sud-coréenne perquisitionne le bureau de Yoon Suk Yeol », l’ancien président sud-coréen.

La BBC dément la première information, et précise que Luigi Mangione, 26 ans, a été arrêté dans sa ville natale d’Altoona, en Pennsylvanie, et il est toujours en vie.

Pourtant lors de sa mise en service le 10 janvier 2024, Apple Intelligence était présenté par Tim Cook, CEO d’Apple, comme une IA générative qui va transformer la vie des utilisateurs.

« Notre approche unique combine l’IA générative avec le contexte personnel de l’utilisateur pour proposer une intelligence véritablement utile. Et ce système peut accéder aux informations de façon totalement privée et sécurisée. Ainsi, ce qui importe le plus aux utilisateurs reste confidentiel. Seule Apple peut délivrer cette forme d’IA, et nous avons vraiment hâte que nos utilisateurs puissent en faire l’expérience », disait-il.

Cette sortie de piste d’ Apple remet au goût du jour les craintes exprimées par certains quant à la vulgarisation de l’Intelligence artificielle. En même temps, cet incident rappelle le besoin urgent de réglementer cette technologie innovante.

C’était l’une des résolutions de la 13e édition des Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA), tenue les 20 et 21 novembre 2024 à Abidjan. Où une alliance stratégique des pays africains autour de l’intelligence artificielle a été annoncée.

Par Jean Materne Zambo, source : bbc.com

Côte d’Ivoire : Favoriser l’autonomie économique  des femmes grâce au digital

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[DIGITAL Business Africa] – Pour être autonomes, des femmes de Tiassalé, ville située au nord d’Abidjan, comptent sur le numérique. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a organisé un séminaire de formation sur le numérique et l’entrepreneuriat digital à la préfecture de Tiassalé du 09 au 14 décembre 2024.

Cette initiative vise à renforcer les compétences numériques et à ouvrir de nouvelles opportunités économiques aux femmes en milieu rural, à réduire la fracture numérique entre les zones rurales et urbaines. En plus de favoriser leur autonomie économique grâce à l’entrepreneuriat digital.

Après une semaine de formation, ces femmes sont reparties nanties de compétences numériques essentielles, comme l’utilisation des outils informatiques et des plateformes en ligne.

Le séminaire a été organisé en partenariat avec la SNDI, DigiFemmes, l’Institut Tony Blair (TBI), l’Ecole Multinationale des Postes d’Abidjan (EMSP), et la Fondation Jeunesse numérique (FJN). Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, le séminaire incarne l’engagement du gouvernement à soutenir une inclusion numérique durable et à faire des femmes rurales les actrices de leur transformation socio-économique.

DigiFemmes Academy lance, du 16 au 21 décembre 2024, la Cohorte 3 dans un format nouveau. En trois mois, les participantes pourront être formées en développement Full-Stack, Marketing Digital, développement No-code/ Low code. Aussi, elles bénéficieront d’un accompagnement pour leur insertion pro ou leurs projets.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : L’Assemblée nationale s’arrime aux évolutions technologiques

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[DIGITAL Business Africa] – Au Sénégal, l’Assemblée nationale embarque aussi dans le train de la transformation numérique. Le président El Malick Ndiaye a présidé, ce vendredi 13 décembre 2024, une réunion dédiée à la communication et au développement numérique au sein de l’institution parlementaire. L’ordre du jour était centré sur l’examen des initiatives nécessaires pour moderniser et renforcer la communication institutionnelle, en tenant compte des évolutions technologiques.

Une équipe projet chargée du suivi de ce processus de modernisation de l’institution parlementaire a été mise sur pied. Elle devra développer un site institutionnel interactif au service des députés et des usagers et mettre en place une chaîne de télévision parlementaire.

Toutes ces initiatives devraient recréer une nouvelle relation entre le Parlement, les députés et les citoyens. Ceci aux fins de faciliter l’accès à l’information, de permettre la retransmission en direct des travaux parlementaires et de favoriser une consultation citoyenne accrue.

Ces évolutions technologiques sont certes le symbole d’une avancée en matière de numérisation. Mais le Sénégal peut aller au-delà de la création d’un site institutionnel interactif et d’une chaîne TV vouée à la retransmission des travaux parlementaires.

 

Un exemple de numérisation de Parlement: cas de la Suisse

 

Ailleurs, la numérisation du Parlement connaît un succès. Le Sénégal et d’autres pays africains peuvent s’inspirer du Parlement fédéral en Suisse.

Pendant la période de la Covid-19, le Parlement avait fait sa mise à jour. Revoyant ainsi son fonctionnement. L’institution a plusieurs canaux différents, notamment le site Parlament.ch.

Il est tout public ; l’Extranet regroupe les documents des séances des organes parlementaires ; l’Intranet rassemble les informations destinées aux collaborateurs des SP, et la banque de données «Gestion des documents » leur fournit des fichiers de travail. « Nous voulons permettre aux utilisateurs d’accéder à toutes les informations contenues dans ces bases de données par le biais d’une seule plateforme », soutenait le Parlement fédéral.

L’autre plateforme dont dispose le Parlement est ParlNet. Cette interface est disponible depuis le début janvier 2022. Ici, les informations en ligne sont structurées et centralisées, pour que les parlementaires trouvent ce qu’ils cherchent au bon moment, même si les informations proviennent de sources et de banques de données différentes.

Curia Vista est aussi l’autre plateforme du Parlement fédéral suisse. C’est une base de données des objets parlementaires. Elle recense tous les objets parlementaires en suspens au Parlement depuis la session d’hiver de 1995 (messages du Conseil fédéral, interventions, élections, pétitions, etc.).

 

CURIAplus, de paria à élu

 

Le projet CURIAplus permet que les membres du Parlement puissent traiter leurs demandes directement en ligne. La solution technologique a remporté le premier prix E-Gouverment 2024 dans la catégorie « processus administratifs repensés du début à la fin ».

Le concours E-Gouverment récompense les meilleurs projets de numérisation et de modernisation de l’administration publique des solutions suisses, allemandes et autrichiennes.

Le parcours de CURIAplus n’a pas été un long fleuve tranquille. La solution a d’abord connu une des autorités avant son adoption. On se rappelle qu’en 2022, le Contrôle fédéral des finances (CDF) aurait découvert de graves failles de sécurité dans l’infrastructure informatique du Parlement.

Le CDF avait estimé qu’il existe des problèmes et des risques importants dans les deux projets, notamment en ce qui concerne la sécurité de l’information. Les lacunes, selon le CDF concernaient les projets informatiques Cervin et Curiaplus, qui pourtant avaient été développés pour faire avancer la numérisation des activités du conseil et des commissions.

Par Jean Materne Zambo, source : parlent.org

 

 

 

 

 

 

Thierry Marchand : « Accompagnez-nous sur la route du Sommet pour l’action sur l’IA »

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Pour une intelligence artificielle au service de l’intérêt général

Alors que l’intelligence artificielle bouleverse nos sociétés et pose des enjeux majeurs pour l’avenir, la France accueillera, les 10 et 11 février 2025, un sommet international dédié à l’action sur l’IA. L’objectif : garantir que cette technologie serve l’intérêt général, en favorisant son accès équitable, en conciliant transitions écologique et technologique, et en bâtissant une gouvernance mondiale inclusive.
Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun, appelle à une mobilisation collective pour transformer les promesses de l’IA en opportunités concrètes au service d’un progrès durable et partagé.

L’intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique. Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile. C’est pourquoi la France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud et d’accueillir, les 10 et 11 février 2025, le sommet pour l’action sur l’IA, qui réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

Il est essentiel de garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel

La question qui se présente à tous – usagers du monde entier, startups comme grands groupes, chercheurs et décideurs – est au fond assez simple : comment réussir le virage de l’IA ?
L’enjeu est fondamental : permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies.

Dans la perspective du Sommet et de ses suites, notre action porte en priorité sur trois objectifs concrets :

En premier lieu, il est essentiel de garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel. Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, nous lancerons une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés.

Il nous faut impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie

En deuxième lieu, il nous faut impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie. Si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique. Les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023. Cette perspective n’est pas soutenable.

En réponse, une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable sera lancée à l’occasion du Sommet, afin d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur.

Enfin, nous devons bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité. D’autres enjeux sont primordiaux. Il nous faut discuter de tous les sujets, à l’image de la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données pour ne citer qu’eux. Il nous faut également réunir tout le monde autour de la table pour discuter de questions telles que la gouvernance mondiale de l’IA. Seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

Par ailleurs, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

Il nous faut discuter de tous les sujets, à l’image de la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données…

La France n’avance pas seule vers ce Sommet. Plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à sa préparation. Aucun sujet ne sera éludé : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

Nous comptons sur votre concours : vous êtes tous conviés à nous accompagner sur la route du Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif.

Par Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun

Cameroun : Des dépôts OM de feu à Mfandena, Orange réitère son engagement à offrir des services de qualité

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[DIGITAL Business Africa] – Il fallait être du côté de l’esplanade du stade Hamadou Hajidjo, ce 12 décembre 2024. Cela pour voir les artistes musiciens enflammer la scène.

L’un d’eux,Vanister, a su le faire. Et avec  manière. Non seulement en offrant une performance de feu au charmant public présent. Mais aussi en effectuant des dépôts Orange Money à plusieurs abonnés d’Orange Cameroun. Le principe était simple : écrire son numéro de téléphone et le nom de son compte OM sur un bout de papier et le lui remettre.

Il fallait surtout se dépêcher, tant la foule énorme était proche de l’artiste. On pouvait voir des papiers enroulés jetés avec vigueur en direction de l’artiste. Mais l’un des spectateurs émus aux larmes de voir son artiste préféré n’aura pas eu besoin de suivre les consignes. Ses larmes seules ont suffi. Et c’est ainsi que l’artiste musicien Vanister va l’inviter à rejoindre  la scène afin de recevoir son dépôt de 30 000 FCFA. Chose promise et faite. Le fan va s’effondrer et ne manquera pas de baiser les pieds de Vanister, le seigneur de l’improvisation. D’autres fans vont recevoir à leur tour des dépôts Orange Money de 5000 FCFA sur-le-champ.

 

Pour William Nlembe, directeur général d’Orange Money Cameroun, ce n’est que la mise en bouche.

 « On est parti pour douze semaines de folie jusqu’au mois de février. On offre la possibilité à tous les Camerounais d’avoir une chance de gagner des lots ( véhicules tricycles, mais aussi des sommes d’argent allant de 1.000.000 à 5.000.000 de FCFA… Il suffit de faire une transaction via son compte Orange Money ( #150#…) pour l’achat d’un forfait téléphonique via Max it. Par exemple, vous composez les codes qui conviennent bien. Vous êtes éligibles et pouvez également gagner un de ces lots d’ici la fin de la campagne », a-t-il dit..

Léon Fabrice Awamba l’a fait. Il a gagné la somme de 5.000.000 de FCFA. Un chèque lui a d’ailleurs été remis solennellement. Comme lui, trois autres abonnés ont gagné chacun la somme de 100.000 FCFA.

Avec cette initiative, Orange Cameroun entend plus se rapprocher de ses abonnés, explique Alain Blaise Batongue, directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires chez Orange Cameroun. Il  représentait de DG Patrick Benon.

« Orange Cameroun n’est pas seulement une compagnie de télécom. C’est d’abord une compagnie citoyenne qui s’est engagée à travers la RSE ( responsabilité sociétale d’entreprise) à rester proche des populations. Et dans le volet culturel, il s’agit de promouvoir la musique, d’organiser les spectacles pour rendre les gens heureux », a-t-il dit.

Mais au-delà de la fête, il y a la préoccupation de la qualité de service. William Nlembe, directeur général d’Orange Money Cameroun rassuré les abonnés d’Orange Cameroun que l’opérateur est là pour garantir aux Camerounais la qualité de service en tout temps, pas seulement pendant les fêtes. « C’est notre objectif premier. On se donne toujours les moyens de donner le meilleur de ce que peuvent produire nos réseaux, nos plateformes », a-t-il dit.

Par Jean Materne Zambo

Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service

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[DIGITAL Business Africa] – Le PDG de MTN Group, Ralph Mupita, a terminé une visite de travail au Cameroun ce 11 décembre 2024. Entre autres sujets qui l’y ont amené, l’affaire qui oppose MTN à l’homme d’affaires camerounais Danpulo et l’amélioration de qualité du réseau et des services de MTN. La délégation officielle du Groupe MTN qui l’accompagnait comprenait : Ebenezer Asante, Senior Vice President Markets du Groupe MTN, Serigne Dioum, CEO MTN Group Fintech, Selorm Adadevoh, Chief Commercial Officer du Groupe MTN, et Mohammed Varachia, Chief of Staff du Groupe MTN.

Cette visite a débuté à Yaoundé, où le PDG du Groupe MTN a eu des concertations avec plusieurs parties prenantes importantes, notamment le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, le Ministre d’État, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Philémon Zo’o Zame.Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service Mupita au Cameroun

Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service Au cours des échanges avec les autorités gouvernementales, le PDG du Groupe MTN a annoncé une augmentation significative de son investissement réseau au Cameroun, avec 62,4 milliards XAF prévus pour 2025 et un total de 187,2 milliards XAF sur les trois prochaines années.

En outre, M. Mupita s’est également engagé à investir dans des technologies de pointe au Cameroun, notamment l’intelligence artificielle et les centres de données, pour renforcer l’innovation technologique et les infrastructures numériques de MTN au Cameroun.

Il a été reçu par le DG de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Philémon Zoo Zame, ce mercredi 11 décembre 2024. Les échanges ont porté sur la problématique de la qualité de service et le développement des communications électroniques.Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service

La principale annonce faite par le PDG de MTN Group, Ralph Mupita, au régulateur Télécom du Cameroun, ART, est l’investissement de MTN Cameroon pour 100 millions de dollars en 2025 et 300 millions dollars les trois prochaines années. Cela devrait permettre d’impacter durablement la qualité de son réseau et de ses services au Cameroun, apprend-on.

Le DG de l’ART a souligné que ces investissements devraient être particulièrement accentués dans les grandes métropoles, en tenant compte de l’évolution du trafic.

Le Zimbabwéen Ralph Mupita, durant son séjour au Cameroun, a donc rencontré de hauts responsables gouvernementaux et dirigeants du secteur des télécommunications. Question de trouver des solutions aux problèmes qui plombent les performances de l’opérateur de téléphonie mobile.

Parmi les difficultés évoqués, Ralph Mupita cite le monopole de gestion de la fibre optique par l’opérateur national (Camtel) et la vulnérabilité de la fibre nécessitant de nombreuses redondances.

En guise de réponse à ces préoccupations, l’ART propose l’accès à la fibre noire ; l’exploitation des câbles sous-marins, la réhabilitation et la densification du réseau à fibre optique .

Philémon Zoo Zame a également prescrit des partenariats entre MTN et l’État du Cameroun pour le développement et la réhabilitation de la fibre optique. Mieux, de faire des propositions concrètes pour résoudre les problèmes de qualité de service (QoS) et de connectivité.

À l’issue de ces rencontres, M. Mupita a exprimé sa gratitude aux hauts fonctionnaires du gouvernement pour leur soutien indéfectible aux opérations de MTN au Cameroun.

« NOUS EXPRIMONS NOTRE PROFONDE GRATITUDE AU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS POUR SON SOUTIEN CONSTANT ET LES AVANCÉES SIGNIFICATIVES DANS LE SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS. CES INVESTISSEMENTS STRATÉGIQUES PERMETTRONT À MTN DE CONSOLIDER SA POSITION DE LEADER SUR LE MARCHÉ CAMEROUNAIS TOUT EN OFFRANT DES SOLUTIONS NUMÉRIQUES INCLUSIVES À L’ENSEMBLE DE LA POPULATION CAMEROUNAISE », A DÉCLARÉ RALPH MUPITA, PDG DU GROUPE MTN.

Il convient de rappeler que MTN Cameroon a reçu des recommandations  de la part de la ministre des Postes et Télécommunications, le 11 octobre 2024. Après un entretien à huis-clos avec la DG de Camtel, Judith Yah Sunday et des représentants de l’ART, puis une visite du Network Operating Center de Camtel, la Minette Libom Li Likeng avait prescrit à court terme à MTN de renforcer, d’optimiser la performance de la fibre noire.

Celle-ci étant mise à disposition par Camtel. Minette Libom Li Likeng a rappelé que Camtel et MTN détiennent d’importantes responsabilités en matière de qualité de service, durant la période encore couverte par ce contrat.

À moyen terme, MTN doit renforcer les investissements dans les zones prioritaires à forte densité de population ; cibler les investissements dans les équipements des zones stratégiques ; mettre en place les outils de mesure de la qualité d’expérience.

Par Jean Materne Zambo

Concert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnés

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Concert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnés

C’était le feu ce 6 décembre 2024 à Canal Olympia à Douala avec le méga concert organisé par Orange Cameroun. Le concept est baptisé « Les fêtes en feu avec Orange Cameroun ». Pour ces fêtes de fin d’année 2024, Orange Cameroun a décidé d’offrir à ses clients d’Orange cinq grands concerts dans cinq régions du pays.

Quelques artistes ayant fait le show

Des jeunes artistes comme Vanister, Bad Nova, Fadil le Sorcier et Lydol, encadrés par les légendes Ndedi Eyango et Sam Fan Thomas, ont illuminé la scène. Plus encore, Orange Cameroun a profité de l’occasion pour remettre des lots aux vainqueurs.

 

« Avec un forfait de 250 francs CFA, quelqu’un a gagné 5 000 000 F.CFA. C’est le feu ce soir sur vous. Orange promet, Orange réalise. À ce jour, nous avons déjà cinq gagnants de cinq millions de francs CFA. Nous avons 30 gagnants d’un million de francs CFA, 13 gagnants de tricycles et plus de 250 gagnants de 10 000 francs CFA. Chaque 10 minutes, une personne gagne la somme de 10 000 francs CFA directement envoyée dans son compte Orange Money. Et les superbes véhicules que vous voyez sur les affiches sont encore à gagner », a déclaré Yves Kom, directeur marketing d’Orange Cameroun à une foule en liesse à Bessengue.

C’était après une entrée triomphale et en feu du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, dès l’entame du concert.Concert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnésConcert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnés

Revivre en vidéo le concert de Douala

Le concert de Yaoundé

À Yaoundé, ce 12 décembre 2024, ces artistes et bien d’autres vont illuminer la scène. « Le feu de la générosité est allumé partout dans la grande famille Orange Cameroun avec beaucoup de millions de lots à faire gagner aux fidèles clients et partenaires », avait promis Yves Kom.

Pour obtenir gratuitement son ticket à ce concert, les abonnés Orange sont invités à se rendre sur l’application MaxIt (disponible sur Android et AppStore) qui fête son premier anniversaire :

Avec la chance de gagner des lots comme des véhicules 4X4, des tricycles, des motos, des Smart TV 58’’ et de fortes sommes d’argent.

Pour avoir la chance de gagner ces multiples lots et la somme de cinq millions de francs CFA, il faut souscrire aux forfaits Orange Bonus au #111*#, Woila au #195*3# ou encore effectuer une transaction Orange Money d’au moins 5000 F au #150#. Vous pouvez également gagner en souscrivant via Max it ou encore en sollicitant les services Clinic Agro, Play Ciné ou Home Infinity.

Source : Orange Cameroun

Identification biométrique : La carte « e-ID Togo » gratuite est opérationnelle

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[DIGITAL Business Africa] – Il est possible pour tout résident ou citoyen Togolais d’obtenir une carte e-ID ainsi qu’un Numéro d’Identification unique (NIU). L’Opérationnalisation de cette pièce d’identification a été annoncé au début du mois de décembre 2024. Contrairement à d’autres pays africains où l’identification biométrique semble une vue d’esprit (c’est le cas du Cameroun), le Togo a réussi le pari.

Celui de donner aux citoyens et résidents Togolais une identité basée sur ses données démographiques et biométriques. Le projet initié en 2023 aura mis seulement un an à être réalisé. Cette solution numérique vise à renforcer l’efficacité de ses services publics tout en facilitant l’accès des citoyens et résidents aux démarches administratives.

Le projet e-ID Togo est financé par la Banque mondiale à travers le Projet d’Identification unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI).

La carte e-ID solution d’identité numérique gratuite et sécurisée s’inscrit dans le cadre du programme national d’identification biométrique. Selon l’Agence nationale d’Identification (ANID) sur son site internet, « la carte d’identification biométrique a pour objectif d’attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo un numéro d’identification unique (NIU) basé sur ses données démographiques et biométriques ».

Les avantages de la carte e-ID Togo sont les suivants.

• Gratuite : L’enregistrement est entièrement sans frais.

• Sécurisée : Vos données personnelles sont protégées.

• Obligatoire : Le NIU devient incontournable pour accéder aux services administratifs.

• Inclusive : Tous les résidents, sans distinction de nationalité ou de sexe, peuvent en bénéficier.

• Accessible : Le dispositif d’enregistrement est pensé pour être proche des populations.

Pré-enregistrez-vous via le lien : https://preinscription.anid.gouv.tg/pre-registration-ui/#/pre-registration-ui/fra/login

Le processus de pré enregistrement se présente comme suit :

1. Entrer le numéro de téléphone / E-mail / Captcha puis Soumettre.

2. Recevoir, Saisir et Soumettre l’OTP

3. Saisir les données démographiques

4. Télécharger / Imprimer le reçu de pré-inscription

Par Jean Materne Zambo, source : anid.gouv.tg

Afr. de l’Ouest : La BOAD et la KFW lancent le Fonds de Transformation digitale destiné à l’UEMOA

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[DIGITAL Business Africa] – Les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ont un Fonds de Transformation digitale (FTD). La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la banque de développement allemande KFW ont officiellement lancé ledit fonds depuis Lomé, au début du mois de décembre 2024.

Le Fonds de Transformation digitale (FTD) destiné à la sous-région UEMOA. Et a pour but de répondre aux besoins de financements et de développement des systèmes d’informations et des administrations publics des pays membres de l’UEMOA.

Ce fonds vise à moderniser les infrastructures technologiques, à développer des systèmes d’information performants et à promouvoir des solutions numériques adaptées aux besoins des populations. Avec des ressources modulables et flexibles, le FTD s’ajustera aux priorités spécifiques de chaque pays pour maximiser son impact.

Le vice-président chargé des financements et investissements à la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD), Moustapha Ben Barka, a d’ailleurs soutenu qu’il s’agit d’une « ambition collective de bâtir des administrations modernes, capables de répondre efficacement aux besoins de nos populations dans un monde en constante évolution ».

Le Fonds se distingue par :

– La disponibilité des ressources qui sont accessibles à tous les pays de la zone UEMOA

– La spécialisation du fonds qui est dédié exclusivement à la digitalisation des administrations publiques

– L’adaptabilité des solutions qui sont modulables selon les besoins spécifiques des pays.

Le fonds a pour but de répondre aux besoins de financements et de développement des systèmes d’informations et des administrations publics des pays membres de l’UEMOA. Il se distingue par :

– La disponibilité des ressources qui sont accessibles à tous les pays de la zone UEMOA

– La spécialisation du fonds qui est dédié exclusivement à la digitalisation des administrations publiques

– L’adaptabilité des solutions qui sont modulables selon les besoins spécifiques des pays.

Les dirigeants du Togo, l’un des huit pays membres de l’ UEMOA, estiment que cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation numérique. Le pays, qui a fait de la digitalisation un axe prioritaire de son développement, ambitionne de moderniser ses services publics. Grâce à l’appui du ministère de la Digitalisation et de l’Agence Togo Digital, plusieurs réformes majeures ont été entreprises, avec pour objectif de digitaliser 75 % des services publics d’ici 2025.

Le lancement de ce fonds est l’une des actions qui découlent du partenariat entre l’ UEMOA et la BOAD. L’ Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD) avaient signé le 28 juillet 2021 une convention de partenariat pour l’accélération de la transformation digitale au sein de l’espace communautaire.

Par Jean Materne Zambo